Afrique et Moyen-Orient
04/07/2009 14:50

Crash de l'A310: l'appel au calme du président comorien

Le président de l'Union des Comores, Ahmed Abdallah Sambi, a appelé la communauté comorienne de France au «calme» et à la «sérénité», quatre jours après le crash du vol de Yemenia, qui a fait 152 morts et une seule survivante.



Dans un communiqué de l'ambassade à Paris diffusé samedi, le président souhaite que, «dans ces moments de recueillement et de deuil», soit facilitée «la mobilisation de la solidarité nationale et internationale dont nous avons besoin».

Depuis le crash de l'Airbus A310 de la compagnie yéménite Yemenia mardi, la communauté comorienne de France manifeste sa colère contre les «vols-poubelles» à destination de l'archipel de l'océan indien, reprochant à la France d'avoir négligé sa sécurité. Tensions qui ont poussé la compagnie à suspendre provisoirement, ce samedi, toutes ses liaisons avec la capitale comorienne, Moroni.

Des milliers de personnes (10.000 selon la police, 40.000 selon les organisateurs) issues de la communauté comorienne de Marseille ont ainsi défilé en silence samedi en hommage aux victimes. Le cortège est parti de la Porte d'Aix au centre-ville au son d'une prière coranique et derrière une banderole noire, pour rejoindre la mairie par la Canebière et le Vieux-Port.

De nombreuses femmes en costume traditionnel ont ensuite entamé des chants mais le cortège ne laissait entendre aucun slogan, le principe d'une marche silencieuse ayant été retenu par les organisateurs qui ont demandé à la presse de ne pas faire d'interview.

«Plus de poubelles volantes», «A310, 152 disparus, 30 juin 2009: plus jamais», «Les morts n'ont pas de prix, nous nous battrons jusqu'au bout», pouvait-on lire sur des banderoles. De nombreux manifestants arboraient aussi un tee-shirt indiquant: «Hommage aux victimes du vol Sanaa-Moroni», et un brassard noir.

Quelque 130.000 Comoriens ou Franco-Comoriens vivent en France, dont quelque 80.000 à Marseille, soit... lire la suite de l'article sur Libération.fr


Source: Libération via Yahoo News

Awa Diakhate








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