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Sénégal Politique: Abdoulaye Diouf Sarr s’interroge sur le bilan de Khalifa Sall : « Qu’est-ce qu'il a fait pour les Dakarois ? »


Rédigé le Jeudi 20 Juillet 2017 à 10:46 | Lu 88 fois | 0 commentaire(s)


L’entretien concédé aux animateurs de l’émission « Débattre Campagne » sur Dakaractu a servi de prétexte au ministre Abdoulaye Diouf Sarr pour charger Khalifa Sall.


Sénégal Politique: Abdoulaye Diouf Sarr s’interroge sur le bilan de Khalifa Sall : « Qu’est-ce qu'il a fait pour les Dakarois ? »
« Il y a un maire qui, en dix ans de présence à la Ville de Dakar, ne s’est jamais investi physiquement pour rendre visite aux populations de Yoff ou de Ouakam et s’enquérir de leur situation. Il n’est présent qu’en temps de campagne électorale ou à l’occasion de certaines rencontres où on se retrouve entre politiciens. Il n’a rien fait pour Yoff. Il n’y a pas de pavage à Ngor, ni à Yoff ou à Ouakam. Ses interventions sont ciblées et concernent des communes comme Mermoz Sacré-Cœur et les Parcelles Assainies. Les Dakarois ont compris qu’il faut voter utile en donnant une majorité écrasante à Benno Bokk Yakaar. Ils ne sont intéressés que par leurs intérêts politiques du moment », a argumenté le maire de Yoff. Qui, en définitive, souligne : « Il faut respecter les électeurs dakarois qui ont réalisé que le Président Macky Sall, dans le cadre du Plan Sénégal Emergent, a posé des actes décisifs. Par contre, je demande au camp d’en face de dire ce qu'il (Khalifa Sall) a fait pour Dakar. Convaincu de la victoire de Benno Bokk Yakaar au soir du 30 juillet 2017, il rassure : « La seule fois que nous avons perdu face à Taxawu Senegaal, c’était en 2014. Or, 11 maires sur 19 ont rejoint Benno Bokk Yakaar depuis lors. Nous avons constaté, après une semaine de campagne, que nous sommes bien accueillis par les Dakarois. Nous avons été très mobiles conformément à notre credo : 80 % de proximité, 20 % d’animation ». Sur ce registre toujours, accusé par certains édiles d’utiliser les fonds de dotation que gère son département ministériel comme une arme politique redoutable pour affaiblir des maires élus sur les listes de l’opposition, M.Abdoulaye Diouf Sarr éclaire : « Les fonds de dotation ont été reçus depuis quatre mois par les différentes perceptions à travers le territoire national. Si vous allez à Malincounda, à Kédougou, ou partout dans le Sénégal des profondeurs, on vous parlera des merveilles de l’Acte 3 de la Décentralisation avec, notamment, la réforme de la fiscalité locale. Cela a augmenté les capacités financières des collectivités locales. L’Acte 3 de la Décentralisation est en route et est en train d’atteindre sa vitesse de croisière ».





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