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SENEGAL-PRESSE-REVUE Les prochaines législatives en exergue


Rédigé le Lundi 24 Avril 2017 à 10:11 | Lu 66 fois | 0 commentaire(s)


Les prochaines législatives à la Une


SENEGAL-PRESSE-REVUE Les prochaines législatives en exergue
Lundi, les quotidiens traitent principalement de la dernière sortie du rpésident Macky Sall portant notament sur les législatives du 30 juillet prochain. "Le président Macky Sall, président de la conférence des leaders de la coalition +Bennoo Bokk Yaakaar+, a délivré, samedi dernier, un message fort dans la perspective des élections législatives du 30 juillet prochain’’, rapporte le quotidien national Le Soleil. Il a appelé ‘’à l’unité de la coalition’’ les chefs de partis qu’il rencontrait, les invitant ‘’à relever le défi de la discipline afin de tout mettre en œuvre pour une liste commune de +Bennoo Bokk Yaakaar+", écrit le journal, ajoutant que dans cette perspective, aucune liste parallèle ne sera tolérée si l’on en croit Macky Sall.

Chef de l’APR (l’Alliance pour la République, au pouvoir) et chef de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar, Macky Sall a ouvertement interdit les listes parallèles issues de la majorité présidentielle. Macky Sall qui joue son avenir politique avec ces élections, prévient qu’il ne tolèrera pas des listes parallèles’’, écrit Walfquotidien. ‘’Macky Sall brandit le sabre’’, selon Sud Quotidien, en référence à ces mises en garde, évoquées par plusieurs autres journaux, parmi lesquels le quotidien L’As, selon lequel ‘’Macky Sall a insisté sur la nécessité de présenter une liste unique de la coalition avant d’indiquer qu’il ne va tolérer aucune liste parallèle’’, écrit ce journal. ‘’Macky Sall crache ses vérités’’ et a notamment ‘’mis en garde son frère, Aliou, et ses camarades en leur faisant savoir’’ qu’il ne tolèrera ’’pas de liste parallèle’’, renchéri Libération, qui ramène la question au maire de Guédiawaye principalement.

Les soutiens de Aliou Sall rêvent de le voir tête de liste de BBY dans le département de Guédiawaye, une option écartée pour le moment, mais des informations de presse font état de négociations pour la confection d’une liste parallèle de l’édile avec le soutien d’une dizaine de maires à travers le Sénégal. Toujours est-il que ‘’Macky Sall a agité la menace contre ceux quoi seraient tentés de dresser des listes parallèles au sein de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar’’, rapporte La Tribune. Macky Sall a par ailleurs profité de la réunion des leaders de Bennoo Bokk Yaakaar ‘’pour tirer à boulets rouges sur l’opposition sénégalaise. Mais aussi pour armer ses alliés qu’il a d’ailleurs appelés à resserrer les rangs et à se mobiliser de manière permanente sur le terrain, en vue de gagner les législatives du 30 juillet prochain’’, note Enquête.

Sur beaucoup de sujets, comme les accusations d’instrumentalisation de la justice, de recul démocratique et d’endettement, Macky Sall ‘’se défend et contre-attaque’’, constate Vox Populi. L’Observateur précise : ‘’Macky Sall, on-ne-peut-plus offensif dans sa communication, a donné l mot d’ordre : attaquer l’opposition et présenter un bilan reluisant’’. ‘’D’après Macky Sall, l’indépendance de la justice est une réalité au Sénégal. Sans le citer, le président de la République s’est lavé à grande eau dans les dossiers judiciaires de Khalifa Sall, Abdoul Mbaye, Bamba Fall et autres’’, écrit Le Quotidien. Le maire de Dakar Khalifa Sall a été placé en détention début mars pour des accusations de détournement de fonds publics. Bamba Fall, un de ses soutiens, était lui détenu depuis janvier dernier, dans le cadre d’une enquête sur le saccage de la Maison du Parti socialiste (PS), formation dont ils sont tous les deux membres.

Avant son inculpation, l’édile de la capitale sénégalaise était présenté comme un des adversaires les plus sérieux du président Macky Sall en perspective des prochaines présidentielles de 2019, une accusation par exemple réitérée par son ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye. Ce dernier également a maille à partir avec la justice devant laquelle il a été attrait pour faux écriture publique, usage de faux, falsification de documents administratifs en relation avec son divorce. Mais selon Le Quotidien, Macky Sall, ‘’le chef de Bennoo Bokk Yaakaar juge +faciles+ les accusations d’+instrumentalisation de la justice pour liquider des adversaires politiques+’’. ‘’Il est facile, lorsqu’on se situe dans une mauvaise passe, d’accuser le président’’, dit-il dans des propos rapportés par le même journal. ‘’Affrontements à distance Macky/Khalifa’’, affiche Le Témoin quotidien, citant les propos du président Sall selon lesquels ‘’l’opposition est comme un ours polaire qui hiberne pendant 4 ans’’.





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