Et c'est regrettable car s'il reste, à l'UMP, quelques véritables humanistes, quelques politiciens à faire de la politique pour servir la cité et non pas leur carrière, c'est bien parmi les gaullistes.
Les rangs de l'UMP sont déjà en train de s'éclaircir et les défections vont grossir la toute nouvelle composition de Jean-Louis Borloo, l'UDI. La politique est un combat, tant et si bien que le patron de l'UDI déclarait, dès mercredi, que la droite avait désormais deux partis, deux orientations et deux chefs: lui et Copé; Fillon: exit!
Les Fillonistes, justement, ne pardonneront pas à Jean-François Copé de ne pas choisir dans leurs rangs le secrétaire général du mouvement. Quand on est élu avec une majorité si dérisoire (98 voix), c'est pourtant la première chose à faire. D'accord, les militants ont la mémoire courte et Jean-François Copé va très bientôt caresser la droite traditionnelle dans le sens du poil, espérant lui faire oublier ses dérives vers l'extrême droite. Mais cela suffira-t-il à maintenir la cohésion à l'UMP parmi les militants? Et parmi les élus?
A l'horizon se dessinent déjà les élections municipales de 2014. Copé, après son combat acharné contre Fillon, démontre qu'il vise dores et déjà les présidentielles. Il reste à Fillon la mairie de Paris.
De tout cela, il faut retenir l'évidence: Fillon, représentant de la droite traditionnelle, peut compter sur le soutien des gaullistes, mais pour quoi faire? Borloo, avec la toute récente création de l'UDI, s'est montré plus malin que les autres. Copé, en surfant, dans son livre, sur la vague de la religion, a choisi de faire cavalier seul, au risque de voir l'UMP se déliter.
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Les rangs de l'UMP sont déjà en train de s'éclaircir et les défections vont grossir la toute nouvelle composition de Jean-Louis Borloo, l'UDI. La politique est un combat, tant et si bien que le patron de l'UDI déclarait, dès mercredi, que la droite avait désormais deux partis, deux orientations et deux chefs: lui et Copé; Fillon: exit!
Les Fillonistes, justement, ne pardonneront pas à Jean-François Copé de ne pas choisir dans leurs rangs le secrétaire général du mouvement. Quand on est élu avec une majorité si dérisoire (98 voix), c'est pourtant la première chose à faire. D'accord, les militants ont la mémoire courte et Jean-François Copé va très bientôt caresser la droite traditionnelle dans le sens du poil, espérant lui faire oublier ses dérives vers l'extrême droite. Mais cela suffira-t-il à maintenir la cohésion à l'UMP parmi les militants? Et parmi les élus?
A l'horizon se dessinent déjà les élections municipales de 2014. Copé, après son combat acharné contre Fillon, démontre qu'il vise dores et déjà les présidentielles. Il reste à Fillon la mairie de Paris.
De tout cela, il faut retenir l'évidence: Fillon, représentant de la droite traditionnelle, peut compter sur le soutien des gaullistes, mais pour quoi faire? Borloo, avec la toute récente création de l'UDI, s'est montré plus malin que les autres. Copé, en surfant, dans son livre, sur la vague de la religion, a choisi de faire cavalier seul, au risque de voir l'UMP se déliter.
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