Quelle que soit l'issue, les conséquences sont déplorables, dans un cas pour la préservation de l’écosystème, dans l'autre pour l'emploi. Cela ressemble à un choix cornélien, une de ces situations où il ne peut y avoir une troisième voie qui serait consensuelle et satisferait tout le monde.
Le désaccord sur le center parks n'est qu'un conflit parmi tant d'autres qui traversent la société française et qui la bloquent. Les partis politiques, qui nous font croire qu'ils sont en position d'organiser la société, semblent désormais incapables de résoudre ces contradictions, de trouver des solutions. Il faudrait pour cela qu'ils reconsidèrent radicalement leurs pratiques et rénovent leur appareil.
Les zadistes, ceux qui occupent ces zones de développement comme Roybon, Sivens, Notre Dame des Landes, ne sont pas toujours de simples contestataires qui souhaitent l'arrêt d'un projet. Certains, parmi eux, partisans de l'autogestion, contestent en bloc la société de consommation qu'ils décrivent comme une pseudo-démocratie. A leur propos, l'Obs écrit: «Ecolos? Décroissants? Anarcho-autonomes? Marginaux? Qui sont les zadistes? Impossible de les ranger dans une case. Ils le refusent d'ailleurs et leur diversité constitue leur force. Sur chaque site, ils font le même constat : "Dès que tu n'es pas d'accord, pour l'extérieur, tu es un terroriste." Sur les zad, les générations et les profils se croisent : anciens du Larzac, jeunes agriculteurs bio, vieux anars ou petits jeunes qui refusent "le système".» (Le tour de France des Zad et des lieux de crispation – 21/12/2014)
Le désaccord sur le center parks n'est qu'un conflit parmi tant d'autres qui traversent la société française et qui la bloquent. Les partis politiques, qui nous font croire qu'ils sont en position d'organiser la société, semblent désormais incapables de résoudre ces contradictions, de trouver des solutions. Il faudrait pour cela qu'ils reconsidèrent radicalement leurs pratiques et rénovent leur appareil.
Les zadistes, ceux qui occupent ces zones de développement comme Roybon, Sivens, Notre Dame des Landes, ne sont pas toujours de simples contestataires qui souhaitent l'arrêt d'un projet. Certains, parmi eux, partisans de l'autogestion, contestent en bloc la société de consommation qu'ils décrivent comme une pseudo-démocratie. A leur propos, l'Obs écrit: «Ecolos? Décroissants? Anarcho-autonomes? Marginaux? Qui sont les zadistes? Impossible de les ranger dans une case. Ils le refusent d'ailleurs et leur diversité constitue leur force. Sur chaque site, ils font le même constat : "Dès que tu n'es pas d'accord, pour l'extérieur, tu es un terroriste." Sur les zad, les générations et les profils se croisent : anciens du Larzac, jeunes agriculteurs bio, vieux anars ou petits jeunes qui refusent "le système".» (Le tour de France des Zad et des lieux de crispation – 21/12/2014)