La deuxième phase du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) va s’atteler à corriger le déséquilibre en défaveur de certains départements dans la répartition des projets engagés, a déclaré son directeur général, Cheikh Diop.
‘’Ce n’est pas seulement Kébémer qui souffre de ce constat. Il y a d’autres départements comme Mbacké et Malem Hodar qui souffrent de ce déséquilibre’’, a dit M. Diop, interpellé par la presse sur l’absence d’infrastructures prévues dans le département de Kébémer concernant le PUDC.Intervenant à la fin d’une rencontre du comité technique de ce programme, il a indiqué que‘’le PUDC a donné la priorité "aux départements les moins nantis en infrastructures". "Mais dans une deuxième phase, il prévoit de se déployer dans les autres départements comme Kébémer où ce constat est fait’’, a-t-il promis.
Il souligne que la région de Louga, d’une manière générale, a été bien servie par le PUDC qui y a construit 40 forages, permettant ainsi à 80 villages d’être alimentés en eau potable profitant aux populations mais aussi au bétail.
Pour le volet énergétique, la région n’a pas été en reste, indique-t-il, notant que 420 villages ont été connectés grâce au PUDC qui a aussi injecté environ 5.000 équipements pour alléger la tache des femmes de ménage.
Dans la région également, poursuit-il, le PUDC a à son actif 200 km de pistes rurales, contribuant à désenclaver plusieurs villages, dont l’accès est aujourd’hui facilité.
Un point focal a été installé au cours de cette rencontre à laquelle ont pris part l’essentiel des maires de commune qui n’ont pas manqué d’interpeller le directeur du PUDC sur des aspects de ce programme concernant leur localité.