Les entreprises américaines ont supprimé 345.000 postes le mois dernier, le nombre le plus faible depuis septembre, alors que le marché s'attendait à 520.000 postes en moins.
En outre, les chiffres des pertes d'emploi de mars et avril ont été révisés en baisse, respectivement à 652.000 (au lieu de 699.000) et 504.000 (au lieu de 539.000). En janvier, l'économie américaine avait perdu 741.000 emplois.
En revanche, le taux de chômage a atteint 9,4% de la population active le mois dernier, contre 9,2% attendu par le marché et 8,9% en avril. Il faut remonter à juillet 1983 pour retrouver un tel taux de chômage.
Les analystes soulignent que le taux de chômage est un indicateur en retard et que sa hausse est en partie due à l'arrivée des jeunes sur le marché du travail.
Christopher Low, économiste chez FTN Financial, pense que le taux de chômage atteindra sans problème un pic à 10% ou 10,5%, voire 11%.
Tout en saluant la décélération des pertes d'emplois, la conseillère économique à la Maison blanche Christina Romer a estimé que le taux de chômage resterait élevé pendant un certain temps.
Le vice-président des Etats-Unis, Joseph Biden, a qualifié ces chiffres d'"encourageants", tout en soulignant qu'il faudrait encore attendre longtemps avant de sortir de la récession.
Les marchés ont eux réagi plutôt positivement, Wall Street et le dollar s'orientant à la hausse après avoir hésité.
"C'est une bonne nouvelle. Il fallait qu'à un moment, on se dirige vers la zone des 300.000 (suppressions de postes), parce que, soulignons-le, un nombre incroyable de gens ont déjà été licenciés", a commenté Kurt Karl, économiste chez Swiss Re. "On va continuer sans doute à s'améliorer sur ce front jusqu'à la fin de l'année."
Le patron du groupe de travail temporaire Adecco pour l'Amérique du Nord, Tig Gilliam, s'est montré plus pessimiste.
"Aucun signe ne montre que nous avons eu un tournant sur le marché du travail en Amérique du Nord", a-t-il déclaré.
Pour lui, le marché du travail mettra du temps avant de se stabiliser et il faudra attendre la fin 2009 pour qu'il n'y ait plus de pertes d'emplois.
Les chiffres de mai publiés vendredi viennent conforter de récents indicateurs montrant une amélioration économique et notamment l'amélioration du moral des ménages et le chiffre des demandes hebdomadaires d'indemnisation du chômage qui ont affiché la semaine dernière leur troisième semaine de baisse.
De nombreux économistes s'attendent à un redémarrage de la croissance économique au second semestre.
Le ralentissement des suppressions d'emplois est patent dans de nombreux secteurs. Dans le BTP, 59.000 postes ont été supprimés, au lieu de 180.000 en avril, sans doute grâce au plan de relance de 787 milliards de dollars du gouvernement Obama.
Dans les services, 120.000 emplois ont été éliminés, contre 230.000 en avril. Dans le secteur manufacturier en revanche, la situation reste préoccupante : la perte a été de 156.000 emplois en mai, reflet vraisemblable du dépôt de bilan de Chrysler, contre 154.000 en avril.
Dans l'éducation et la santé, les effectifs ont au contraire augmenté : +44.000 après une baisse de 13.000 le mois précédent.
Le secteur des loisirs a créé 3.000 postes le mois dernier après en avoir beaucoup supprimé.
Dans le secteur public, où 92.000 emplois avaient été créés en avril, la plupart pour les préparatifs du recensement de 2010, 7.000 places ont été supprimées en mai.
Depuis le début de la récession en décembre 2007, l'économie américaine a perdu six millions d'emplois.
Source: Reuters via Yahoo News
En outre, les chiffres des pertes d'emploi de mars et avril ont été révisés en baisse, respectivement à 652.000 (au lieu de 699.000) et 504.000 (au lieu de 539.000). En janvier, l'économie américaine avait perdu 741.000 emplois.
En revanche, le taux de chômage a atteint 9,4% de la population active le mois dernier, contre 9,2% attendu par le marché et 8,9% en avril. Il faut remonter à juillet 1983 pour retrouver un tel taux de chômage.
Les analystes soulignent que le taux de chômage est un indicateur en retard et que sa hausse est en partie due à l'arrivée des jeunes sur le marché du travail.
Christopher Low, économiste chez FTN Financial, pense que le taux de chômage atteindra sans problème un pic à 10% ou 10,5%, voire 11%.
Tout en saluant la décélération des pertes d'emplois, la conseillère économique à la Maison blanche Christina Romer a estimé que le taux de chômage resterait élevé pendant un certain temps.
Le vice-président des Etats-Unis, Joseph Biden, a qualifié ces chiffres d'"encourageants", tout en soulignant qu'il faudrait encore attendre longtemps avant de sortir de la récession.
Les marchés ont eux réagi plutôt positivement, Wall Street et le dollar s'orientant à la hausse après avoir hésité.
"C'est une bonne nouvelle. Il fallait qu'à un moment, on se dirige vers la zone des 300.000 (suppressions de postes), parce que, soulignons-le, un nombre incroyable de gens ont déjà été licenciés", a commenté Kurt Karl, économiste chez Swiss Re. "On va continuer sans doute à s'améliorer sur ce front jusqu'à la fin de l'année."
Le patron du groupe de travail temporaire Adecco pour l'Amérique du Nord, Tig Gilliam, s'est montré plus pessimiste.
"Aucun signe ne montre que nous avons eu un tournant sur le marché du travail en Amérique du Nord", a-t-il déclaré.
Pour lui, le marché du travail mettra du temps avant de se stabiliser et il faudra attendre la fin 2009 pour qu'il n'y ait plus de pertes d'emplois.
Les chiffres de mai publiés vendredi viennent conforter de récents indicateurs montrant une amélioration économique et notamment l'amélioration du moral des ménages et le chiffre des demandes hebdomadaires d'indemnisation du chômage qui ont affiché la semaine dernière leur troisième semaine de baisse.
De nombreux économistes s'attendent à un redémarrage de la croissance économique au second semestre.
Le ralentissement des suppressions d'emplois est patent dans de nombreux secteurs. Dans le BTP, 59.000 postes ont été supprimés, au lieu de 180.000 en avril, sans doute grâce au plan de relance de 787 milliards de dollars du gouvernement Obama.
Dans les services, 120.000 emplois ont été éliminés, contre 230.000 en avril. Dans le secteur manufacturier en revanche, la situation reste préoccupante : la perte a été de 156.000 emplois en mai, reflet vraisemblable du dépôt de bilan de Chrysler, contre 154.000 en avril.
Dans l'éducation et la santé, les effectifs ont au contraire augmenté : +44.000 après une baisse de 13.000 le mois précédent.
Le secteur des loisirs a créé 3.000 postes le mois dernier après en avoir beaucoup supprimé.
Dans le secteur public, où 92.000 emplois avaient été créés en avril, la plupart pour les préparatifs du recensement de 2010, 7.000 places ont été supprimées en mai.
Depuis le début de la récession en décembre 2007, l'économie américaine a perdu six millions d'emplois.
Source: Reuters via Yahoo News
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