L'un d'eux, âgé de 13 ans et originaire de cette ville à l'extrême-sud de la Corse, a reconnu les faits. Selon le procureur de la République d'Ajaccio José Thorel, l'adolescent a expliqué qu'il voulait lancer la pierre en direction de la mer mais qu'elle a rebondi sur la paroi avant de heurter la tête du bébé, âgé de huit mois, dans les bras de sa mère.
Le procureur a requis un mandat de dépôt contre l'auteur des faits, qui encourt jusqu'à 20 ans de prison pour "violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur un mineur de moins de 15 ans". Il pourrait être transféré au quartier des mineurs de la prison de Borgo (Haute-Corse).
Le second adolescent, âgé de 14 ans et originaire comme son cousin de Bonifacio, est poursuivi pour "non empêchement de la commission d'un crime" et risque jusqu'à cinq ans de prison. Le procureur a demandé qu'il soit placé dans un foyer.
Les deux jeunes étaient attendus mercredi soir, à 20H00, au palais de justice d'Ajaccio où ils devaient être entendus par le juge d'instruction Jean-Bastien Risson. Ils avaient pris la fuite en entendant les cris de la mère après le jet de pierre avant d'être interpellés un peu plus tard.
Le drame est survenu vers 20H00 sur la descente Saint-Roch qui mène à la plage en contrebas de la muraille.
Le bébé a eu le crâne fracassé et est décédé sur le coup, les secours ne pouvant rien faire à leur arrivée. Ses parents âgés de 28 et 29 ans, originaires de Thiais (Val-de-Marne), sont anéantis.
La pierre qui n'a pas été retrouvée par les enquêteurs, était de grosse taille d'après le témoignage de la mère, a précisé le procureur.
"Les adolescents s'amusaient à un jeu bête et dangereux qui consiste à jeter des pierres dans la mer ou le long de la falaise. Ils ne pouvaient pas ne pas voir les touristes sur le chemin", a déclaré M. Thorel.
"Ils ont mis délibérément la vie des gens en danger. On ne peut pas laisser passer de tels faits avec une simple remontrance", a-t-il ajouté.
Selon lui, les deux adolescents lançaient des pierres depuis dix minutes au moment du drame et des touristes italiens leur avaient demandé d'arrêter, sans effet. Une reconstitution des faits est prévue pour vérifier si l'hypothèse d'un ricochet malheureux est plausible.
Les deux cousins n'étaient pas connus des services de police et étaient scolarisés normalement. Un dépistage d'alcool n'a rien donné et des analyses toxicologiques sont en cours. Une expertise psychiatrique est également prévue.
Source: Yahoo News
Le procureur a requis un mandat de dépôt contre l'auteur des faits, qui encourt jusqu'à 20 ans de prison pour "violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur un mineur de moins de 15 ans". Il pourrait être transféré au quartier des mineurs de la prison de Borgo (Haute-Corse).
Le second adolescent, âgé de 14 ans et originaire comme son cousin de Bonifacio, est poursuivi pour "non empêchement de la commission d'un crime" et risque jusqu'à cinq ans de prison. Le procureur a demandé qu'il soit placé dans un foyer.
Les deux jeunes étaient attendus mercredi soir, à 20H00, au palais de justice d'Ajaccio où ils devaient être entendus par le juge d'instruction Jean-Bastien Risson. Ils avaient pris la fuite en entendant les cris de la mère après le jet de pierre avant d'être interpellés un peu plus tard.
Le drame est survenu vers 20H00 sur la descente Saint-Roch qui mène à la plage en contrebas de la muraille.
Le bébé a eu le crâne fracassé et est décédé sur le coup, les secours ne pouvant rien faire à leur arrivée. Ses parents âgés de 28 et 29 ans, originaires de Thiais (Val-de-Marne), sont anéantis.
La pierre qui n'a pas été retrouvée par les enquêteurs, était de grosse taille d'après le témoignage de la mère, a précisé le procureur.
"Les adolescents s'amusaient à un jeu bête et dangereux qui consiste à jeter des pierres dans la mer ou le long de la falaise. Ils ne pouvaient pas ne pas voir les touristes sur le chemin", a déclaré M. Thorel.
"Ils ont mis délibérément la vie des gens en danger. On ne peut pas laisser passer de tels faits avec une simple remontrance", a-t-il ajouté.
Selon lui, les deux adolescents lançaient des pierres depuis dix minutes au moment du drame et des touristes italiens leur avaient demandé d'arrêter, sans effet. Une reconstitution des faits est prévue pour vérifier si l'hypothèse d'un ricochet malheureux est plausible.
Les deux cousins n'étaient pas connus des services de police et étaient scolarisés normalement. Un dépistage d'alcool n'a rien donné et des analyses toxicologiques sont en cours. Une expertise psychiatrique est également prévue.
Source: Yahoo News