Afrique et Moyen-Orient
19/05/2008 11:21

Algérie: critique du processus de privatisation


La volonté d’insérer l’Algérie dans l’économie mondiale impose de situer les enjeux et de connaître les règles du jeu de la globalisation dont l’Investissement direct étranger (IDE) constitue un des moteurs, sinon la source, a estimé, dimanche, l’ancien président du Conseil national des privatisations et expert international, Dr Abderrahmane Mebtoul.



Dans un entretien accordé à la PANA, M. Mebtoul a déploré la lenteur du processus de privatisation en Algérie, ajoutant que les raisons du faible flux d’investissement étranger et privé national dans des segments à forte valeur ajoutée semblent essentiellement imputables non pas à l’aspect sécuritaire qui s’est nettement amélioré, mais au système bureaucratique sclérosant étouffant les énergies créatrices.

Il s’est, à ce propos, interrogé sur la concentration du pouvoir entre les mains d’un ministre chargé de la privatisation se demandant notamment si celui-ci, à la fois juge et partie, ne serait pas porté à favoriser les délits d’initiés alors que la base de la réussite de cette opération complexe est une totale transparence et un suivi dans le temps de ces opérations complexes.

Actuellement, plus de 400 entreprises publiques sont privatisées alors que l’objectif du gouvernement est de parvenir à 1.200 entreprises. Or, d’autres problèmes, d’ordre technique ceux- là, sont apparus pour ralentir le processus de privatisation, selon Mebtoul.

Il s’agit notamment de patrimoine non défini (absence de cadastre réactualisé) qui pose la problématique de l’inexistence des titres de propriétés fiables sans lesquels aucun transfert de propriété ne peut se réaliser...

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Y.K/sourcesWeb








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