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Sénégal Sports Drame au stade demba diop : «Tous coupables »


Rédigé le Mercredi 19 Juillet 2017 à 12:00 | Lu 64 fois | 0 commentaire(s)



Sénégal Sports Drame au stade demba diop : «Tous coupables »
Le Sénégal est en train de vivre l'une des pages les plus sombres sinon la plus sombre de son histoire dans le domaine particulier du sport. Après le drame du bateau le diola beaucoup avaient pensé que les sénégalais avaient pris la pleine mesure de leurs responsabilités en se dotant de moyens sécuritaires suffisants pour palier à n'importe quelle situation. Le drame intervenu au stade Demba Diop qui a causé la mort de huit fils de la nation et fait de nombreux blessés participe au même titre que le Diola à mettre à nu la légèreté avec laquelle on a tendance à gérer les événements au Sénégal. L'on commence à nos habituer à de vastes campagnes d'explication pour cacher certains manquements qui auraient, à coup sûr, permis d'éviter certains drames.
La violence
Primo, organiser une finale avec un niveau de sécurité aussi faible parait faire preuve de légèreté d'autant que selon Me Augustin Senghor les supporters de l'Uso sont coutumiers de tels faits. Alors Me Augustin Senghor comment laisser un club coutumier de tels faits continuer à perpétrer des actes de vandalisme sans pour autant prendre les dispositions appropriées pour sécuriser le stade? Il est vrai que la ligue pro est dirigée par Saer Seck et qu'il appartient à celle- ci d'organiser la finale, mais pour autant vous êtes le patron du football sénégalais.
Le niveau de sécurité
Deuxièmement, comment la ligue pro a-t-elle pu accepter un déploiement aussi faible pour une finale dont on savait par avance qu'elle allait drainer du monde et de surcroit des supporters coutumiers d'actes de vandalisme. Tout le monde a vu sur les images des éléments de sécurité incapables de contenir la furie des supporters se contenter d'un rôle de spectateurs, il est d'autant vrai qu'on ne peut arrêter la mer avec ses bras.
Les Dirigeants de l'Uso
Troisièmement, on a appris, dans les colonnes du journal l'observateur, les propos à la limite coupables du président de l'Uso qui selon le journal « refuse de se laisser sacrifier ». Un tel manque de respect pour le peuple sénégalais est inacceptable à la limite, c'est une insulte au peuple Sénégalais qui a vu la manière atroce avec laquelle les supporters de Ouakam se sont attaqués aux Mbourois qui en l'absence de sécurité ont préféré aller au rendez-vous de la mort, plutôt que de faire face à cette bande déchaînée de supporters.
Les autorités
Quatrièmement, on nous avait fait croire de la pertinence d'un programme de réhabilitation de stades en oubliant que quelque part, dans Dakar, figurait un vestige du football sénégalais, le stade Demba Diop construit en 1963 et dont depuis les fondations sont restées telles quelles. Le Stade Demba Diop, il est vrai, avait été rénové puis remis à la disposition du public. En termes de travaux effectués l'on a seulement repris la toiture et effectué quelques coups de peinture pour se mettre à verser dans l'autosatisfaction. Le Stade Demba Diop doit être démoli et un bijou flambant neuf construit sur le site pour permettre au Sénégal, l'une des meilleures nations en Afrique, de se doter d'un stade qui répond aux normes internationales. Le Sénégal, faute d'infrastructures adéquates ne peut pas postuler à l'organisation d'une coupe d'Afrique de football. Tout est donc dans la définition d'une véritable politique sportive qui doit s'adosser sur des infrastructures à même de favoriser et ou baliser le chemin qui mène vers le sacre continental. Le Sénégal est malade, on ne le dira jamais assez. Les caravanes sillonnent tous les jours les artères de la ville au nom de la campagne électorale avec comme principale attraction des batailles rangées et l'on veut aider à l'éducation des masse. Au moment où les acteurs de l'organisation de la finale essayent de se disculper, Mbour pleure ses fils, les responsabilités sont pour autant partagées. Dans la pyramide des sanctions à prendre, un coupable (Uso) a été désigné du doigt mais pour autant, ils sont tous...coupables.






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