Air France-KLM fait état de résultats du deuxième trimestre 2007-2008 meilleurs que prévu, portés par la vigueur de la demande en matière de transport aérien, tout en confirmant ses objectifs pour l'ensemble de l'exercice.
Le bénéfice net, qui a quasiment doublé à 736 millions d'euros, a été dopé par un "gain complémentaire" de 202 millions d'euros sur la vente de titre de l'agence de réservation en ligne Amadeus ainsi que par un coût de l'endettement financier net "en forte baisse".
"Ce sont des résultats excellents, essentiellement dus à la vigueur de la demande dans le transport passagers mais aussi liés à un programme d'économies", a déclaré Philippe Calavia, directeur financier d'Air France-KLM.
Les analystes financiers attendaient en moyenne un résultat opérationnel de 659 millions d'euros sur les trois mois à fin septembre et un bénéfice net de 447 millions d'euros.
Pour l'ensemble de l'exercice en cours, Air France-KLM a confirmé sa prévision d'une "nouvelle hausse" de résultat d'exploitation et d'un retour sur capitaux employés de 7% après impôt, contre 6,5% l'année précédente.
La compagnie aérienne, née de la fusion en 2004 entre Air France et KLM, veut porter ce taux de retour sur capitaux employés à 8,5% en 2009-2010.
"On ne voit aucune faiblesse dans la demande des passagers, même avec le niveau du carburant qu'on a aujourd'hui, même avec la surcharge carburant", a ajouté Philippe Calavia des journalistes, rappelant que l'environnement de la compagnie est marqué par des niveaux des prix du pétrole "jamais atteint".
En début de matinée, le prix du baril de brut léger américain se traitait à plus de 97,50 dollars. Air France-KLM a précisé que "l'efficacité de la couverture pétrolière et la dépréciation du dollar" avaient permis de limiter à 1,8% la hausse de la facture pétrolière.
LES AVANTAGES DU DOLLAR FAIBLE
La forte hausse des résultats d'Air France-KLM se compare à l'évolution de ceux d'Iberia ou encore ceux de British Airways qui, également portés par la vigueur de la demande, surtout dans le long-courrier, ont respectivement progressé de 18,9% et de 26% sur la période équivalente.
Contrairement à Air France-KLM, la compagnie aérienne britannique avait revu en légère baisse sa prévision de chiffre d'affaires pour l'ensemble de l'année en raison de la faiblesse du dollar.
Selon Philippe Calavia, un billet vert qui se déprécie par rapport aux autres monnaies principales est cependant un atout par les acteurs du transport aérien, secteur où quasiment tous les postes de dépenses - en premier lieu les avions et le carburant - sont libellés en dollars.
"La baisse du dollar affecte nominalement le chiffre d'affaires, mais dans les mêmes proportions les dépenses et puis, dans le secteur, une grande partie des postes sont libellés en dollars. Il est même très avantageux d'avoir un dollar faible quand on investit dans le transport aérien", a-t-il déclaré.
En début de matinée, le dollar se traitait à 1,4839 pour un euro, proche d'un record de faiblesse.
Interrogé au sujet d'Alitalia, la compagnie italienne déficitaire et d'Iberia, également dans le viseur de British Airways, le directeur financier d'Air France-KLM a déclaré qu'aucune décision n'avait encore été prise.
"On a toujours deux dossiers sur la table, un italien et un espagnol, on est toujours en train de peser les risques et les opportunités", a-t-il dit, rappelant que la date limite pour "marquer son intérêt pour Alitalia, c'est la fin du mois, le début du mois prochain".
Air France-KLM, qui envisage de se retirer du New York Stock Exchange, a dit à plusieurs reprises ces derniers mois qu'il entendait participer à la prochaine phase de consolidation européenne dans le secteur aérien.
Source: actualite.lycos.fr/
Le bénéfice net, qui a quasiment doublé à 736 millions d'euros, a été dopé par un "gain complémentaire" de 202 millions d'euros sur la vente de titre de l'agence de réservation en ligne Amadeus ainsi que par un coût de l'endettement financier net "en forte baisse".
"Ce sont des résultats excellents, essentiellement dus à la vigueur de la demande dans le transport passagers mais aussi liés à un programme d'économies", a déclaré Philippe Calavia, directeur financier d'Air France-KLM.
Les analystes financiers attendaient en moyenne un résultat opérationnel de 659 millions d'euros sur les trois mois à fin septembre et un bénéfice net de 447 millions d'euros.
Pour l'ensemble de l'exercice en cours, Air France-KLM a confirmé sa prévision d'une "nouvelle hausse" de résultat d'exploitation et d'un retour sur capitaux employés de 7% après impôt, contre 6,5% l'année précédente.
La compagnie aérienne, née de la fusion en 2004 entre Air France et KLM, veut porter ce taux de retour sur capitaux employés à 8,5% en 2009-2010.
"On ne voit aucune faiblesse dans la demande des passagers, même avec le niveau du carburant qu'on a aujourd'hui, même avec la surcharge carburant", a ajouté Philippe Calavia des journalistes, rappelant que l'environnement de la compagnie est marqué par des niveaux des prix du pétrole "jamais atteint".
En début de matinée, le prix du baril de brut léger américain se traitait à plus de 97,50 dollars. Air France-KLM a précisé que "l'efficacité de la couverture pétrolière et la dépréciation du dollar" avaient permis de limiter à 1,8% la hausse de la facture pétrolière.
LES AVANTAGES DU DOLLAR FAIBLE
La forte hausse des résultats d'Air France-KLM se compare à l'évolution de ceux d'Iberia ou encore ceux de British Airways qui, également portés par la vigueur de la demande, surtout dans le long-courrier, ont respectivement progressé de 18,9% et de 26% sur la période équivalente.
Contrairement à Air France-KLM, la compagnie aérienne britannique avait revu en légère baisse sa prévision de chiffre d'affaires pour l'ensemble de l'année en raison de la faiblesse du dollar.
Selon Philippe Calavia, un billet vert qui se déprécie par rapport aux autres monnaies principales est cependant un atout par les acteurs du transport aérien, secteur où quasiment tous les postes de dépenses - en premier lieu les avions et le carburant - sont libellés en dollars.
"La baisse du dollar affecte nominalement le chiffre d'affaires, mais dans les mêmes proportions les dépenses et puis, dans le secteur, une grande partie des postes sont libellés en dollars. Il est même très avantageux d'avoir un dollar faible quand on investit dans le transport aérien", a-t-il déclaré.
En début de matinée, le dollar se traitait à 1,4839 pour un euro, proche d'un record de faiblesse.
Interrogé au sujet d'Alitalia, la compagnie italienne déficitaire et d'Iberia, également dans le viseur de British Airways, le directeur financier d'Air France-KLM a déclaré qu'aucune décision n'avait encore été prise.
"On a toujours deux dossiers sur la table, un italien et un espagnol, on est toujours en train de peser les risques et les opportunités", a-t-il dit, rappelant que la date limite pour "marquer son intérêt pour Alitalia, c'est la fin du mois, le début du mois prochain".
Air France-KLM, qui envisage de se retirer du New York Stock Exchange, a dit à plusieurs reprises ces derniers mois qu'il entendait participer à la prochaine phase de consolidation européenne dans le secteur aérien.
Source: actualite.lycos.fr/