A peine arrivé au pouvoir, en octobre 2006, la coalition gouvernementale a choisi de vendre les participations de l'Etat dans OMX, la Bourse nordique, TeliaSonera et Absolut. Pour le gouvernement suédois, l'avenir du constructeur est entre les mains de General Motors, qui en a pris le contrôle en 2000.
La ministre de l'industrie, Maud Olofsson, a demandé au géant américain de présenter une nouvelle stratégie, insistant sur le fait que les contribuables suédois ne sont pas chargés de sauver la marque. "Il serait risqué de reprendre un constructeur alors que le plus grand constructeur mondial n'a pas envie d'investir dedans", affirme Mme Olofsson.
Le journal financier Dagens Industri indique, mercredi 25 mars, que General Motors a signé un accord avec l'équipe chargée de la restructuration du constructeur pour prolonger la coopération pendant cinq ans, pour rendre la mariée plus désirable.
Moins connu que Volvo, Saab et ses fournisseurs représentent 15 000 emplois en Suède, et surtout, 60 ans d'histoire automobile suédoise. Le constructeur est en redressement judiciaire dans l'attente d'un hypothétique repreneur. Il a aussi annoncé la suppression de 18 % de son effectif.
"Le problème est que GM a fixé une date de cession pour Saab, sans se demander qui allait prendre la relève", a déclaré, lundi, le premier ministre à l'agence de presse suédoise TT. "Saab n'ira pas loin, il ne peut réaliser les économies d'échelle et ne dispose pas d'une trésorerie suffisante pour cela", estime Stephen Pope, analyste chez Cantor Fitzgerald Europe.
Pour les syndicats et l'opposition – sociaux démocrates –, la démarche du gouvernement est irresponsable. "Saab a besoin d'un nouveau départ", déclare le responsable des métallurgistes, Stefan Lofven. "Si le gouvernement et GM choisissent d'abandonner Saab, les salariés de l'automobile se sentiront floués ".
Malgré ces critiques, l'approche suivie par le gouvernement est soutenue par la population. Un récent sondage mené par Sifo indiquait que seulement un tiers des Suédois cautionnent le sauvetage de Saab par l'Etat, la moitié étant contre, et 17 % indécis. La Suède garde en mémoire les efforts déployés pour sauver – en vain – son industrie navale dans les années 1970, à coups de milliards de couronnes.
Source: Yahoo News
La ministre de l'industrie, Maud Olofsson, a demandé au géant américain de présenter une nouvelle stratégie, insistant sur le fait que les contribuables suédois ne sont pas chargés de sauver la marque. "Il serait risqué de reprendre un constructeur alors que le plus grand constructeur mondial n'a pas envie d'investir dedans", affirme Mme Olofsson.
Le journal financier Dagens Industri indique, mercredi 25 mars, que General Motors a signé un accord avec l'équipe chargée de la restructuration du constructeur pour prolonger la coopération pendant cinq ans, pour rendre la mariée plus désirable.
Moins connu que Volvo, Saab et ses fournisseurs représentent 15 000 emplois en Suède, et surtout, 60 ans d'histoire automobile suédoise. Le constructeur est en redressement judiciaire dans l'attente d'un hypothétique repreneur. Il a aussi annoncé la suppression de 18 % de son effectif.
"Le problème est que GM a fixé une date de cession pour Saab, sans se demander qui allait prendre la relève", a déclaré, lundi, le premier ministre à l'agence de presse suédoise TT. "Saab n'ira pas loin, il ne peut réaliser les économies d'échelle et ne dispose pas d'une trésorerie suffisante pour cela", estime Stephen Pope, analyste chez Cantor Fitzgerald Europe.
Pour les syndicats et l'opposition – sociaux démocrates –, la démarche du gouvernement est irresponsable. "Saab a besoin d'un nouveau départ", déclare le responsable des métallurgistes, Stefan Lofven. "Si le gouvernement et GM choisissent d'abandonner Saab, les salariés de l'automobile se sentiront floués ".
Malgré ces critiques, l'approche suivie par le gouvernement est soutenue par la population. Un récent sondage mené par Sifo indiquait que seulement un tiers des Suédois cautionnent le sauvetage de Saab par l'Etat, la moitié étant contre, et 17 % indécis. La Suède garde en mémoire les efforts déployés pour sauver – en vain – son industrie navale dans les années 1970, à coups de milliards de couronnes.
Source: Yahoo News
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