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Fondamantaux et histoire du Communisme

Il y a 90 ans, le 25 octobre 1917, la Russie bouleversait l'Histoire par le socialisme, le XXème siècle venait de naître. Une nouvelle génération partait à la conquête du ciel - troisième partie la Révolution d'Octobre 1917



I - L'insurrection:

En octobre, Lénine considère que le moment est venu d'en finir avec la situation de double pouvoir. Les débats au sein du Comité central du Parti bolchévik afin que celui-ci organise une insurrection armée et prenne le pouvoir sont vifs, certains considérant qu'il faut encore attendre et agir en accord avec d'autres formations révolutionnaires.

Mais Lénine l'emporte et après avoir résisté, le Comité approuve et organise l’insurrection, qui doit se tenir juste avant l'ouverture du IIe congrès des soviets, lequel doit se réunir le 25 octobre.

L'insurrection éclate dans la nuit du 24 au 25 octobre, ce qui correspond à la nuit du 6 au 7 novembre du calendrier moderne. Un Comité militaire révolutionnaire composé d’ouvriers armés, de soldats et de marins est créé et prépare l'insurrection : prise d’assaut des points stratégiques de la ville : le Palais d'hiver, siège du Gouvernement provisoire. Le 7 novembre 1917, les dirigeants bolcheviks lancent leurs partisans dans un soulèvement à Petrograd (alors capitale de la Russie) contre le gouvernement provisoire dirigé par Kerensky.

Les évènements à Petrograd se déroulent presque sans effusion de sang : les bolcheviks parviennent à prendre les symboles gouvernementaux sans résistance avant de lancer un assaut final sur le Palais d'hiver.

Ce dernier, défendu par un millier de soldats (dont un bataillon féminin), cède après un assaut confus où soldats et gardes rouges tirent en l'air, au prix limité de six morts. Les films officiels tournés plus tard montrèrent ces évènements sous un angle héroïque, bien que dans la réalité les insurgés n'eurent à faire face qu'à une faible résistance.

En effet, parmi les troupes cantonnées dans la capitale, seuls quelques bataillons d'élèves officiers (« junkers ») soutiennent le gouvernement provisoire, l'immense majorité des régiments se prononçant pour le soulèvement ou se déclarant neutres dans le conflit entre les soviets et le gouvernement provisoire. Pendant que se déroulaient les évènements, les tramways continuaient à circuler et les théâtres à jouer. Un des évènements les plus décisifs du XXe siècle avait lieu sans que grand monde ne s'en rende compte.

Lire la suite dans le Blog de Nicolas Maury, en pièce jointe ci dessous:
Blog Communiste
Rédigé par Blog Communiste le Lundi 5 Novembre 2007 à 18:14
Dimanche 21 Octobre 2007 - 13:29

Fondamantaux et histoire du Communisme

Le Parti communiste français (PCF) est un parti politique français de gauche, fondé en décembre 1920 au Congrès de Tours, lors de la scission de la SFIO. L'organe officiel du Parti a longtemps été le journal L'Humanité qui lui est désormais structurellement indépendant. Son siège est situé Place du Colonel-Fabien à Paris, dans un bâtiment de béton du célèbre architecte brésilien Oscar Niemeyer.


le PCF et l'Internationale Ouvrière

A l'origine du PCF que nous connaissons aujourd'hui, il ya L'Internationale ouvrière qui fut fondée, à l'initiative notamment de Friedrich Engels, par les partis socialistes d'Europe lors du Congrès de Paris en juillet 1889 ; elle est aussi connue sous le nom de Deuxième Internationale.

Certains anarchistes furent présents à ce congrès, réclamant le groupement des travailleurs en lutte essentiellement sur le terrain économique, et rejetant la division politique, mais ils en furent exclus pour les raisons de divergence tactique claires.

Se basant, comme la Première Internationale, sur le constat de la lutte des classes, la Deuxième Internationale milite jusqu'au début du XXe siècle sur les bases du marxisme. Mais certains courants se développent à la droite de l'Internationale, prêchant l'abandon du principe selon lequel « l'émancipation des travailleurs doit être l'œuvre des travailleurs eux-mêmes » (principe révolutionnaire qui était celui de la Première Internationale) et recommandant de privilégier le parlementarisme (réformisme). En 1904, le congrès donne cependant raison au révolutionnaire Jules Guesde contre le réformiste Jean Jaurès, choix inverse de celui des élections qui donnent 31 députés à Jaurès et 12 à Guesde.

Après le déclenchement de la Première Guerre mondiale, les leaders socialistes (à l'exception des Russes et des Serbes), votèrent les crédits militaires demandés par les gouvernements bourgeois. Les militants fidèles à l'internationalisme et au pacifisme dénoncent ce reniement de la majorité, et militent contre la guerre - ce qui leur vaut souvent d'être exclus de la Deuxième Internationale (c'est le cas par exemple de Rosa Luxemburg et de Karl Liebknecht en Allemagne). Ces militants hostiles à la guerre sont alors appelés communistes, par opposition à leurs ex-camarades socialistes. Durant le conflit, deux conférences, celle de Zimmerwald et surtout celle de Kienthal, ont réuni les militants de la gauche de l'Internationale (souvent communistes), parfois exclus, pour s'opposer à la guerre et aux "socialistes" la soutenant.

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Blog Communiste
Rédigé par Blog Communiste le Dimanche 21 Octobre 2007 à 13:29