Violence en Côte d'Ivoire : 05 morts
Le Général Diomandé Vagondo, ministre de la sécurité et de la protection civile, a annoncé dans un communiqué publié vendredi soir que les récentes manifestations ont engendrés plusieurs dérapages et causés cinq morts avec un ensemble de 104 blessés.
Selon le ministre ivoirien parmi ces blessés figure. Il en profite notamment pour annoncer un retour au calme sur toute l'étendue du territoire national. Au cours de ces manifestations, << 68 personnes ont été interpellés pour troubles à l'ordre public, incitation à la révolte, violences sur les forces de l'ordre et destruction de biens d'autrui >>. La police annonçait un peu plus tôt un mort dans la ville natale de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo dans des heurts à Gagnoa. Le maire de Gagnoa, Yssouf Diabaté déclarait << nous déplorons un tué dans des affrontements dans la nuit d'hier à aujourd'hui entre des pro anti-troisième mandat >>. Il poursuit en disant << il y a eu des blessés de part et d'autre >>, pour finir en affirmant que << le calme est revenu >>. Le communiqué du gouvernement annonce que trois personnes ont été tuées alors que des violences avaient éclaté à Daoukro, bastion de l'ex-président Henri Konan Bédié qui se présente également aux présidentielles d'octobre. Le président Alassane Ouattara, âgé de 78 ans et ayant fait deux mandats avait initialement annoncé en mars qu'il ne présenterait plus aux élections présidentielles, mais qu'il passerait la main à son Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Suite au décès de ce dernier, Alassane Ouattara annonce le 6 août qu'il se présenterait donc la prochaine fois. C'est la source de tous les dégâts causés ces derniers jours, car les opposants de l'actuel président pensent qu'il s'agit d'un abus. La limite est de deux mandats présidentiels, mais l'opposition et le pouvoir sont en désaccord quant à l'interprétation de la réforme de 2016. Les partisans de l'actuel président affirment que le compte des mandats est remis à zéro alors que les opposants jugent anticonstitutionnelle une autre candidature pour Alassane Ouattara.
Selon le ministre ivoirien parmi ces blessés figure. Il en profite notamment pour annoncer un retour au calme sur toute l'étendue du territoire national. Au cours de ces manifestations, << 68 personnes ont été interpellés pour troubles à l'ordre public, incitation à la révolte, violences sur les forces de l'ordre et destruction de biens d'autrui >>. La police annonçait un peu plus tôt un mort dans la ville natale de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo dans des heurts à Gagnoa. Le maire de Gagnoa, Yssouf Diabaté déclarait << nous déplorons un tué dans des affrontements dans la nuit d'hier à aujourd'hui entre des pro anti-troisième mandat >>. Il poursuit en disant << il y a eu des blessés de part et d'autre >>, pour finir en affirmant que << le calme est revenu >>. Le communiqué du gouvernement annonce que trois personnes ont été tuées alors que des violences avaient éclaté à Daoukro, bastion de l'ex-président Henri Konan Bédié qui se présente également aux présidentielles d'octobre. Le président Alassane Ouattara, âgé de 78 ans et ayant fait deux mandats avait initialement annoncé en mars qu'il ne présenterait plus aux élections présidentielles, mais qu'il passerait la main à son Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Suite au décès de ce dernier, Alassane Ouattara annonce le 6 août qu'il se présenterait donc la prochaine fois. C'est la source de tous les dégâts causés ces derniers jours, car les opposants de l'actuel président pensent qu'il s'agit d'un abus. La limite est de deux mandats présidentiels, mais l'opposition et le pouvoir sont en désaccord quant à l'interprétation de la réforme de 2016. Les partisans de l'actuel président affirment que le compte des mandats est remis à zéro alors que les opposants jugent anticonstitutionnelle une autre candidature pour Alassane Ouattara.