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21/01/2009 23:52

Christine Lagarde: pas de super bonus

Pas de "super bonus" non plus pour les patrons des firmes automobiles aidées par l'Etat, avertit Christine Lagarde. Elle souhaite même obtenir le concours de l'opinion publique pour y véiller. Opinion publique ou vindicte publique? L'idée, de toute évidence, est évoquée. L'expression ''vindicte publique'' est associée, pourtant, à des termes violents, tels le lynchage. Restons prudents.



Au lendemain de l'annonce du plan d'aide au secteur automobile, la ministre de l'Economie Christine Lagarde a estimé mercredi "tout à fait normal et légitime" que les dirigeants de ces entreprises, comme Renault ou Peugeot, qui bénéficieront de l'aide de l'Etat, se privent de "super bonus".

Interrogée sur RTL pour savoir si elle avait les mêmes exigences concernant la rémunération de ces dirigeants que celle des patrons des banques, Mme Lagarde a répondu: "Ça me paraîtrait tout à fait normal et légitime. Je pense qu'ils auront un sens suffisant de la responsabilité pour prendre eux-mêmes ces mesures".

"Il me paraîtrait insensé que d'une part on mette de l'argent de l'Etat, c'est-à-dire l'argent des Français (...) dans des constructeurs automobiles, chez Renault ou chez Peugeot, et qu'avec cet argent les conseils d'administration décident d'attribuer des super bonus. Ça me paraît tout à fait illogique", a-t-elle justifié, confirmant qu'elle allait veiller à cela, tout comme "l'opinion publique".

Lire la suite: AP dans Yahoo news - /3/20090121/tfr-automobile-crise-plan-lagarde-56633fe.html

S. D.








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