Pyongyang se prépare à lancer un missile balistique intercontinental (ICBM) depuis une base de sa côte occidentale et dont la portée est estimée à entre 4.000 et 6.500 kilomètres, assez pour atteindre l'Alaska, écrit le quotidien JoongAng Ilbo qui cite des sources au sein des services de renseignement sud-coréens.
"Les préparatifs pour le lancement seront probablement achevés mi-juin", dit-on de mêmes sources.
Ces informations n'ont pas été confirmées par les autorités sud-coréennes.
La semaine dernière, le régime nord-coréen a annoncé avoir effectué un essai nucléaire et a tiré plusieurs missiles de moyenne et courte portée, s'attirant la condamnation unanime de la communauté internationale. Pyongyang a également menacé son voisin du Sud en affirmant ne plus être lié par l'armistice de 1953.
Certains analystes estiment que cette attitude belliqueuse viserait en partie à renforcer l'emprise du dirigeant Kim Jong-il sur le pouvoir afin de lui permettre de préparer sa succession après avoir eu l'été dernier des problèmes de santé.
Ces initiatives seraient destinées à accroître la pression sur les puissances régionales pour qu'elles consentent à des aides financières en échange de son désarmement.
Dans le même temps, la Corée du Nord a interdit à la navigation jusqu'à fin juillet une vaste zone de la mer Jaune, sur sa côte ouest, a rapporté lundi le quotidien Chosun Ilbo, en vue d'une éventuelle confrontation avec la Corée du Sud.
Cette zone a été le théâtre d'affrontements maritimes meurtriers en 1999 et 2002.
Le régime communiste avait menacé de procéder à l'essai d'un missile à longue portée si le Conseil de sécurité des Nations unies ne lui présentait pas des excuses pour le renforcement des sanctions après le tir d'une fusée en avril.
Lundi, les Etats-Unis et le Japon ont affirmé qu'ils n'accepteraient pas une Corée du Nord dotée de l'armement nucléaire. Les deux pays se sont dit profondément inquiets des tentatives "de déstabilisation" menées par le régime.
"Nous ne pouvons pas accepter que la Corée du Nord dispose d'armes nucléaires", a déclaré le vice-ministre japonais des Affaires étrangères, Mitoji Yabunaka, après avoir rencontré le secrétaire d'Etat adjoint américain Jim Steinberg.
Lundi également, le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, en visite à Manille, a déclaré que les Etats-Unis restaient engagés dans les pourparlers à six et n'entendaient pas envisager dans l'urgence de nouvelles options pour conduire la Corée du Nord à renoncer à son programme nucléaire.
Selon des diplomates occidentaux, la Russie et la Chine ont accepté le principe de sanctions contre la Corée du Nord mais on ignore encore quel type de pénalités elles sont prêtes à voter. Pékin, traditionnellement proche de Pyongyang mais qui a pris ses distances avec le régime, et Moscou ne sont en général pas favorables à des sanctions.
Le lancement par Pyongyang d'une fusée en avril avait été considéré comme un test déguisé de lancement d'un missile à longue portée Taepodong-2, en violation des résolutions de l'Onu.
La fusée avait parcouru 3.200 kilomètres avant de s'abîmer dans le Pacifique, selon des experts, qui estiment que des tests supplémentaires seront nécessaires à la Corée pour perfectionner sa technologie ICBM.
L'Alaska est situé à environ 4.800 kilomètres de la Corée du Nord, et la côte pacifique des Etats-Unis à plus de 8.000 km.
"Le lancement, en avril, de ce que la Corée du Nord a dit être un satellite, n'a pas réussi à démontrer ses capacités intercontinentales, donc ils veulent en faire la démonstration cette fois-ci", a déclaré Kim Tae-woo, un expert en armement.
Par ailleurs, Pyongyang a annoncé l'ouverture du procès, jeudi, de deux journalistes américains arrêtés à la frontière avec la Chine quelques mois plus tôt et inculpés pour "actes hostiles".
Source: Reuters via Yahoo News
"Les préparatifs pour le lancement seront probablement achevés mi-juin", dit-on de mêmes sources.
Ces informations n'ont pas été confirmées par les autorités sud-coréennes.
La semaine dernière, le régime nord-coréen a annoncé avoir effectué un essai nucléaire et a tiré plusieurs missiles de moyenne et courte portée, s'attirant la condamnation unanime de la communauté internationale. Pyongyang a également menacé son voisin du Sud en affirmant ne plus être lié par l'armistice de 1953.
Certains analystes estiment que cette attitude belliqueuse viserait en partie à renforcer l'emprise du dirigeant Kim Jong-il sur le pouvoir afin de lui permettre de préparer sa succession après avoir eu l'été dernier des problèmes de santé.
Ces initiatives seraient destinées à accroître la pression sur les puissances régionales pour qu'elles consentent à des aides financières en échange de son désarmement.
Dans le même temps, la Corée du Nord a interdit à la navigation jusqu'à fin juillet une vaste zone de la mer Jaune, sur sa côte ouest, a rapporté lundi le quotidien Chosun Ilbo, en vue d'une éventuelle confrontation avec la Corée du Sud.
Cette zone a été le théâtre d'affrontements maritimes meurtriers en 1999 et 2002.
Le régime communiste avait menacé de procéder à l'essai d'un missile à longue portée si le Conseil de sécurité des Nations unies ne lui présentait pas des excuses pour le renforcement des sanctions après le tir d'une fusée en avril.
Lundi, les Etats-Unis et le Japon ont affirmé qu'ils n'accepteraient pas une Corée du Nord dotée de l'armement nucléaire. Les deux pays se sont dit profondément inquiets des tentatives "de déstabilisation" menées par le régime.
"Nous ne pouvons pas accepter que la Corée du Nord dispose d'armes nucléaires", a déclaré le vice-ministre japonais des Affaires étrangères, Mitoji Yabunaka, après avoir rencontré le secrétaire d'Etat adjoint américain Jim Steinberg.
Lundi également, le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, en visite à Manille, a déclaré que les Etats-Unis restaient engagés dans les pourparlers à six et n'entendaient pas envisager dans l'urgence de nouvelles options pour conduire la Corée du Nord à renoncer à son programme nucléaire.
Selon des diplomates occidentaux, la Russie et la Chine ont accepté le principe de sanctions contre la Corée du Nord mais on ignore encore quel type de pénalités elles sont prêtes à voter. Pékin, traditionnellement proche de Pyongyang mais qui a pris ses distances avec le régime, et Moscou ne sont en général pas favorables à des sanctions.
Le lancement par Pyongyang d'une fusée en avril avait été considéré comme un test déguisé de lancement d'un missile à longue portée Taepodong-2, en violation des résolutions de l'Onu.
La fusée avait parcouru 3.200 kilomètres avant de s'abîmer dans le Pacifique, selon des experts, qui estiment que des tests supplémentaires seront nécessaires à la Corée pour perfectionner sa technologie ICBM.
L'Alaska est situé à environ 4.800 kilomètres de la Corée du Nord, et la côte pacifique des Etats-Unis à plus de 8.000 km.
"Le lancement, en avril, de ce que la Corée du Nord a dit être un satellite, n'a pas réussi à démontrer ses capacités intercontinentales, donc ils veulent en faire la démonstration cette fois-ci", a déclaré Kim Tae-woo, un expert en armement.
Par ailleurs, Pyongyang a annoncé l'ouverture du procès, jeudi, de deux journalistes américains arrêtés à la frontière avec la Chine quelques mois plus tôt et inculpés pour "actes hostiles".
Source: Reuters via Yahoo News
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