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SENEGAL-CINEMA-PERSPECTIVES UN OFFICIEL APPELLE À INVESTIR SUR LES INFRASTRUCTURES TECHNIQUES DE PRODUCTION


Rédigé le Jeudi 23 Mars 2017 à 15:42 | Lu 36 fois | 0 commentaire(s)


Abdoul Aziz Cissé appelle à investir sur les infrastructures techniques de production


SENEGAL-CINEMA-PERSPECTIVES UN OFFICIEL APPELLE À INVESTIR SUR LES INFRASTRUCTURES TECHNIQUES DE PRODUCTION
Le secrétaire permanent du comité de gestion du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (FOPICA), Abdoul Aziz Cissé, a souligné la nécessité d’investir dans les infrastructures techniques de production pour davantage structurer le secteur du cinéma et de l’audiovisuel.

"Aujourd’hui, nous nous rendons compte qu’une bonne partie de l’argent qui est investi dans ces projets de films va être dépensée hors du Sénégal", a-t-il dit. Dans un entretien paru dans l’édition du jeudi du quotidien Enquête, M. Cissé appelle à travailler pour que "cet argent reste au Sénégal pour pouvoir structurer davantage le secteur du cinéma et de l’audiovisuel".

"La seule manière de le faire, c’est d’investir dans les infrastructures techniques pour que quand le Sénégalais a envie de faire un film, qu’il ait les moyens de rester au Sénégal et d’y faire tout son travail. Qu’il ne soit pas obligé d’aller en France, aux Etats-Unis ou ailleurs pour faire des travaux comme l’étalonnage, le mixage, le mastering, etc.", a-t-il suggéré.

"Si on parvient à gérer tout ça, a-t-il ajouté, on va se rendre compte que nous sommes dans le cœur de l’économie créative et de l’industrie culturelle. Et ça va booster non seulement les autres secteurs de la culture mais surtout celui de l’économie." Le secrétaire permanent du comité de gestion du FOPICA insiste par ailleurs sur la nécessité de former les jeunes et les aspirants cinéastes pour avoir "un cinéma fort, dynamique et performant".

En outre, relève Abdoul Aziz Cissé, au-delà de la formation, l’autre écueil à résorber, c’est véritablement la question de la diffusion. "On se rend compte qu’il y a une difficulté pour que les chaînes de télévision puissent prendre ce relais pour diffuser les œuvres après la production", déplore-t-il. M. Cissé relève la difficulté de voir dans la grille des programmes des chaînes de télévision des films, comme "Félicité" (Alain Gomis) ou "Kemtiyu", documentaire sur Cheikh Anta Diop (Ousmane William Mbaye), qui sont primés dans des festivals à travers le monde.

En plus, Il regrette la fermeture des salles de cinéma. "Nous sommes passés de plus de 80 salles de cinéma dans les années 1980 à moins de 10 salles aujourd’hui", s’est-il désolé. "Il faut reprendre toutes ces salles de cinéma-là, les réfectionner, les numériser pour permettre à la population sénégalaise d’accéder à des œuvres qui sont produites grâce au contribuable sénégalais", préconise le responsable du FOPICA.





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