Cinq villas, dont celle d'une amie d'enfance de la veuve du préfet Erignac, ont été totalement ou partiellement détruites en Corse jeudi soir, moins de deux heures après le verdict condamnant Yvan Colonna à la réclusion à perpétuité, a-t-on appris de sources policière et judiciaire.
Cette villa et quatre autres, appartenant également à des continentaux, ont été détruites par des charges explosives de types variés, a-t-on expliqué de source judiciaire à Paris. Aucune revendication n'a été émise dans l'immédiat.
La section antiterroriste du parquet de Paris est saisie de l'enquête, qui sera menée par la gendarmerie.
Outre ces attentats, des incidents limités ont éclaté jeudi soir dans les rues de Bastia, où une centaine de personnes se sont rassemblées devant le palais de justice.
Un groupe d'une vingtaine d'éléments incontrôlés a brûlé des palettes en bois et quelques conteneurs à ordures, arraché des panneaux de signalisation et lapidé la façade du tribunal.
A Ajaccio, une manifestation du même type a été marquée par le jet d'un bâton de dynamite en direction d'un car de CRS, sans faire de blessé ni de dégâts.
Vendredi matin, 200 lycéens se sont massés devant le commissariat d'Ajaccio, avec pour slogan inscrit sur une banderole "liberta pà Yvan" (liberté pour Yvan). Le face à face avec la police était tendu mais il n'y a pas eu d'incidents.
A Corte, dans le centre de l'île, une centaine d'étudiants bloquaient leur université, fief des nationalistes, avec le même mot d'ordre et dans le calme.
Une manifestation régionale est prévue lundi prochain à Corte, pour protester contre le verdict de Paris.
Source: http://fr.news.yahoo.com
Cette villa et quatre autres, appartenant également à des continentaux, ont été détruites par des charges explosives de types variés, a-t-on expliqué de source judiciaire à Paris. Aucune revendication n'a été émise dans l'immédiat.
La section antiterroriste du parquet de Paris est saisie de l'enquête, qui sera menée par la gendarmerie.
Outre ces attentats, des incidents limités ont éclaté jeudi soir dans les rues de Bastia, où une centaine de personnes se sont rassemblées devant le palais de justice.
Un groupe d'une vingtaine d'éléments incontrôlés a brûlé des palettes en bois et quelques conteneurs à ordures, arraché des panneaux de signalisation et lapidé la façade du tribunal.
A Ajaccio, une manifestation du même type a été marquée par le jet d'un bâton de dynamite en direction d'un car de CRS, sans faire de blessé ni de dégâts.
Vendredi matin, 200 lycéens se sont massés devant le commissariat d'Ajaccio, avec pour slogan inscrit sur une banderole "liberta pà Yvan" (liberté pour Yvan). Le face à face avec la police était tendu mais il n'y a pas eu d'incidents.
A Corte, dans le centre de l'île, une centaine d'étudiants bloquaient leur université, fief des nationalistes, avec le même mot d'ordre et dans le calme.
Une manifestation régionale est prévue lundi prochain à Corte, pour protester contre le verdict de Paris.
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