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Exit les législatives, cap sur 2019 ministère du pétrole et du gaz quand macky sall cogite sur une équipe de combat


Rédigé le Mardi 22 Août 2017 à 11:39 | Lu 134 fois | 0 commentaire(s)


Le moins que l’on puisse dire est que les ministres, directeurs généraux et autres personnalités de la mouvance présidentielle ne dorment plus, pour l’essentiel d’entre eux, que d’un seul œil. Normal, quand on sait qu’il se profile, selon certaines confidences, un lavage au karcher dans l’espace présidentiel. Qui vous parle d’impératif pour créer toutes les conditions d’un «Coup Ko» en 2019 ?


Exit les législatives, cap sur 2019 ministère du pétrole et du gaz quand macky sall cogite sur une équipe de combat
La proclamation des résultats définitifs des élections législatives du 30 juillet donnait, pour ainsi dire, le signal du compte à rebours pour la démission, comme le dicte l’usage républicain, du Premier ministre. Quid de sa reconduction, dans le même sillage, ou de la nomination d’un autre chef de gouvernement par le chef de l’État ? Sauf que, en l’espèce, Macky Sall, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a cru devoir prendre les airs, histoire de s’éloigner de l’air pollué de Dakar, pour mettre la dernière main à un casting, à tout le moins serré, qui doit lui permettre de réussir, à la présidentielle de 2O19, un «Coup Ko» contre une opposition qui ne s’est pas toujours remise de sa déroute des législatives. Départ ou reconduction du Premier ministre ? Si Mahammed Dionne, qu’on dit malade, aurait émis le souhait d’être déchargé de ses fonctions de Premier ministre, il appert, de plus en plus, que Macky Sall veut toujours le garder à ses côtés pour voir fleurir, d’ici peu, les mille et une graines semées, ici et là, dans le cadre du Plan Sénégal Émergent dont le chef du gouvernement est le véritable métronome. Surtout que celui que d’aucuns définissent comme son sherpa a eu la main heureuse aux législatives, en sa qualité de tête de liste nationale, en engrangeant dans la besace de la coalition présidentielle, en l’occurrence Benno Bokk Yakaar, 125 députés sur 165. Mais, comme on ne sait jamais ce qui se passe dans la tête d’un chef d’État, attendons de voir ce que nous réserve Mcky Sall. Makhtar Cissé en réserve de la Primature ? L’actuel Directeur général de la Senelec est crédité de bons résultats au sommet de la société d’électricité dont les contre-performances ont, par le passé, «électrocuté» les régimes de Abdou Diouf et Abdoulaye Wade. Même s’il reste des survivances de délestage, l’ancien boss des Douanes, qui a poli, grâce à son passage à l’Inspection générale d’Etat ses attributs de gestionnaire rigoureux a permis à la Senelec d’avoir un bénéfice d’exploitation de 30 milliards de Fcfa pour l’exercice 2016. La subvention de l’Etat, qui tournait autour de 180 milliards de Fcfa, par an, est devenue presque nulle. Toutes choses qui font que l’ex-directeur de cabinet du président de la République, qui a joué un rôle discret et de premier plan dans la défaite d’Oumar Sarr à Dagana, peut réintégrer le gouvernement et, probablement, le driver. Sortie en masse des ministres apolitiques Mais, la surprise du chef du remaniement tant attendu sera, sans doute, le grand «coup de balai» annoncé chez les ministres qui se disent «apolitiques». En tout cas, il nous revient que l’option des faucons de l’espace présidentiel est de les «remercier purement et simplement». Il en est de même de leurs collègues qui militent dans les communes de Dakar qui ont résisté à la vague marron-beige aux législatives. Idem pour les nombreux Directeurs généraux ayant pignon sur rue dans la capitale et dont les bases politiques respectives restent encore sous la coupe réglée des ouailles du maire de la capitale Khalifa Sall. Il s’y ajoute, croient savoir des sources dignes de foi, que d’autres agences seront dissoutes et certaines fusionnées pour aller dans le sens d’un resserrement des dépenses de l’État. C’est dire, à quel point, les prochains jours seront décisifs quant à la volonté, maintes fois affirmée, du chef de l’État Macky Sall de se donner les moyens d’une victoire «nette et sans bavure au premier tour» à l’élection présidentielle de 2019.





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