Le Figaro
Le plan de Bercy pour limiter les préretraites
Le gouvernement annonce aujourd’hui le doublement de la taxation des préretraites d’entreprises et un dispositif contre les mises en retraite avant 65 ans.
LE PROJET de loi de financement de la Sécurité sociale, dont le gouvernement présente aujourd’hui les grandes lignes, mettra en application les premières mesures annoncées par Nicolas Sarkozy pour modifier certains comportements, tout en apportant de nouvelles ressources au régime général. Les préretraites d’entreprises supporteront une contribution de 50 % au lieu de 24,15 % actuellement. Les mises en retraite d’office avant 65 ans feront l’objet d’une taxe de 25 % en 2008, 50 % en 2009. La franchise de 50 centimes par boîte de médicament et acte paramédical, et de 2 euros sur les transports sanitaires, dans la limite de 50 euros par an est confirmée : les assurances complémentaires devraient être autorisées à les rembourser. Les médecins libéraux s’inquiètent des menaces qui pèsent sur la liberté d’installation, même si cela ne se fera qu’en concertation.
Le gouvernement annonce aujourd’hui le doublement de la taxation des préretraites d’entreprises et un dispositif contre les mises en retraite avant 65 ans.
LE PROJET de loi de financement de la Sécurité sociale, dont le gouvernement présente aujourd’hui les grandes lignes, mettra en application les premières mesures annoncées par Nicolas Sarkozy pour modifier certains comportements, tout en apportant de nouvelles ressources au régime général. Les préretraites d’entreprises supporteront une contribution de 50 % au lieu de 24,15 % actuellement. Les mises en retraite d’office avant 65 ans feront l’objet d’une taxe de 25 % en 2008, 50 % en 2009. La franchise de 50 centimes par boîte de médicament et acte paramédical, et de 2 euros sur les transports sanitaires, dans la limite de 50 euros par an est confirmée : les assurances complémentaires devraient être autorisées à les rembourser. Les médecins libéraux s’inquiètent des menaces qui pèsent sur la liberté d’installation, même si cela ne se fera qu’en concertation.
Libération
Marceau dans le vide
Au printemps 1944, Marcel Mangel fête ses 21 ans à Paris. Juif alsacien, il a passé la plus grande partie de la guerre réfugié à Limoges avec sa famille. Il y a étudié les arts déco et veut devenir peintre. Il a aussi rejoint la résistance et changé d’identité, choisissant pour patronyme le nom d’un général révolutionnaire, en souvenir d’un vers de Victor Hugo. Il suit des cours de théâtre chez Charles Dullin quand son père est déporté à Auschwitz. A son professeur Etienne Decroux, il présente quelques mois plus tard une pantomime qu’il a intitulée l’Assassin. «L’histoire d’un homme qui monte un escalier, un peu comme Raskolnikov…», se souviendra-t-il cinquante ans plus tard (1). Le verdict du maître est flatteur : «L’art du mime le conservera en jeunesse éternelle.»
Au printemps 1944, Marcel Mangel fête ses 21 ans à Paris. Juif alsacien, il a passé la plus grande partie de la guerre réfugié à Limoges avec sa famille. Il y a étudié les arts déco et veut devenir peintre. Il a aussi rejoint la résistance et changé d’identité, choisissant pour patronyme le nom d’un général révolutionnaire, en souvenir d’un vers de Victor Hugo. Il suit des cours de théâtre chez Charles Dullin quand son père est déporté à Auschwitz. A son professeur Etienne Decroux, il présente quelques mois plus tard une pantomime qu’il a intitulée l’Assassin. «L’histoire d’un homme qui monte un escalier, un peu comme Raskolnikov…», se souviendra-t-il cinquante ans plus tard (1). Le verdict du maître est flatteur : «L’art du mime le conservera en jeunesse éternelle.»
Le Monde
En Birmanie, le mouvement de protestation gagne du terrain malgré les arrestations
Quelque 100 000 personnes hostiles à la junte militaire birmane, emmenées par des moines bouddhistes, ont manifesté, lundi 24 septembre, à Rangoun. C'est la manifestation la plus massive, dans la plus grande ville du pays, depuis le soulèvement pro-démocratie avorté de 1988. Le cortège, parti de la pagode Shwedagon, a vu grossir ses rangs à mesure que des personnes rejoignaient les moines lors de leur passage dans les rues de Rangoun.
Finances publiques : l'Elysée et Matignon divergent sur l'économie
Moins de cinq mois après son élection à la présidence de la République, l'heure des comptes a sonné pour Nicolas Sarkozy. Le gouvernement doit adopter, mercredi 26 septembre en conseil des ministres, son projet de budget pour 2008, qui est de plus en plus difficile à tenir en raison du ralentissement de la croissance. Pis, il se confirme que les comptes de la sécurité sociale enregistreront en 2007 des pertes abyssales : 12 milliards d'euros environ.
Quelque 100 000 personnes hostiles à la junte militaire birmane, emmenées par des moines bouddhistes, ont manifesté, lundi 24 septembre, à Rangoun. C'est la manifestation la plus massive, dans la plus grande ville du pays, depuis le soulèvement pro-démocratie avorté de 1988. Le cortège, parti de la pagode Shwedagon, a vu grossir ses rangs à mesure que des personnes rejoignaient les moines lors de leur passage dans les rues de Rangoun.
Finances publiques : l'Elysée et Matignon divergent sur l'économie
Moins de cinq mois après son élection à la présidence de la République, l'heure des comptes a sonné pour Nicolas Sarkozy. Le gouvernement doit adopter, mercredi 26 septembre en conseil des ministres, son projet de budget pour 2008, qui est de plus en plus difficile à tenir en raison du ralentissement de la croissance. Pis, il se confirme que les comptes de la sécurité sociale enregistreront en 2007 des pertes abyssales : 12 milliards d'euros environ.
L'Humanité
Santé : le scandale des franchises
Sécurtié sociale
Cette nouvelle taxe imposée aux malades est la mesure emblématique du projet de budget présenté aujourd’hui. Avant la mobilisation du 29 septembre, la parole à sept personnalités.
Fillon prépare le terrain de la rigueur
Collége unique idéal à défendre.
Japon grande souffance sociale.
rugby Le XV de France bouge encore.
Le mime Marceau Pierrot au clair de lune.
« La pantomime est un art qui hyptnotise, c’est un langage universel » Marcel Marceau
Sécurtié sociale
Cette nouvelle taxe imposée aux malades est la mesure emblématique du projet de budget présenté aujourd’hui. Avant la mobilisation du 29 septembre, la parole à sept personnalités.
Fillon prépare le terrain de la rigueur
Collége unique idéal à défendre.
Japon grande souffance sociale.
rugby Le XV de France bouge encore.
Le mime Marceau Pierrot au clair de lune.
« La pantomime est un art qui hyptnotise, c’est un langage universel » Marcel Marceau
La Croix
Des assurances dépendance pour compléter la solidarité
Trois millions de Français sont déjà assurés contre le risque dépendance. Ce recours aux assurances privées, encouragé par Nicolas Sarkozy, constitue selon certains une remise en cause du principe de solidarité nationale.
En 2002, il y a eu la création de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA). Puis en 2005, l’instauration d’un jour travaillé supplémentaire, le lundi de Pentecôte. À chaque fois, les gouvernements Jospin et Raffarin ont affirmé sur un ton grave que ces réformes étaient nécessaires pour faire face durablement au problème de la dépendance.
Trois millions de Français sont déjà assurés contre le risque dépendance. Ce recours aux assurances privées, encouragé par Nicolas Sarkozy, constitue selon certains une remise en cause du principe de solidarité nationale.
En 2002, il y a eu la création de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA). Puis en 2005, l’instauration d’un jour travaillé supplémentaire, le lundi de Pentecôte. À chaque fois, les gouvernements Jospin et Raffarin ont affirmé sur un ton grave que ces réformes étaient nécessaires pour faire face durablement au problème de la dépendance.
Le Parisien/Aujourd'hui en France
SOCIAL.
Heures supplémentaires : la grande pagaille A une semaine de l'entrée en vigueur de la loi sur les heures sup, le décret d'application n'est toujours pas paru. Les directeurs des ressources humaines s'arrachent les cheveux. Tandis qu'apparaissent déjà de fortes inégalités entre salariés.
Comment le monde juge Sarkozy
Sur la scène internationale, le chef de l'Etat français a déjà ses partisans et ses détracteurs. Si les Anglo-Saxons apprécient le ton musclé du nouveau président, les pays fondateurs de l'Union européenne sont plus critiques à son égard.
EN VISITE pour deux jours à New York à l'occasion de l'assemblée générale de l'ONU, où il doit s'adresser demain à la quasi-totalité des dirigeants de la planète, Nicolas Sarkozy pourra vérifier s'il jouit encore d'un état de grâce... ou si son style hyperactif lasse, voire agace, ses pairs. Par rapport à un Chirac ronronnant dans ses dernières années de mandat, qui préférait jouer les « vieux sages » après avoir mené en 2003 sa croisade contre la guerre de Bush en Irak, Sarkozy a passé la vitesse démultipliée : « Il a relancé l'Europe en faisant adopter le traité simplifié, libéré les infirmières bulgares au bout de huit ans de captivité et il compte bien faire avancer le difficile dossier Ingrid Betancourt », assure sans complexe un proche du chef de l'Etat.
Heures supplémentaires : la grande pagaille A une semaine de l'entrée en vigueur de la loi sur les heures sup, le décret d'application n'est toujours pas paru. Les directeurs des ressources humaines s'arrachent les cheveux. Tandis qu'apparaissent déjà de fortes inégalités entre salariés.
Comment le monde juge Sarkozy
Sur la scène internationale, le chef de l'Etat français a déjà ses partisans et ses détracteurs. Si les Anglo-Saxons apprécient le ton musclé du nouveau président, les pays fondateurs de l'Union européenne sont plus critiques à son égard.
EN VISITE pour deux jours à New York à l'occasion de l'assemblée générale de l'ONU, où il doit s'adresser demain à la quasi-totalité des dirigeants de la planète, Nicolas Sarkozy pourra vérifier s'il jouit encore d'un état de grâce... ou si son style hyperactif lasse, voire agace, ses pairs. Par rapport à un Chirac ronronnant dans ses dernières années de mandat, qui préférait jouer les « vieux sages » après avoir mené en 2003 sa croisade contre la guerre de Bush en Irak, Sarkozy a passé la vitesse démultipliée : « Il a relancé l'Europe en faisant adopter le traité simplifié, libéré les infirmières bulgares au bout de huit ans de captivité et il compte bien faire avancer le difficile dossier Ingrid Betancourt », assure sans complexe un proche du chef de l'Etat.
La Tribune
Fonds monétaires : 20 milliards d'euros envolés en France
Les fonds monétaires dynamiques ont enregistré une décollecte de 11 milliards d'euros en France sur le seul mois d'août. De nombreux gérants français ont été affectés par ces retraits de capitaux. La crise de confiance des investisseurs s'est également propagée sur les fonds monétaires réguliers, qui ont perdu 6,5 milliards d'euros d'encours. Les investisseurs ont préféré se replier sur des actifs plus transparents comme les certificats de dépôts qui profitent de taux de rémunération très attractifs.
Les premiers budgets de l'ère Sarkozy
Le Premier ministre, François Fillon, a déclenché la controverse en déclarant vendredi " être à la tête d'un État en situation de faillite sur le plan financier ". Il a reçu hier soir le soutien de Jean-Claude Trichet, président de la BCE. C'est dans ce contexte qu'est présenté aujourd'hui le premier projet de loi de financement de la Sécurité sociale de la législature Sarkozy.
LBO et introductions dans la tourmente
Les fonds peinent à se financer. Conséquence : certains rachats de sociétés par recours à l'endettement sont remis en question, comme l'acquisition de Harman par KKR et Goldman Sachs.
Les fonds monétaires dynamiques ont enregistré une décollecte de 11 milliards d'euros en France sur le seul mois d'août. De nombreux gérants français ont été affectés par ces retraits de capitaux. La crise de confiance des investisseurs s'est également propagée sur les fonds monétaires réguliers, qui ont perdu 6,5 milliards d'euros d'encours. Les investisseurs ont préféré se replier sur des actifs plus transparents comme les certificats de dépôts qui profitent de taux de rémunération très attractifs.
Les premiers budgets de l'ère Sarkozy
Le Premier ministre, François Fillon, a déclenché la controverse en déclarant vendredi " être à la tête d'un État en situation de faillite sur le plan financier ". Il a reçu hier soir le soutien de Jean-Claude Trichet, président de la BCE. C'est dans ce contexte qu'est présenté aujourd'hui le premier projet de loi de financement de la Sécurité sociale de la législature Sarkozy.
LBO et introductions dans la tourmente
Les fonds peinent à se financer. Conséquence : certains rachats de sociétés par recours à l'endettement sont remis en question, comme l'acquisition de Harman par KKR et Goldman Sachs.
Les Echos
Finances publiques : semaine test pour l'équipe Fillon
Le chef du gouvernement, François Fillon, a fustigé vendredi un Etat français « en situation de faillite ». Même s'il a précisé que c'était une « image », cela n'a pas suffi à éteindre la polémique, alors que le gouvernement présente, aujourd'hui, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et mercredi le projet de loi de Finances pour 2008. Reposant sur une hypothèse de croissance optimiste (2,25 %), le projet de budget devrait afficher un déficit autour de 41,5 milliards d'euros pour l'Etat, tandis que celui de la Sécurité sociale atteindra 8,9 milliards d'euros. L'opposition ne s'est pas privée d'exploiter les propos du Premier ministre.
L'Entretien du lundi : Michel Prada tire les leçons de la tourmente
Tensions autour de l'euro fort et du pétrole cher
La polémique enfle autour de l'euro fort. La monnaie européenne a atteint un nouveau record, franchissant 1,41 dollar vendredi, et les exportateurs européens, comme certains politiques, s'inquiètent de son impact économique et commercial. Face à Nicolas Sarkozy, qui exhorte la Banque centrale européenne d'abaisser ses taux, le président de la BCE, soutenu notamment par Angela Merkel, a fermement défendu l'indépendance de l'institution.
Le chef du gouvernement, François Fillon, a fustigé vendredi un Etat français « en situation de faillite ». Même s'il a précisé que c'était une « image », cela n'a pas suffi à éteindre la polémique, alors que le gouvernement présente, aujourd'hui, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et mercredi le projet de loi de Finances pour 2008. Reposant sur une hypothèse de croissance optimiste (2,25 %), le projet de budget devrait afficher un déficit autour de 41,5 milliards d'euros pour l'Etat, tandis que celui de la Sécurité sociale atteindra 8,9 milliards d'euros. L'opposition ne s'est pas privée d'exploiter les propos du Premier ministre.
L'Entretien du lundi : Michel Prada tire les leçons de la tourmente
Tensions autour de l'euro fort et du pétrole cher
La polémique enfle autour de l'euro fort. La monnaie européenne a atteint un nouveau record, franchissant 1,41 dollar vendredi, et les exportateurs européens, comme certains politiques, s'inquiètent de son impact économique et commercial. Face à Nicolas Sarkozy, qui exhorte la Banque centrale européenne d'abaisser ses taux, le président de la BCE, soutenu notamment par Angela Merkel, a fermement défendu l'indépendance de l'institution.
L'Equipe
RÉCUPÉRATION PHYSIQUE ET MENTALE
«Je pense que cette équipe de France a tout ce qu'il faut pour aller au bout», assène Olivier Merle. Pour l'ancien international, les Français n'ont rien à envier aux autres sur les plans du talent et du physique. C'est dans la préparation mentale et la récupération que tout doit se passer pour espérer aller au bout.
BASKET - ChE (F) - 1er tour - La France entame son Euro en Italie face à la Grèce (18h). Les filles partent avec le même objectif que les garçons : rester en course pour les JO 2008. Atteindre les demi-finales permettrait d'y parvenir.
AUTO/MOTO - MotoGP - Sacré champion du monde de la catégorie reine à trois courses de la fin, le premier titre mondial de sa carrière, le jeune Australien Casey Stoner réalise enfin le rêve de toute une vie, de toute une famille.
TENNIS - ATP - Bombay - Pour son premier match depuis l'US Open, Richard Gasquet remporte une victoire convaincante sur le Belge Kristof Vliegen (6-1, 6-2). Mathieu, Santoro ou encore Benneteau sont également en lice.
FOOTBALL - Ligue 1 - Marseille - Même si Pape Diouf a déclaré samedi vouloir prendre un peu de temps pour agir, le quotidien l'Equipe assure que la décision d'écarter Emon a déjà été prise. En attendant son successeur...
«Je pense que cette équipe de France a tout ce qu'il faut pour aller au bout», assène Olivier Merle. Pour l'ancien international, les Français n'ont rien à envier aux autres sur les plans du talent et du physique. C'est dans la préparation mentale et la récupération que tout doit se passer pour espérer aller au bout.
BASKET - ChE (F) - 1er tour - La France entame son Euro en Italie face à la Grèce (18h). Les filles partent avec le même objectif que les garçons : rester en course pour les JO 2008. Atteindre les demi-finales permettrait d'y parvenir.
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