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SÉNÉGAL-PÊCHE-CHANGEMENT CLIMATIQUE


Rédigé le Vendredi 14 Octobre 2016 à 16:31 | Lu 57 fois | 0 commentaire(s)


Des acteurs appellent à un esprit d’anticipation


SÉNÉGAL-PÊCHE-CHANGEMENT CLIMATIQUE
Amadou Lamine Guèye, technicien supérieur des pêches à la retraite a appelé, jeudi à Joal-Fadiouth (Mbour), à un esprit d’anticipation consistant à mettre sur pied des stratégies d’adaptation face aux changements climatiques imprévisibles. Lesquelles stratégies devraient aider à éviter les catastrophes que les changements climatiques peuvent engendrer, a ajouté le spécialiste de l’Economie maritime lors d’une visite effectuée par des étudiants de l’Université Berne, en Suisse à Joal-Fadiouth et Nianing (Mbour, ouest)”Le changement climatique est devenu un phénomène universel qui n’épargne aucune région du monde. S’il n’y a pas un esprit d’anticipation qui consiste à mettre sur pied des méthodes d’anticipation, ça risque d’amener la catastrophe au niveau des communautés de pêche et entraîner leur disparition” a dit M. Guèye.Selon lui, les Nations Unies qui ont pris en charge ce phénomène ont demandé à chaque pays de mettre en place son plan national d’adaptation. C’est ainsi, d’après lui, au Sénégal, la direction des pêches maritimes (DPM), à travers son point-focal, a, avec l’appui de l’USAID-COMFISH, a mis en place un plan national qui vise à améliorer la résilience des communautés.”Si les pêcheries sont attaquées par les changements climatiques, il y a des possibilités d’effondrement des pêcheries. Et puisque les communautés tirent leurs subsistances au niveau de la pêche, s’il n’y a plus de pêcheries productives, ce sera leur disparition” a affirmé M. Guèye, par ailleurs chargé de programmes de l’Association pour la promotion et la responsabilisation des acteurs de la pêche artisanale de Mbour (APRAPAM).Pour sa part, le professeur aux universités de Berne et de Lausanne, Thomas hammer a relevé que le Sénégal est en train de mettre en place des projets et des programmes qui contribuent à faire face “efficacement” aux effets néfastes du changement climatique.Le vice-président de l’APRAPAM, Chérif Younouss Ndiaye a, quant à lui, rappelé que la Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale (CAOPA) avait, dans le cadre d’un partenariat avec le Projet régional des pêches en Afrique de l’Ouest (PRAO), appuyé par la FAO, mis en place un programme d’adaptation au profit des communautés de la pêche artisanale et leur résilience au changement climatique.”L’APRAPAM, membre de la CAOPA, a été au cœur de la mise en œuvre de programme-là, mis en œuvre à Nianing et à Pointe-Sarène (Mbour) au Sénégal un des pays bénéficiaires avec la Gambie et le Sierra-Léone, à raison de deux communautés par pays” a expliqué ce technicien supérieur des pêches M. Ndiaye. Ce programme visait la sensibilisation sur le changement climatique et le changement de comportement que les gens doivent avoir pour faire face aux impacts des changements climatiques, le reboisement du littoral et d’autres zones pour l’atténuation des effets du changement climatique.”L’autre volet concerne l’adaptation dans le cadre du renforcement des capacités ainsi que la mise en place de caisses de solidarité mises à la disposition des femmes locales, pour qu’elles puissent améliorer leurs conditions de travail sans avoir besoin de recourir à des institutions financières où l’accès au crédit leur est souvent très difficile à cause, entre autres, des conditionnalités qui ne sont pas adaptées à la pêche artisanale” a dit Chérif Younouss Ndiaye. Ces caisses offrent des conditions d’accès très souples avec un taux d’intérêt inférieur à 5% dont une partie renforçait le fonds initial qui a été mis à leur disposition et l’autre partie allait dans des actions sociales au niveau communautaires en termes d’aide aux structures de santé, aux écoles et aux jeunes qui n’ont pas d’emploi mais qui sont en âge de travailler.





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