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Les autorités tchadiennes intimident, harcèlent et arrêtent sans mandat des journalistes qui critiquent la guerre civile qui fait rage dans l'est du pays limitrophe du Darfour soudanais, estime Amnesty International.


Tchad: N'djamena harcéle les journalistes qui critiquent la guerre civile Il est de notoriété publique, qu'Idriss Déby le ci devant président du Tchad, tente l'impossible pour empêcher les journalistes de prendre contact avec le Colonel Fizani chef du commandement unifié des forces rebelles du Tchad. Déby se bat comme un beau diable pour qu'il ne soit pas constaté qu'il affame la population occupant le zone rebelle. Barricadé derrière l'armée française, celui dont les tchadiens ne veulent pas, ne tient pas à ce que son action génocidaire soit révélée aux yeux des médias. Ci dessous une dépêche qui le confirme...

N'DJAMENA (Reuters) - Les autorités tchadiennes intimident, harcèlent et arrêtent sans mandat des journalistes qui critiquent la guerre civile qui fait rage dans l'est du pays limitrophe du Darfour soudanais, estime Amnesty International.

Dans un rapport publié lundi énumérant les récents cas d'arrestations et de harcèlement par les autorités, l'ONG de défense des droits de la personne affirme que des représentants de médias tchadiens couvrant le conflit sont accusés par le pouvoir d'être des "ennemis de l'Etat" et d'éprouver de la sympathie pour les mouvements rebelles.

Depuis plus de deux ans, divers groupes insurgés se livrent à une guerre de mouvement contre l'armée du président Idriss Déby à l'occasion d'un conflit intérieur lié aux violences qui ravagent depuis 2003 le Darfour voisin. En octobre, les belligérants et le gouvernement de N'Djamena avaient signé un accord de réconciliation qui a, depuis, volé en éclats.

"Des journalistes tchadiens sont l'objet d'actes d'intimidation, de harcèlement et d'arrestation sans mandat", affirme Tawanda Hondora, directeur adjoint du programme Afrique d'AI.

"Il est clair que le gouvernement tchadien se sent de plus en plus menacé par une couverture indépendante de sa gestion d'un conflit avec l'opposition armée, particulièrement dans l'est du Tchad, et fait rejaillir sa nervosité sur les médias nationaux".

Les autorités tchadiennes n'ont, pour le moment, pas réagi.

Pascal Flertcher, version française Jean-Loup Fiévet
Mardi 22 Janvier 2008 - 02:22
El Hassan Samrak

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