Un autre militaire français, un caporal-chef, a été grièvement blessé dans l'embuscade, qui a eu lieu dans la province de Logar, à une trentaine de km au sud de Kaboul, a déclaré à l'AFP le porte-parole des forces françaises en Afghanistan, le lieutenant-colonel Jérôme Salle.
L'officier tué, un capitaine, appartenait au 35e régiment d'artillerie parachutiste de Tarbes (sud-ouest de la France), a annoncé le ministère de la Défense à Paris.
"Un brigadier-chef appartenant à la même unité a été gravement blessé et un interprète afghan a également trouvé la mort dans cet incident", a précisé le ministère dans un communiqué.
Tous trois participaient à une "patrouille motorisée avec une section de l'armée nationale afghane" dont ils assuraient la formation.
"Un des véhicules a sauté, probablement sur un engin explosif improvisé (IED)", a expliqué le lieutenant-colonel Salle à Kaboul.
"Puis la patrouille a été prise sous le feu des insurgés", a-t-il ajouté.
Le chef de la police locale, Mostafa Muhsini, a assuré à l'AFP que l'explosion de l'engin avait été commandée à distance au passage du convoi par un homme qui se cachait derrière un mur.
Deux avions A 10 de l'armée américaine, spécialisés dans l'appui aérien des troupes au sol, et un hélicoptère d'attaque américain Appache sont intervenus, tout comme deux forces de réaction rapide terrestre, américaine et afghane, et leur intervention a mis fin à l'embuscade, a précisé l'état-major des armées à Paris.
Le président français Nicolas Sarkozy a aussitôt fait part de sa "vive émotion", réaffirmé son "soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes". Lors d'une conférence de presse à Koweit, où il est en visite, il a dit "la très vive émotion de la France" et s'est associé "à la douleur de la famille". Dans un autre communiqué, le ministre de la Défense Hervé Morin "s'incline avec émotion devant le sacrifice de cet officier et de son interprète morts au combat".
Le 22 novembre 2008, un adjudant de 32 ans avait été tué par l'explosion d'une mine à une dizaine de kilomètres au sud de Kaboul. Il s'agissait du premier mort français en Afghanistan depuis l'embuscade d'Uzbeen, dans laquelle dix militaires avaient été tués le 18 août.
Le décès de mercredi porte à 25 le nombre de militaires français morts en Afghanistan depuis l'arrivée des premiers contingents en janvier 2002.
La France entretient quelque 2.800 soldats en Afghanistan au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) de l'Otan. Quelque 300 d'entre eux participent à la formation de l'armée afghane.
Les talibans, chassés du pouvoir fin 2001 par une coalition internationale emmenée par les Etats-Unis, ont intensifié leur insurrection ces deux dernières années, frappant jusqu'au coeur de la capitale Kaboul pourtant très protégée par les forces afghanes et étrangères.
Mercredi, trois attaques lancées en deux minutes dans la capitale par des kamikazes talibans contre des bâtiments officiels, dont deux ministères, ont fait au moins 26 morts, des civils pour l'essentiel, et 55 blessés.
Source: Yahoo News
L'officier tué, un capitaine, appartenait au 35e régiment d'artillerie parachutiste de Tarbes (sud-ouest de la France), a annoncé le ministère de la Défense à Paris.
"Un brigadier-chef appartenant à la même unité a été gravement blessé et un interprète afghan a également trouvé la mort dans cet incident", a précisé le ministère dans un communiqué.
Tous trois participaient à une "patrouille motorisée avec une section de l'armée nationale afghane" dont ils assuraient la formation.
"Un des véhicules a sauté, probablement sur un engin explosif improvisé (IED)", a expliqué le lieutenant-colonel Salle à Kaboul.
"Puis la patrouille a été prise sous le feu des insurgés", a-t-il ajouté.
Le chef de la police locale, Mostafa Muhsini, a assuré à l'AFP que l'explosion de l'engin avait été commandée à distance au passage du convoi par un homme qui se cachait derrière un mur.
Deux avions A 10 de l'armée américaine, spécialisés dans l'appui aérien des troupes au sol, et un hélicoptère d'attaque américain Appache sont intervenus, tout comme deux forces de réaction rapide terrestre, américaine et afghane, et leur intervention a mis fin à l'embuscade, a précisé l'état-major des armées à Paris.
Le président français Nicolas Sarkozy a aussitôt fait part de sa "vive émotion", réaffirmé son "soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes". Lors d'une conférence de presse à Koweit, où il est en visite, il a dit "la très vive émotion de la France" et s'est associé "à la douleur de la famille". Dans un autre communiqué, le ministre de la Défense Hervé Morin "s'incline avec émotion devant le sacrifice de cet officier et de son interprète morts au combat".
Le 22 novembre 2008, un adjudant de 32 ans avait été tué par l'explosion d'une mine à une dizaine de kilomètres au sud de Kaboul. Il s'agissait du premier mort français en Afghanistan depuis l'embuscade d'Uzbeen, dans laquelle dix militaires avaient été tués le 18 août.
Le décès de mercredi porte à 25 le nombre de militaires français morts en Afghanistan depuis l'arrivée des premiers contingents en janvier 2002.
La France entretient quelque 2.800 soldats en Afghanistan au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) de l'Otan. Quelque 300 d'entre eux participent à la formation de l'armée afghane.
Les talibans, chassés du pouvoir fin 2001 par une coalition internationale emmenée par les Etats-Unis, ont intensifié leur insurrection ces deux dernières années, frappant jusqu'au coeur de la capitale Kaboul pourtant très protégée par les forces afghanes et étrangères.
Mercredi, trois attaques lancées en deux minutes dans la capitale par des kamikazes talibans contre des bâtiments officiels, dont deux ministères, ont fait au moins 26 morts, des civils pour l'essentiel, et 55 blessés.
Source: Yahoo News
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