Le 23 juillet, un homme se présentant comme le major Alain Gossé affirmait avoir vu le journaliste dans les sous-sols de la présidence ivoirienne, à Abidjan, juste après son enlèvement, le 16 avril 2004. Selon lui, «GAK», qui multipliait les articles sur les malversations du régime, notamment dans la filière cacao, aurait été tué - «par erreur» - par le commando qui l'a kidnappé, composé de militaires proches du couple présidentiel Gbagbo. A Abidjan, on affirme que ce témoin est un imposteur, manipulé par les services secrets français.
Dans le même temps, la justice ivoirienne a décidé de relancer la prétendue «piste française», évoquée il y a un an, peu après que le juge d'instruction Patrick Ramaël eut annoncé son intention d'interroger Simone Gbagbo. Selon le procureur de la République ivoirien, Raymond Tchimou, Kieffer était sur le point de dénoncer les turpitudes financières d'une société de consultants qui l'employait comme expert lorsqu'il a disparu.
Trois noms étaient alors cités : Stéphane de Vaucelles, Eric Latham et Jean-Michel Aron-Brunetière. A la tête de Commodities Corporate Consulting (CCC), le trio avait été chargé, en 2001, par le gouvernement ivoirien de restructurer la filière cacao. Mais à la suite de menaces répétées à Abidjan, la CCC avait brutalement interrompu ses travaux en 2002.
Mardi, le procureur Tchimou a débarqué à Paris, où il souhaite entendre Eric Latham et Stéphane de Vaucelles. Joint par Libération, il indique que tous deux pourraient être inculpés... lire la suite de l'article sur Libération.fr
Source: Libération via Yahoo News
Dans le même temps, la justice ivoirienne a décidé de relancer la prétendue «piste française», évoquée il y a un an, peu après que le juge d'instruction Patrick Ramaël eut annoncé son intention d'interroger Simone Gbagbo. Selon le procureur de la République ivoirien, Raymond Tchimou, Kieffer était sur le point de dénoncer les turpitudes financières d'une société de consultants qui l'employait comme expert lorsqu'il a disparu.
Trois noms étaient alors cités : Stéphane de Vaucelles, Eric Latham et Jean-Michel Aron-Brunetière. A la tête de Commodities Corporate Consulting (CCC), le trio avait été chargé, en 2001, par le gouvernement ivoirien de restructurer la filière cacao. Mais à la suite de menaces répétées à Abidjan, la CCC avait brutalement interrompu ses travaux en 2002.
Mardi, le procureur Tchimou a débarqué à Paris, où il souhaite entendre Eric Latham et Stéphane de Vaucelles. Joint par Libération, il indique que tous deux pourraient être inculpés... lire la suite de l'article sur Libération.fr
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