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Chroniques
24/03/2006 - 19:14

Combustion spontanée

Certains phénomènes étranges et encore inexpliqués arrivent dans nos sociétés civilisées.
On parle de combustion spontanée lorsque des êtres humains brûlent sans raison apparente.
C’est le plus mystérieux des phénomènes provoqués par le feu. C’est un des sujets du paranormal pour lequel il y a un grand nombre de photos et d’expertises, les cas étant toujours suivis d’enquêtes policières, la mort n’étant pas vraiment de type naturel.



Combustion spontanée


Plusieurs hypothèses sont envisagées: Un " court circuit " des champs électriques du corps humain, une réaction atomique en chaîne qui produirait une chaleur interne phénoménale, un cocktail de substances chimiques qui se formerait dans l’estomac. Physiologiquement cela se traduit par l’accumulation de phosphagénes, dont la vitamine B10, dans les tissus, qui sont dans certains cas très inflammables. La combustion serait alors déclanchée par des orages magnétiques, ou d’autres phénomènes électriques.
Pour d’autres, ces morts s'expliquent par l’embrasement d un vêtement par une cigarette ou que la victime se soit trop approchée du feu.
Voir dans la consommation immodérée d’alcool la cause de ce phénomène est un mythe qui ne repose sur aucune réalité.

Des expériences réalisées sur un foetus humain et sur des cadavres d’animaux ayant subi une longue imprégnation d’alcool pur l’ont clairement démontré : ils n’ont brûlé que superficiellement lorsqu’on leur a mis le feu.
Et ce qui est contradictoire c'est que même dans les crematoriums le corps humain ne devient jamais que de la cendre, il reste toujours des petits fragments d os qui ont résistés a la chaleur, alors qu il ne reste rien après une combustion spontanée.
On a pris l’habitude d’écrire que les corps sont réduits à «un tas» de cendres.
C’est inexact : les restes carbonisés gardent assez nettement la forme des viscères et des tissus touchés.
Cette vision est beaucoup plus choquante que s’il s'agissait d’un tas de cendres informe (cela arrive dans certains cas, il s’agit alors de calcination).

L'inspecteur de police à la retraite John Heymer est l'un des enquêteurs le plus sérieux sur les phénomènes de combustion vive.
Il est arrivé a la conclusion que la chaleur intense provoquant la combustion spontanée provient d'une flamme alimentée par du gaz et surgissant de l'intérieur du corps.
C'est, selon lui, l'unique explication plausible qui rende compte des températures élevées atteintes dans certaines zones du corps.
Certains des indices qui l'ont amené à cette conclusion lui ont été apportés par une affaire survenue le 19 septembre 1967.
Ce jour la, un pompier atteignit le lieu de l'accident a temps pour voir une flamme bleue qui sortait encore d'une blessure dans l'abdomen de la victime.
On peut supposer que l'homme était bien vivant lorsqu'il a commencé à brûler car il avait mordu fortement le montant de bois de la cage d'escalier ou il était tombé.
Bien que cette théorie soit plausible, on ignore encore quelles sont les causes de ce phénomène.

Un des premiers ouvrages scientifiques traitant de la combustion spontanée du corps humain est l’ouvrage intitulé «Incendiis Corporis Humani Spontaneis» paru en 1763 en Hollande.

Le livre de Michael Harrisson «Fire from Heaven» fait autorité en la matière. Il est le résultat d’un remarquable travail et contient une importante documentation.
Mais il comporte aussi des hypothèses et déductions très contestables.
Harrisson ne voit que deux explications possibles à l’origine du feu : soit «une intention personnelle» (un suicide conscient ou inconscient), soit une défaillance mécanique du système de régulation de la température. Il ne nous dit pas où le corps humain puiserait l’énergie nécessaire à la carbonisation d’une masse de chair et d’os de 70 kilos constituée à 62 % d’eau.
Les connexions qui sont faites entre la combustion spontanée, la télépathie et les danses rituelles sont plus que fragiles.
L’hypothèse selon laquelle la production de méthane par certains cancers du tube digestif pourrait présenter un danger n’offre pas d’intérêt (l’intestin produit de toute façon du méthane en dehors de toute tumeur maligne).
La théorie de l’énergie électrostatique humaine a encore moins de sens : elle suppose que les cellules musculaires, présentant des analogies avec les accumulateurs (ce qui est vrai), sont dans certaines conditions capables d’atteindre une température élevée (entre 1500 et 2000° pour les cas extrêmes).
Dans cette éventualité, la fragilité des cellules ne leur permettrait pas de supporter une chaleur aussi intense plus de quelques secondes et le processus de destruction s’arrêterait de lui-même.
Il n’y aurait pas carbonisation mais seulement caléfaction (dans les cas les plus avancés : simple cuisson).
Quand à la sélection sociale que semble opérer ce feu si particulier et qui intrigue tant l’auteur, elle n’est qu’illusoire : il y a dans nos sociétés moins de bourgeois que de prolétaires.

Les combustions spontanées présentent des constantes: la victime semble ne pas avoir conscience de ce qui lui arrive, la chaleur dégagée est très intense, le feu ne s'étend pas en dehors de la personne (des victimes ont été carbonisées dans leurs vêtements presque intacts) et aucun lieu ne semble offrir de protection, y compris les espaces découverts, les navires, les voitures ou même... les cercueils.

Contrairement à une idée très répandue, cette mort étrange et fulgurante ne touche pas que des personnes âgées, dépressives ou solitaires : on connaît au moins deux cas de jeunes filles décédées dans des lieux publics alors qu’elles s’amusaient. Michael Harrisson signale même un cas particulièrement choquant puisque la victime était un bébé de 11 mois.
Le cas de Mary Reeser est célèbre pour plusieurs raisons.
D’abord parce que le FBI s’est occupé de l’affaire (il s’agissait de la première enquête contemporaine). Ensuite, à cause d’une méprise : les restes de la victime furent réduits à un conglomérat de cendres si restreint qu’on la crût tout d’abord absente du lieu du drame.
A ces deux particularités s’ajoute un détail qui semble issu d’un film fantastique : les premières personnes arrivées sur les lieux constatèrent que le bouton de la porte de l’appartement était trop chaud pour qu’on puisse y porter la main (c’est à cause de ce fait insolite et inquiétant que l’alerte fut donnée).
Mais l’élément le plus singulier est probablement l’extraordinaire transformation de la tête de Mary Reeser. Son crâne fut en effet réduit à la taille d’un pamplemousse.
Cette réduction est incompréhensible : un crâne humain a d’ordinaire tendance à se dilater lorsqu’il est soumis à une forte chaleur.
Des experts en pyromanie, des pathologistes furent appelés à la rescousse pour mener l'enquête.
Mais aucun d'eux ne pu expliquer pourquoi le corps fut entièrement désintégré ainsi que les os. Seuls ont subsisté le crâne, quelques vertèbres, et un pied qui portait encore une pantoufle.
La pièce était complètement intacte et le fauteuil fondu.
La mort accidentelle fut déclarée cause de l'accident.
Pourtant les faits ne concordent pas avec cette affirmation.
En effet, pour réduire des os en cendres, il faut une température d'au moins 1650° C, ce qu'un simple incendie de fauteuil ou de vêtement est incapable de produire.
D'autre part, une telle température aurait entraîné la combustion de toute la maison.
La quantité de suie dégagée montre que le feu qui a consumé Mrs Reeser l'a fait lentement.

De nombreux autres cas existent, nous pourrions en parler des heures, allez voir ce lien

Sylvie Louis









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