Les tensions ne semblent toujours pas apaisées entre le leader de la société civile gabonaise, Marc Ona Essangui et les autorités du pays, qui dénoncent toujours le floue qui entoure les statuts des ONG gabonaises.
Le coordinateur de la coalition Publiez ce que vous payez (PCQVP) au Gabon a affirmé le 14 février dernier avoir été une nouvelle fois empêché de quitter le territoire national, sans motif explicite.
Marc Ona a indiqué qu'il devait participer à une conférence de l'Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) du 16 au 18 février à Doha, la capitale du Qatar.
Marc Ona a rapporté que son interdiction de sortie lui avait été signalée avant qu'il ne se rende à l' aéroport par une source policière qui ne lui avait fourni aucune autre explication.
Le coordinateur de la coalition PCQVP au Gabon affirme par ailleurs que c’est la quatrième fois en huit mois que les autorités du pays l’empêchent de quitter le territoire sans motifs apparents.
Au mois de juin dernier, il devait se rendre à New York pour une conférence de Revenue Watch Institute. Il était également attendu en septembre à Brazzaville pour une conférence sur le rôle de la société civile en Afrique centrale , et devait se rendre en novembre à Dakar à l' invitation de la Banque mondiale, mais n’a pu effectuer aucun de ces déplacements.
En juillet dernier, le leader de la société civile avait porté plainte contre le ministre de l’Intérieur , André Mba Obame, pour ces interdictions non justifiées de quitter le territoire national.
Depuis quelques années, les prises de position des ONG dans la vie publique du pays suscitent de nombreuses tensions entre le ministère de l’Intérieur et la société civile gabonaise. En février 2008, André Mba Obame avait suspendu les ONG environnementales durant plusieurs mois en leur demandant de clarifier leurs statuts.
Avec cinq autres membres de la société civile gabonaise, Marc Ona avait été incarcéré du 7 au 12 janvier dernier à Libreville pour «détention d'un document en vue de sa diffusion dans un but de propagande» et «propagande orale ou écrite en vue de l'incitation à la révolte contre les autorités».
L'ITIE rassemble les gouvernements, les bailleurs de fonds, la société civile et les organisations internationales et œuvre à assurer que les revenus du pétrole , du gaz et des minerais contribuent effectivement au développement des pays producteurs. Le Gabon a adhéré à cette initiative depuis 2004. Gaboneco
Source: Dabio
Le coordinateur de la coalition Publiez ce que vous payez (PCQVP) au Gabon a affirmé le 14 février dernier avoir été une nouvelle fois empêché de quitter le territoire national, sans motif explicite.
Marc Ona a indiqué qu'il devait participer à une conférence de l'Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) du 16 au 18 février à Doha, la capitale du Qatar.
Marc Ona a rapporté que son interdiction de sortie lui avait été signalée avant qu'il ne se rende à l' aéroport par une source policière qui ne lui avait fourni aucune autre explication.
Le coordinateur de la coalition PCQVP au Gabon affirme par ailleurs que c’est la quatrième fois en huit mois que les autorités du pays l’empêchent de quitter le territoire sans motifs apparents.
Au mois de juin dernier, il devait se rendre à New York pour une conférence de Revenue Watch Institute. Il était également attendu en septembre à Brazzaville pour une conférence sur le rôle de la société civile en Afrique centrale , et devait se rendre en novembre à Dakar à l' invitation de la Banque mondiale, mais n’a pu effectuer aucun de ces déplacements.
En juillet dernier, le leader de la société civile avait porté plainte contre le ministre de l’Intérieur , André Mba Obame, pour ces interdictions non justifiées de quitter le territoire national.
Depuis quelques années, les prises de position des ONG dans la vie publique du pays suscitent de nombreuses tensions entre le ministère de l’Intérieur et la société civile gabonaise. En février 2008, André Mba Obame avait suspendu les ONG environnementales durant plusieurs mois en leur demandant de clarifier leurs statuts.
Avec cinq autres membres de la société civile gabonaise, Marc Ona avait été incarcéré du 7 au 12 janvier dernier à Libreville pour «détention d'un document en vue de sa diffusion dans un but de propagande» et «propagande orale ou écrite en vue de l'incitation à la révolte contre les autorités».
L'ITIE rassemble les gouvernements, les bailleurs de fonds, la société civile et les organisations internationales et œuvre à assurer que les revenus du pétrole , du gaz et des minerais contribuent effectivement au développement des pays producteurs. Le Gabon a adhéré à cette initiative depuis 2004. Gaboneco
Source: Dabio
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