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13/10/2008 22:08

Crise: le plan français

Le gouvernement français a adopté lundi lors d'un Conseil des ministres extraordinaire un plan de secours aux banques doté de 360 milliards d'euros pour enrayer les effets de la crise financière. François Hollande, a indiqué lundi que les socialistes ne voteraient "pas contre" le plan de crise, mais qu'ils poseraient des "conditions", notamment "que l'Etat puisse jouer son rôle d'actionnaire ... pour éviter que se reproduisent les dérèglements qui se sont produits". Le ministre français du Budget a reconnu que ce plan, s'il est utilisé, "augmentera la dette" de l'Etat au delà du plafond de 60% autorisé par les traités européens.



Le gouvernement français a adopté lundi lors d'un Conseil des ministres extraordinaire un plan de secours aux banques doté de 360 milliards d'euros, équivalent de ceux de ses partenaires européens pour enrayer les effets de la crise financière.

Le président Nicolas Sarkozy a lui-même annoncé devant la presse le détail des "outils" retenus par la France dans le cadre décidé la veille par un sommet des pays de la zone euro à Paris, qui a suscité lundi une forte remontée des marchés financiers.

L'Etat "ne laissera aucun établissement bancaire faire faillite", a répété le président. Mais "dans ce cas, comme ce fut le cas pour (la banque franco-belge) Dexia, l'Etat prendra le contrôle et la direction sera changée, il ne peut y avoir de sauvetage sans sanction des erreurs".

Il a jugé que son plan était "la seule façon de protéger les emplois, les économies et les impôts" des Français.

Le patron du premier parti d'opposition, François Hollande, a indiqué lundi que les socialistes ne voteraient "pas contre" le plan de crise, mais qu'ils poseraient des "conditions", notamment "que l'Etat puisse jouer son rôle d'actionnaire, pas simplement pour sauver, mais pour éviter que se reproduisent les dérèglements qui se sont produits".

Le ministre français du Budget, Eric Woerth, a pour sa part reconnu que ce plan, s'il est utilisé, "augmentera la dette" de l'Etat, déjà attendue à 65,3% du PIB fin 2008, au delà du plafond de 60% autorisé par les traités européens.

Source: Yahoo news

Sylvie Delhaye



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