France
01/06/2014 17:12

Bygmalion: Little Sarko se cache derrière Big Copé

Moi, vous me connaissez: j’écris et je commente même si je n’y comprends rien. Ce que je sais, c’est que la Cour des comptes à retoqué les comptes de campagne à l’élection présidentielle 2012 de notre Little Sarkozy pour 11 millions de dépassements récupérés par un Sarkothon organisé par Big Copé alors qu’il est désormais constant que l’UMP, pour la même campagne, a demandé à Bygmalion d’émettre des fausses factures pour un montant 14 millions destiné à couvrir un dépassement d’environ 11 millions.



Tout cela, je l’ai entendu au bistrot et je n’ai aucune preuve sinon par les aveux de certains protagonistes. Qu’à cela ne tienne : François Fillon, Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé se saisissent de l’UMP et envoient Copé s’acheter des croissants et consoler les membres de Event & Cie, lesquels figurent parmi ses proches. Nicolas Sarkozy, quant à lui, garde le silence et continue sa vie de play-boy. Ne vous en faites pas : quel que soit le trou financier, les partis politiques étant financés par l’Etat, nous paierons, quitte à faire cette fois-ci, non pas un Sarkothon mais un Copéthon. Rappel: les dons que vous faites aux partis politiques sont déduits à hauteur de 60% de votre revenu imposable. C’est rassurant, non? revue de presse:
Campagne de Sarkozy : une double comptabilité chez Bygmalion (Le Nouvel Observateur)
L'affaire Bygmalion qui secoue l'UMP continue. Les policiers anti-corruption ont mis la main sur une double comptabilité lors de leur perquisition en début de semaine dans les locaux d'Events&Cie, filiale de Bygmalion ayant organisé les meetings de Nicolas Sarkozy durant la campagne présidentielle de 2012, révèle le JDD dimanche 1er juin. La police détient désormais l'ensemble des factures liées à l'organisation de 42 meetings pour l'ancien président de la République, selon l'hebdomadaire, dont il devrait s'avérer que le coût réel n'était pas de 5 millions d'euros comme facturé au candidat, mais de 19 millions d'euros. La différence, 14 millions d'euros, aurait été prise en charge par l'UMP.
Quatre preuves que l'UMP est (à nouveau) en crise (Francetv info)
Il aura fallu un peu plus d'un an et demi pour que l'UMP renoue avec une crise profonde. En novembre 2012, la désignation du président du parti avait tourné au pugilat politique. Dix-neuf mois plus tard, au lendemain de la révélation de l'affaire Bygmalion mettant en cause des proches du président Jean-François Copé, les couteaux sont à nouveau tirés au sein du mouvement. Résultat, aujourd'hui la crise est politique, juridique et stratégique, comme le détaille francetv info. Seuls 31% des Français jugent que l'UMP "a des dirigeants de qualité" et 26% qu'elle est "proche des préoccupations des Français" dans un sondage Ifop publié dimanche par le JDD, qui montre que l'image du parti s'est dégradée depuis deux études du même type menées en 2012.

Henri Vario-Nouioua



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