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06/09/2010 - 12:05

Madrid ne croit pas en une trêve de l'ETA

Les autorités espagnoles n'ont aucune confiance en la trêve annoncée par les séparatistes basques de l'ETA et entendent continuer à pourchasser ses membres, a déclaré lundi le ministre espagnol de l'Intérieur. Alfredo Perez Rubalcaba a souligné que le gouvernement ne négociait pas avec l'ETA.



Madrid ne croit pas en une trêve de l'ETA
Madrid ne croit pas en une trêve de l'ETA
Les autorités espagnoles n'ont aucune confiance en la trêve annoncée par les séparatistes basques de l'ETA et entendent continuer à pourchasser ses membres, a déclaré lundi le ministre espagnol de l'Intérieur. Alfredo Perez Rubalcaba a souligné que le gouvernement ne négociait pas avec l'ETA. Dans une vidéo remise dimanche au journal basque Gara et à la BBC, le groupe armé annonce que la décision "de ne pas commettre d'attaques a été prise il y a plusieurs mois déjà" et se dit prêt "à enclencher le processus démocratique". Pour Alfredo Perez Rubalcaba, cette annonce pourrait constituer de la part de l'ETA une tentative pour réintégrer sa branche politique, Batasuna, dans le jeu électoral à l'approche des élections municipales de 2011. "Ce pourrait être une stratégie des petits pas. (Batasuna) doit bien comprendre une chose: ou bien il rompt définitivement avec l'ETA, ou bien il convainc (l'ETA) de renoncer définitivement à la violence", a déclaré le ministre de l'Intérieur, qui met en exergue la fragilité des séparatistes. "Cette annonce a clairement pour objet de masquer leur faiblesse, car s'ils ne cachent pas leur faiblesse, ils subiront de la part de leur base une pression grandissante pour déposer les armes", a-t-il ajouté sur l'antenne de la chaîne TVE1. Le caractère imprécis du communiqué vidéo des Etarras est interprété par certains commentateurs espagnols comme le signe que le mouvement lui-même ne sait plus vraiment que faire. "Tout tend à montrer qu'ETA essaie de gagner du temps par ce cessez-le-feu, du temps pour décider de son avenir", estime Luis Aizpeolea, du quotidien El Pais. L'ETA, qui a pris les armes dans les années 60, est tenue responsable de 850 décès. Le dernier homicide imputé aux clandestins remonte au mois de mars dernier, avec la mort d'un policier français tué à Dammarie-les-Lys, près de Paris. Mais l'organisation séparatiste a été affectée ces dernières années par plusieurs coups de filet retentissants qui ont affaibli sa hiérarchie et ses structures. Au cours du premier semestre, les polices espagnole et française ont procédé à 62 arrestations dans la mouvance séparatiste basque. Fin février, Ibon Gogeascoechea, présenté par Madrid comme le chef militaire de l'ETA et son plus haut responsable, a été arrêté dans l'ouest de la France, dans un gîte rural du département de l'Orne, en compagnie de deux autres responsables du mouvement. Recherché pour avoir tenté d'assassiner le roi Juan Carlos en 1997, il était alors le cinquième dirigeant d'ETA capturé depuis 2008.(reuters)

Seule à plus de 30 ans en Irak, après sept ans de guerre
A 38 ans, Nidal Haidar, couturière à Bagdad, a renoncé à toute perspective de mariage. Conséquence de la guerre, de plus en plus d'Irakiennes sont célibataires à plus de 30 ans, après sept ans d'un conflit sanglant, qui a coûté la vie à de nombreux jeunes gens et déchiré le tissu social. Dans cette société conservatrice, les femmes doivent avoir trouvé un époux à l'adolescence ou dans les premières années qui suivent leurs vingt ans. Les célibataires de plus de 30 ans sont elles confrontées à de lourdes restrictions. En général, elles doivent continuer à loger avec leurs parents ou d'autres proches. Si elles ne vivent pas dans l'aisance, n'ont ni formation ni travail, leurs proches les tiennent souvent dans la servitude. Nettoyage, lessive, cuisine ou garde des enfants deviennent alors leur quotidien. Les occasions de travailler sont limitées. Au travail ou en public, elles sont souvent considérées comme vulnérables, sans la protection d'un mari. Certaines ne quittent pratiquement jamais leur maison. "Je sors rarement", souligne ainsi Nidal Haidar. La jeune femme, qui possède un diplôme de fin d'études secondaires, peut au moins gagner sa vie et rester active grâce à son entreprise de couture. Avec cinq de ses six soeurs, âgées de 23 à 40 ans, toujours célibataires, elle vit avec ses parents à Sadr City, quartier chiite de l'est de Bagdad, théâtre de certains des plus violents affrontements de rue durant la guerre en Irak."Les sept dernières années de combat ont tué toutes les chances que j'avais de me marier. Je ne pense plus au mariage", dit-elle. Etre célibataire à plus de 30 ans était déjà fréquent en Irak avant la guerre, notamment en raison du conflit avec l'Iran dans les années 1980. Mais le nombre de femmes dans cette situation aurait augmenté de façon significative depuis 2003. Outre les jeunes gens tués dans les violences, des centaines de milliers d'Irakiens, dont nombre d'hommes en âge de combattre, ont fui le pays. De même, attentats-suicide à la bombe, crimes intercommunautaires, et échanges de tirs ont fait éclater le réseau social. Les habitants craignant de sortir de chez eux, les jeunes gens ont peu de chances de rencontres. Les visites aux familles, occasion traditionnellement offerte aux hommes de rencontrer leur future épouse, sont devenues rares au plus fort des violences, tandis que les incidents entre chiites et sunnites ont entraîné une diminution des unions entre membres des deux communautés. Les maux économiques ont également empêché nombre de jeunes gens de s'engager dans les lourdes dépenses traditionnellement effectuées pour les cérémonies de mariage. A 39 ans et sans emploi, Fayhaa Jalil rêve toujours d'avoir sa propre famille. Mais cette femme, qui vit avec son frère et sa famille dans le quartier Jihad dans l'ouest de la capitale, se dit "réaliste". Dans sa rue, peu des maisons sont occupées. Ailleurs, tout le monde a fui les violences entre chiites et sunnites. "Qui me verra si je n'ai pas de voisins?", demande-t-elle en se plaignant de son quotidien. "Ma belle-soeur me persécute et me traite comme une domestique". A la tête d'une organisation non gouvernementale s'occupant des femmes à Bagdad, Jinan Moubarak observe que les problèmes auxquels les célibataires sont confrontées reçoivent peu d'attention à l'heure où le gouvernement se concentre sur l'aide aux centaines de milliers d'autres femmes devenues veuves suite aux différents conflits. "Les femmes célibataires sont constamment harcelées au travail et à la maison en raison de la perception de leur vulnérabilité", dit-elle. "Elles sont aussi exploitées par leur famille". Si Jinan Moubarak soutient prudemment une proposition gouvernementale de verser une somme d'argent aux hommes épousant une femme de plus de 35 ans, elle reconnaît le danger d'une telle politique. "Les femmes ne sont pas des marchandises à vendre, il doit y avoir des garanties de bonnes intentions de la part des hommes si nous donnons notre accord". Pour encourager le mariage en ces temps de difficultés économiques, autorités et oeuvres caritatives organisent souvent des mariages collectifs, sans frais pour les couples dans l'incapacité de financer des fêtes privées, et leur offrent des cadeaux. Mais Hanaa Adwar, autre militante des droits des femmes, considère que de tels gestes ne résoudront pas les problèmes plus profonds des femmes célibataires. "La véritable solution réside dans la sécurité, la renaissance de l'économie et la lutte contre le chômage", estime-t-elle. Certaines femmes célibataires ont délibérément choisi de privilégier leur carrière, comme Lina Hameed Ali, enseignante d'anglais âgée de 32 ans. "Je préfère une carrière couronnée de succès qu'un mariage qui ne fonctionne pas", explique cette chiite qui a rejeté trois propositions de mariage.(AP)

Source: Yahoo Actualités

Victor Nouioua



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