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Nicolas Maury Militant PCF Istres






 



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Au cœur du mouvement révolutionnaire, les Soviets (assemblées locales - ou Conseils en russe - d'ouvriers, de paysans et de soldats), deviennent une puissance politique. Face aux trahisons répétées des forces politiques issues de la révolution bourgeoise de Février 1917, les soviets, dont le pouvoir populaire est sans égal dans le pays, décident de placer les "Bolcheviques" (faction "majoritaire" du Parti ouvrier social-démocrate de Russie) à la tête de la futur Russie Soviétique


Le lendemain de la Révolution d'octobre 1917, les soviets proclamaient la Paix et le partage des terres
Le Gouvernement provisoire russe et son éphémère République russe est renversé le 25 octobre 1917 par la décision du 1er congrès des Soviets des députés ouvriers et soldats de Russie.

Une salve à blanc du croiseur Aurora à Petrograd donne le signal du renversement du pouvoir bourgeois et dans la nuit du 25 au 26 octobre 1917, les bolcheviques s'emparent du Palais d'Hiver, siège du Gouvernement provisoire. En une nuit, la révolution d'Octobre venait de triompher. Les russes las de la guerre et des renoncements des forces bourgeoises ont placé les bolcheviques conduits par Vladimir Ilitch Oulianov Lénine à la tête du pouvoir révolutionnaire.

Rapidement ce nouveau pouvoir décide de tenir ses promesses et lance une séries de décrets qui seront adoptés lors du Deuxième congrès des Soviets des députés ouvriers et soldats de Russie, le lendemain de la prise du Palais d'hiver.

Sous le mot d'ordre "Aux ouvriers, aux soldats et aux paysans !" s'ouvre ce Deuxième congrès et proclame que "le Gouvernement provisoire est renversé". Le congrès décrète que "tout le pouvoir sur le plan local passe aux Soviets des députés ouvriers, soldats et paysans, qui doivent assurer un ordre authentiquement révolutionnaire".

Soldats, manifestez une opposition active au kornilovien Kérenski ! Soyez sur vos gardes !
Cheminots, arrêtez tous les trains militaires que kérenski envoie sur Pétrograd !
Soldats, ouvriers, employés, - le sort de la révolution et le sort de la paix démocratique sont entre vos mains !

Vive la révolution !

Le lendemain de la Révolution d'octobre 1917, les soviets proclamaient la Paix et le partage des terres
Décret sur la paix

Le décret sur ​​la paix est le premier décret du nouveau pouvoir bolchevique. Il veut mettre un terme à de longues années de guerre.

« Le Gouvernement ouvrier et paysan, créé par la révolution des 24 et 25 octobre et s'appuyant sur les Soviets des députés ouvriers, soldats et paysans, propose à tous les peuples belligérants et à leurs gouvernements d'entamer des pourparlers immédiats en vue d'une paix juste et démocratique.

La paix juste ou démocratique, dont a soif l'écrasante majorité des classes ouvrières et laborieuses, épuisées, harassées, martyrisées par la guerre, dans tous les pays belligérants - la paix qu'exigent de la façon la plus résolue et la plus instante les ouvriers et les paysans russes depuis le renversement de la monarchie tsariste, - cette paix, le gouvernement, estime qu'elle ne peut être qu'une paix immédiate, sans annexions (c'est-à-dire sans mainmise sur les terres étrangères, sans rattachement par la force de nationalités étrangères) et sans contributions de guerre.

Telle est la paix dont le gouvernement de la Russie propose la conclusion immédiate à tous les peuples belligérants ; il se montre disposé à faire sur-le-champ, sans le moindre délai, toutes les démarches décisives, jusqu'à la ratification définitive de toutes les conditions de cette paix par les assemblées plénipotentiaires des représentants désignés par les peuples de tous les pays et de toutes les nations.

Par annexions ou conquêtes de terres étrangères, le gouvernement entend, conformément à la conscience du droit qu'ont les démocraties en général et les classes laborieuses en particulier, tout rattachement à un Etat grand ou puissant d'une nationalité petite ou faible, si l'accord et le désir de cette nationalité n'ont pas été exprimés avec précision, avec clarté et de plein gré, indépendamment de l'époque où ce rattachement par la force a été réalisé, indépendamment aussi du degré de développement ou de l'état arriéré de la nation rattachée par la force ou, maintenue pur la force dans les frontières d'un Etat donné. Indépendamment, enfin, du fait que cette nation se trouve en Europe on dans de lointains pays d'outre-mer.

Si une nation est maintenue par la force dans les frontières d'un Etat donné, si, malgré le désir exprimé de sa part - peu importe que ce soit exprimé dans la presse, dans des assemblées populaires, dans les résolutions des partis ou dans des émeutes et des soulèvements contre le joug national, - on ne lui accorde pas le droit de trancher par un vote libre, sans la moindre contrainte, après l'évacuation totale de l'armée de la nation à laquelle elle est rattachée ou en général d'une nation plus forte, la question des formes du son existence politique, alors son rattachement est une annexion, c'est-à-dire une conquête et un acte de violence.

Poursuivre cette guerre pour savoir comment partager entre les nations fortes et riches les peuples faibles qu'elles ont conquis. c'est, selon le gouvernement, le plus grand des crimes contre l'humanité ; et il se déclare solennellement résolu à signer immédiatement des conditions de paix qui mettront fin à cette guerre, conditions déjà indiquées d'égalité et de justice pour tous les peuples sans exception !

En même temps, le gouvernement déclare qu'il ne considère pas le moins du monde ces conditions de paix comme un ultimatum, c'est-à-dire qu'il est d'accord pour examiner toutes les autres conditions de paix et insiste seulement sur une proposition de paix aussi rapide que possible, émanant d'un quelconque pays belligérant ; il insiste aussi pour que la clarté soit complète, pour que soient absolument exclus toute équivoque et tout secret, lors de la proposition de paix.

Le gouvernement abolit la diplomatie secrète et exprime de son côté la ferme intention de mener les pourparlers en pleine franchise, devant le peuple entier ; il procède immédiatement à la publication complète des traités secrets ratifiés ou conclus par le gouvernement des propriétaires fonciers et des capitalistes depuis février jusqu'au 23 octobre 1917. Ces traités, dans la mesure où ils visent, comme cela s'est produit dans la majorité des cas, à l'obtention de profits et de privilèges par les propriétaires fonciers et les capitalistes russes, au maintien ou à l'accroissement des annexions des Grands-Russes, sont annules immédiatement et sans condition par le gouvernement.

S'adressant aux gouvernements et aux peuples de tous les pays et leur proposant d'entamer ouvertement des pourparlers immédiats en vue de la conclusion de la paix, le gouvernement se déclare pour sa part prêt à mener ces pourparlers tant par messages écrits que par télégraphe, ou par des pourparlers entre les représentants des différents pays ou à une conférence de ces représentants. Pour faciliter ces pourparlers, le gouvernement désigne son représentant plénipotentiaire dans les pays neutres.

Le gouvernement propose à tous les gouvernements et aux peuples de tous les pays belligérants de conclure immédiatement un armistice, considérant pour sa part comme désirable que cet armistice soit conclu pour 3 mois au moins, c'est-à-dire pour une durée au cours de laquelle serait possible la conclusion définitive des pourparlers de paix avec la participation des représentants de tous les peuples et de toutes les nations sans exception, qui ont pris part à la guerre ou qui ont été forcés d'y prendre part, aussi bien que la convocation d'assemblées investies des pleins pouvoirs, formées des représentants désignés par les peuples de tous les pays, en vue d'une ratification définitive des conditions de paix.

Adressant cette proposition de paix aux gouvernements et aux peuples de tous les pays belligérants, le gouvernement provisoire des ouvriers et des paysans de Russie s'adresse aussi en particulier aux ouvriers conscients des trois nations les plus avancées de l'humanité et des Etats plus importants engagés dans la guerre actuelle : Angleterre, France et Allemagne. Les ouvriers de ces pays ont rendu les plus grands services à la cause du progrès et du socialisme : les magnifiques exemples du mouvement chartiste en Angleterre ; une série de révolutions historiques d'une importance majeure réalisées par le prolétariat français ; enfin la lutte héroïque contre la loi d'exception et un long effort de ténacité et de discipline, qui constitue un exemple pour les ouvriers du monde entier, effort tendant à former des organisations prolétariennes de masse en Allemagne. Tous ces exemples d'héroïsme prolétarien et d'initiative historique sont pour nous la garantie que les ouvriers de ces pays accompliront les tâches qui leur incombent aujourd'hui, qu'ils libéreront l'humanité des horreurs de la guerre et de ses conséquences ; que ces ouvriers, par leur activité multiple, décisive, par leur énergie sans réserve nous aideront à mener avec succès jusqu'au bout la lutte pour la paix et, en même temps, la lutte pour l'affranchissement des masses laborieuses et exploitées de tout esclavage et de toute exploitation.

Le gouvernement ouvrier et paysan créé par la révolution des 24-25 octobre et s'appuyant sur les Soviets des députés ouvriers, soldats et paysans, doit entamer immédiatement des pourparlers de paix. Notre appel doit être adressé à la fois aux gouvernements et aux peuples. Nous ne pouvons pas laisser de côté les gouvernements, car alors la conclusion de la paix traînerait en longueur et un gouvernement populaire ne peut pas agir ainsi, mais nous n'avons pas le moins du monde le droit de ne pas nous adresser en même temps aux peuples. Partout il y a désaccord entre les gouvernements et les peuples ; aussi devons-nous aider les peuples à intervenir dans les questions de la guerre et de la paix. Naturellement, nous défendrons par tous les moyens tout notre programme de paix sans annexions et sans contributions de guerre. Nous ne nous en écarterons pas, mais nous devons arracher des mains de nos ennemis la possibilité de dire que leurs conditions sont différentes et que, pour cette raison, il n'y a pas lieu d'entrer en pourparlers avec nous. Non, nous ne devons pas leur fournir ce prétexte et présenter nos conditions comme un ultimatum. C'est pourquoi nous indiquons la disposition portant que nous examinerons toutes les conditions, toutes les propositions de paix. Nous les examinerons, cela ne signifie pas que nous les accepterons. Nous les soumettrons à la discussion de l'Assemblée constituante qui aura tout pouvoir pour décider ce que l'on peut et ce que l'on ne peut pas consentir. Nous luttons contre le mensonge des gouvernements qui en paroles ne font tous que parler de paix, de justice, mais qui en fait mènent des guerres de conquête et de rapine. Il n'est pas un gouvernement qui dira tout ce qu'il pense. Quant à nous, nous sommes hostiles à la diplomatie secrète et nous agirons ouvertement devant le peuple tout entier. Nous ne fermons pas, nous n'avons pas fermé les yeux sur les difficultés. Il n'est pas possible de mettre fin à la guerre par un simple refus de le faire, il n'est pas possible de mettre fin à la guerre unilatéralement. Nous proposons un armistice de trois mois, nous ne refusons pas un délai plus court, pour permettre à l'armée épuisée de reprendre le souffle au moins pendant quelque temps ; en outre, il est nécessaire de convoquer dans tous les pays civilisés des assemblées nationales pour examiner les conditions.

En proposant de conclure immédiatement un armistice, nous nous adressons aux ouvriers conscients des pays qui ont beaucoup fait pour le développement du mouvement prolétarien. Nous nous adressons aussi aux ouvriers d'Angleterre où s'est produit le mouvement chartiste, aux ouvriers de France qui ont plus d'une fois dans leurs insurrections montré la force de leur conscience de classe, et aux ouvriers d'Allemagne qui ont mené la lutte contre la loi sur les socialistes et qui ont créé de puissantes organisations.

Dans le manifeste du 14 mars, nous avons proposé de renverser les banquiers ; or, non seulement nous n'avons pas renversé les nôtres, mais encore nous avons conclu alliance avec eux. Aujourd'hui, nous avons renversé le gouvernement des banquiers.

Les gouvernements et la bourgeoisie feront tous leurs efforts pour s'unir et pour étouffer dans le sang la révolution ouvrière et paysanne. Mais trois ans de guerre ont suffisamment éduqué les masses. Le mouvement des Soviets dans d'autres pays, le soulèvement de la flotte allemande, étouffé par les junkers du bourreau Guillaume. Enfin, il ne faut pas oublier que nous vivons non pas au fond de l'Afrique, mais en Europe ou tout peut être rapidement connu.

Le mouvement ouvrier prendra le dessus et tracera la voie de la paix et du socialisme ».

Le 3 mars 1918, la paix est signée à Brest-Litovsk.

Le lendemain de la Révolution d'octobre 1917, les soviets proclamaient la Paix et le partage des terres
Décret sur la terre

Ce deuxième décret met fin à la seigneurie foncière russe et légitime l'appropriation, effectuée depuis l'été par les paysans, des terres cultivables ayant appartenu aux grands propriétaires ou à la couronne, voire aux paysans aisés. Il déclare :

(1) La propriété des propriétaires fonciers sur la terre est abolie immédiatement sans aucune indemnité.

(2) Les domaines des propriétaires fonciers, ainsi que les terres des apanages, des monastères et de l'Église, avec tout leur cheptel mort et vif, toutes leurs constructions et dépendances, sont mis à la disposition des comités agraires de canton et des soviets des députés paysans de district, jusqu'à l'Assemblée constituante.

(3) Tout dommage causé à la propriété confisquée, qui appartient dorénavant au peuple tout entier, est déclaré crime grave passible du tribunal révolutionnaire. Les Soviets des députés paysans de district prennent toutes les mesures nécessaires pour que l'ordre le plus strict soit observé au cours de l'expropriation des domaines des propriétaires fonciers, pour que soient déterminées l'étendue et la nature des parcelles à confisquer, en vue d'établir un inventaire précis de tous les biens confisqués et d'assurer la protection révolutionnaire la plus rigoureuse de toute exploitation agricole qui passe entre les mains du peuple, avec toutes les constructions, tout l'outillage, tout le bétail, toutes les réserves de produits, etc.

(4) Pour diriger les grandes transformations agraires, jusqu'à leur solution définitive par l'Assemblée constituante, il convient de tenir compte du mandat impératif ci-dessous, établi d'après les 242 mandats paysans locaux par la rédaction des Izvestia du Soviet des députés paysans de Russie et publié dans le no 88 de ces Izvestia (Pétrograd, no 88, 19 août 1917).

Mandat impératif paysan sur la terre
La question de la terre, dans toute son étendue, ne peut être résolue que par l'Assemblée constituante nationale.

La solution la plus juste de la question agraire doit être la suivante :

(1) Le droit à la propriété privée de la terre est aboli à jamais : la terre ne sera plus susceptible d'être ni vendue, ni achetée, ni affermée, ni hypothéquée, ni aliénée de quelque autre façon que ce soit.

Toute la terre : terre d'État, des apanages, de la couronne, des monastères, de l'Église, des possessions, des majorats, des propriétés privées, sociales et paysannes, etc., est aliénée sans indemnité, elle devient bien national et est donnée en jouissance à tous ceux qui la travaillent.

À ceux qui ont à souffrir de cette transformation de la propriété est seulement reconnu le droit à un soutien social pendant le délai nécessaire pour qu'ils s'adaptent aux nouvelles conditions d'existence.

(2) Tout le sous-sol : minerais, pétrole, bouille, sel, etc., ainsi que les forêts et les eaux qui ont une importance nationale, passent en jouissance exclusive à l'État. Toutes les petites rivières, les petits lacs, les petites forêts, etc., passent en jouissance aux communes et sont administrés par les organes locaux de gestion autonome.

(3) Les parcelles de terre qui ont des exploitations à fort rendement : jardins, plantations, pépinières, serres, etc., ne sont pas soumises au partage, mais sont transformées en exploitations modèles et passent en jouissance exclusive à l'État ou aux communes, selon leur dimension et leur importance.

La terre des enclos, à la ville et à la campagne, comprenant des jardins et des potagers, reste en jouissance aux propriétaires actuels, l'étendue de ces parcelles et le taux de l'impôt de jouissance étant déterminés conformément à la législation.

(4) Les haras, les élevages de bétail et de volaille de race appartenant au trésor ou privés, etc., sont confisqués, deviennent bien national et passent en jouissance exclusive soit à l'État, soit aux communes, selon leur dimension et leur importance.

La question du rachat est du ressort de l'Assemblée constituante qui l'examinera.

(5) Tout le cheptel d'exploitation, mort ou vif, des terres confisquées passe en jouissance exclusive à l'État ou aux communes, selon sa dimension et son importance, sans rachat.

La confiscation du cheptel ne frappe pas les petits paysans.

(6) A tous les citoyens (sans distinction de sexe) de l'État russe qui désirent exploiter la terre par leur travail, avec l'aide de leur famille ou en société, est accordée la jouissance de la terre, seulement, tant qu'ils sont capables de l'exploiter. Le travail salarié est interdit.

Si un membre d'une société agricole est accidentellement incapable de travailler pendant deux ans, la société agricole est tenue, jusqu'à ce qu'il ait recouvré sa capacité de travail pendant ce délai, de lui venir en aide, en exploitant la terre en commun.

Les agriculteurs qui par suite de vieillesse ou d'infirmité, ont définitivement perdu la faculté de travailler personnellement la terre, perdent leur droit de jouissance, mais en compensation ils reçoivent de l'État une pension.

(7) La jouissance de la terre doit être égale pour tous, c'est-à-dire que la terre est partagée entre les travailleurs, compte tenu des conditions locales, d'après une norme de travail ou de consommation.

Les formes de jouissance de la terre doivent être entièrement libres, par feu, par ferme, par commune, par artel, comme il en sera décidé dans les différents villages et bourgs.

(8) Toute la terre, après aliénation, passe au fonds agraire national. Sa répartition entre les travailleurs est organisée par les organes locaux et centraux de gestion autonome, depuis les communes rurales et urbaines organisées démocratiquement sans classes jusqu'aux établissements centraux, régionaux.

Le fonds agraire est soumis à des redistributions périodiques, selon l'accroissaient de la population et l'élévation du niveau de productivité et de culture de l'exploitation agricole.

Lors d'une modification des limites des lots, le noyau initial d'un lot doit rester intangible.

La terre des membres qui se retirent de l'exploitation revient, au fonds agraire et les plus proches parents des membres ainsi partis ou les personnes désignées par eux ont un droit de priorité pour l'attribution de ces parcelles.

La valeur investie les engrais et les amendements (améliorations fondamentales), dans la mesure où ils n'ont pas été utilisés au montent du retour du lot au fonds agraire, doit être remboursée.

Si dans certaines localités, le fonds agraire disponible se révèle insuffisant pour satisfaire toute la population locale, la population en excès doit se déplacer.

L'État doit prendre en charge l'organisation du transfert de la population, ainsi que les dépenses nécessitées par ce transfert et la fourniture du cheptel, etc.

Le transfert s'opère comme suite : d'abord les paysans sans terre qui désirent partir, puis les membres tarés de la commune, les déserteurs, etc., etc., enfin, au sort ou par consentement. »

Le lendemain de la Révolution d'octobre 1917, les soviets proclamaient la Paix et le partage des terres
Décret sur ​​la formation des ouvriers et des paysans

Le Congrès des Soviets des députés ouvriers, soldats et paysans de Russie décrète :

Pour diriger le pays jusqu'à convocation de l'Assemblée constituante, un gouvernement provisoire d'ouvriers et de paysans sera formé qui portera le nom de Conseil des Commissaires du peuple. L'administration des différentes branches de la vie de l'Etat est confiée à des commissions dont les membres devront assurer la mise en pratique du programme proclamé par le congrès, en étroite union avec les organisations de masse des ouvriers, des ouvrières, des matelots, des soldats, des paysans et des employés. Le pouvoir gouvernemental appartient à un collège formé par les présidents de ces commissions, c'est-à-dire au Conseil des Commissaires du peuple.

Le contrôle sur l'activité des commissaires du peuple et le droit de les destituer appartiennent au Congrès des Soviets des députés ouvriers, paysans et soldats de Russie et à son Comité exécutif central.

Ce jour là, le Deuxième congrès des Soviets des députés ouvriers et soldats de Russie proclama d'autres décrets et résolutions d'importantes valeurs.

Décret sur l'abolition de la peine de mort

Résolution sur l'arrestation de ministres du gouvernement provisoire

Décision sur la lutte contre les pogroms

Résolution sur l'éducation dans l'armée du Comité Révolutionnaire Provisoire

Décret sur ​​l'exhaustivité des Soviets et annonce la suppression de "double pouvoir" et le licenciement des ministres du gouvernement provisoire

Le lendemain de la Révolution d'octobre 1917, les soviets proclamaient la Paix et le partage des terres
Tout au long de l'année 1917, les soviets et les bolchéviques se mirent au travaille pour faire avancer les idées du peuple et construire les bases d'un nouvel état révolutionnaire.

9 novembre - Décret sur la presse bourgeoise
11 novembre - Décret sur la journée de travail à huit heures
14 novembre - Décret sur le contrôle ouvrier
24 novembre - Décret sur l'abolition des classes et des gardes civiles
2 décembre - Décret sur le droit de rappel des élus
5 décembre - Décret sur les tribunaux
15 décembre - Décret sur la création du Conseil suprême de l'économie nationale
27 décembre - Décret sur la nationalisation des banques
29 décembre - Décret sur la répudiation des emprunts russe
31 décembre - Décret sur l’indépendance de la Finlande

Des ruines de l'éphémère République bourgeoise de Russie née la République socialiste fédérative soviétique de Russie (RSFSR) le 23 janvier 1918.

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