"C'est un homme qui a donné tout son talent, toute sa force, toute sa drôlerie, toute son affection à ce métier merveilleux qu'il était si heureux de faire" (Pierre Tchernia). L'acteur venait sur le plateau "avec l'impatience d'un enfant qui se demande à quand est son tour de jouer", s'est-il souvenu. Et "les seuls acteurs sur le visage de qui j'ai vu des choses aussi bouleversantes de l'âme, c'est Jack Nicholson, ou Jack Lemmon" (Régis Wargnier).
Refusé au Conservatoire au terme de deux années d'études au centre du spectacle de la rue Blanche, Michel Serrault signe son premier contrat en 1946, pour une tournée en Allemagne.
Michel Serrault débute au cinéma en 1954 dans Ah ! les belles bacchantes de Jean Loubignac, et dans Les Diaboliques (1955) de Assassins et voleurs (1957). Dans les années 60, Michel Serrault semble accorder plus d'intérêt à sa carrière théâtrale qu'au cinéma. C'est ainsi qu'il joue Monsieur Dodd (1966), d'Arthur Watkin, Opération Lagrelèche (1967) (qu'il a écrit et mis en scène avec Jean Poiret), Gugusse (1968) de Marcel Achard, Le Vison voyageur (1969) de Jean-Loup Dabadie, et Le Tombeur (1972) de Neil Simon.
Le 1er février 1973, au Théâtre du Palais Royal, c'est la création de La cage aux folles, la pièce de Jean Poiret qui connaît une carrière triomphale et fait de Michel Serrault une vedette. Il jouera le rôle d'Albin pendant plus de cinq ans, sans pour autant interrompre une carrière cinématographique où son nouveau statut lui permet d'être plus exigeant que par le passé. Étrangleur de femmes dans L'Ibis rouge (Jean-Pierre Mocky, 1975), banquier véreux dans L'Argent des autres (1978), Michel Serrault semble de plus en plus souvent tourner le dos aux rôles comiques si nombreux au début de sa carrière. C'est néanmoins son personnage d'Albin qui lui vaut, en 1979, le César de l'interprétation masculine dans La Cage aux folles, l'adaptation à l'écran par Edouard Molinaro de la pièce de Jean Poiret.
Refusé au Conservatoire au terme de deux années d'études au centre du spectacle de la rue Blanche, Michel Serrault signe son premier contrat en 1946, pour une tournée en Allemagne.
Michel Serrault débute au cinéma en 1954 dans Ah ! les belles bacchantes de Jean Loubignac, et dans Les Diaboliques (1955) de Assassins et voleurs (1957). Dans les années 60, Michel Serrault semble accorder plus d'intérêt à sa carrière théâtrale qu'au cinéma. C'est ainsi qu'il joue Monsieur Dodd (1966), d'Arthur Watkin, Opération Lagrelèche (1967) (qu'il a écrit et mis en scène avec Jean Poiret), Gugusse (1968) de Marcel Achard, Le Vison voyageur (1969) de Jean-Loup Dabadie, et Le Tombeur (1972) de Neil Simon.
Le 1er février 1973, au Théâtre du Palais Royal, c'est la création de La cage aux folles, la pièce de Jean Poiret qui connaît une carrière triomphale et fait de Michel Serrault une vedette. Il jouera le rôle d'Albin pendant plus de cinq ans, sans pour autant interrompre une carrière cinématographique où son nouveau statut lui permet d'être plus exigeant que par le passé. Étrangleur de femmes dans L'Ibis rouge (Jean-Pierre Mocky, 1975), banquier véreux dans L'Argent des autres (1978), Michel Serrault semble de plus en plus souvent tourner le dos aux rôles comiques si nombreux au début de sa carrière. C'est néanmoins son personnage d'Albin qui lui vaut, en 1979, le César de l'interprétation masculine dans La Cage aux folles, l'adaptation à l'écran par Edouard Molinaro de la pièce de Jean Poiret.