Art et Culture
03/10/2007 16:46

Cinéma: 'L'ennemi intime' soldats français bourreaux et victimes.

Par Rébecca FRASQUET

Avec "L'ennemi intime", le réalisateur français Florent-Emilio Siri fait oeuvre de pionnier en montrant la guerre d'Algérie dans un spectaculaire film d'action au ton didactique, écrit à partir du vécu de soldats français dépeints à la fois comme bourreaux et victimes.



En 1959, au beau milieu d'une guerre d'Algérie qui ne dit pas son nom, le lieutenant Terrien (Benoît Magimel), dessinateur industriel dans le civil, rejoint les forces françaises qui mènent des opérations militaires en Kabylie.

Humaniste et sensible, il s'oppose bientôt, au sein de la section dont il a pris le commandement, au sergent Dougnac (Albert Dupontel), un "dur" qui conserve une certain code de l'honneur militaire dans un océan de barbarie.

"L'ennemi intime" plonge d'emblée au vif de la guerre, montrant une inspection musclée et nocturne d'un village kabyle "en demi-pension" - contrôlé par l'armée française le jour, et la résistance algérienne la nuit.

Au retour des militaires français la nuit suivante, les fellaghas, avertis, ont égorgé tous les villageois, dont les corps allongés jonchent le sol d'une maison, et Dougnac donne sur-le-champ la signification du massacre.

"Ce n'est pas de la sauvagerie gratuite!", lance-t-il, "ils ont voulu foutre la trouille aux autres villages!".

Ces scènes limimaires posent d'emblée les mérites du film et ses manques. Lire l'article de Rébecca FRASQUET en ouvrant la pièce jointe ci dessous:

H.V/Source Web








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