"L'une des choses que je veux faire, c'est accélérer la mise sur le marché des médicaments génériques", a dit le président américain lors d'une réunion dans une école de Portsmouth.
Il a aussi dénoncé les compagnies d'assurance qui, a-t-il dit, prennent les Américains "en otages" en réduisant l'éventail des risques couverts ou en réclamant des primes trop élevées.
"Je pense que ce n'est pas bien: cela met des familles et des entreprises en faillite et c'est pourquoi je ferai adopter la réforme de l'assurance santé en 2009", a martelé le chef de l'exécutif.
Un millier de personnes s'étaient rassemblées dans une rue conduisant à l'établissement où se tenait la réunion.
D'un côté de la rue, des partisans de la réforme scandaient "Yes, we can!" et agitaient des pancartes proclamant "Les compagnies d'assurance sont ennemies du changement" et "Tous les Américains ont droit à des soins abordables".
En face, des adversaires brandissaient des banderoles affirmant "Touche pas à mon système de santé" et "A la trappe, le plan santé d'Obama".
A l'intérieur de la salle, Obama a réclamé un débat respectueux et, au début de la réunion, les quelque 2.000 personnes présentes l'ont ovationné. "Si nous sommes en désaccord, soyons-le sur des choses réelles, pas sur des déformations fantaisistes qui ne présentent pas la moindre similitude avec ce qui est vraiment proposé", a demandé le président américain.
Le débat de plus en plus acrimonieux sur la réforme de l'assurance santé a fait baisser la cote de popularité du chef de l'Etat.
Il a accusé ses détracteurs d'utiliser la peur comme argument et il a semblé faire allusion, sans la nommer, à l'ancien gouverneur de l'Alaska, Sarah Palin.
L'ex-candidate républicaine à la vice-présidence a affirmé que le projet du président démocrate permettrait à des bureaucrates de décider de mettre un terme à la vie de personnes âgées. Sarah Palin a déclaré la semaine dernière que la loi créerait des "comités de mort" gouvernementaux.
Le président a expliqué que la loi permettrait de donner davantage d'informations sur les soins en fin de vie et que la paternité de cette idée revenait au sénateur républicain Johnny Isakson.
Il a ajouté que le plan démocrate constituerait une amélioration par rapport au système actuel qui, a-t-il dit, permet aux compagnies d'assurance de rationner les soins.
L'atmosphère a été beaucoup plus sereine avec Obama que lors d'autres réunions d'information menés par des parlementaires démocrates. Le jour-même à Lebanon, en Pennsylvanie, des électeurs s'en sont ainsi pris vivement au sénateur démocrate Arlen Specter en dénonçant le coût élevé du plan et les risques d'intrusion du gouvernement dans leur compte en banque.
La réforme vise à assurer une couverture médicale à près de 46 millions d'Américains qui en sont actuellement privés. Elle s'efforce de réguler les dépenses de santé ainsi que les pratiques des compagnies d'assurance.
Les républicains y voient une main-mise du gouvernement sur le système de santé de nature à augmenter le déficit public alors que les Etats-Unis sont confrontés à une récession sans précédent depuis la crise des années 1930.
Source: Reuters via Yahoo News
Il a aussi dénoncé les compagnies d'assurance qui, a-t-il dit, prennent les Américains "en otages" en réduisant l'éventail des risques couverts ou en réclamant des primes trop élevées.
"Je pense que ce n'est pas bien: cela met des familles et des entreprises en faillite et c'est pourquoi je ferai adopter la réforme de l'assurance santé en 2009", a martelé le chef de l'exécutif.
Un millier de personnes s'étaient rassemblées dans une rue conduisant à l'établissement où se tenait la réunion.
D'un côté de la rue, des partisans de la réforme scandaient "Yes, we can!" et agitaient des pancartes proclamant "Les compagnies d'assurance sont ennemies du changement" et "Tous les Américains ont droit à des soins abordables".
En face, des adversaires brandissaient des banderoles affirmant "Touche pas à mon système de santé" et "A la trappe, le plan santé d'Obama".
A l'intérieur de la salle, Obama a réclamé un débat respectueux et, au début de la réunion, les quelque 2.000 personnes présentes l'ont ovationné. "Si nous sommes en désaccord, soyons-le sur des choses réelles, pas sur des déformations fantaisistes qui ne présentent pas la moindre similitude avec ce qui est vraiment proposé", a demandé le président américain.
Le débat de plus en plus acrimonieux sur la réforme de l'assurance santé a fait baisser la cote de popularité du chef de l'Etat.
Il a accusé ses détracteurs d'utiliser la peur comme argument et il a semblé faire allusion, sans la nommer, à l'ancien gouverneur de l'Alaska, Sarah Palin.
L'ex-candidate républicaine à la vice-présidence a affirmé que le projet du président démocrate permettrait à des bureaucrates de décider de mettre un terme à la vie de personnes âgées. Sarah Palin a déclaré la semaine dernière que la loi créerait des "comités de mort" gouvernementaux.
Le président a expliqué que la loi permettrait de donner davantage d'informations sur les soins en fin de vie et que la paternité de cette idée revenait au sénateur républicain Johnny Isakson.
Il a ajouté que le plan démocrate constituerait une amélioration par rapport au système actuel qui, a-t-il dit, permet aux compagnies d'assurance de rationner les soins.
L'atmosphère a été beaucoup plus sereine avec Obama que lors d'autres réunions d'information menés par des parlementaires démocrates. Le jour-même à Lebanon, en Pennsylvanie, des électeurs s'en sont ainsi pris vivement au sénateur démocrate Arlen Specter en dénonçant le coût élevé du plan et les risques d'intrusion du gouvernement dans leur compte en banque.
La réforme vise à assurer une couverture médicale à près de 46 millions d'Américains qui en sont actuellement privés. Elle s'efforce de réguler les dépenses de santé ainsi que les pratiques des compagnies d'assurance.
Les républicains y voient une main-mise du gouvernement sur le système de santé de nature à augmenter le déficit public alors que les Etats-Unis sont confrontés à une récession sans précédent depuis la crise des années 1930.
Source: Reuters via Yahoo News
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