France
14/11/2014 00:03

Enquête sur la mort de Rémi Fraisse

Les médias s'efforcent de nous faire entrer dans le crâne que c'est une grenade offensive qui a tué Rémi Fraisse. Le ministre de l'intérieur, le patron de la gendarmerie, tous nous tiennent le même discours soporifique. Il y avait bien quelqu'un à l'autre de la grenade, non? Il y a pourtant bien quelqu'un qui a lancé cette grenade... Le ministre de l'intérieur n'a pas démissionné, comme si son fauteuil avait plus d'importance que la mort du jeune homme. Ce n'est pas très digne. Seuls, les lycéens restent mobilisés. Le fait, pour un représentant de la force publique, de donner la mort à une personne désarmée qui ne menace pas sa vie devra un jour être puni pour ce qu'il est. Revue de presse:



Les grenades qui ont tué Rémi Fraisse ne pourront plus être utilisées:
La mort de Rémi Fraisse par l'effet direct d'une grenade offensive pose clairement la question de leur maintien en service dans la gendarmerie qui en est seule dotée. Parce que cette munition a tué un jeune garçon de 21 ans et que cela ne doit plus jamais se produire, j'ai décidé d'interdire l'utilisation de ces grenades dans les opérations de maintien de l'ordre", a déclaré le ministre sur la base du rapport d'une enquête administrative qui lui a été remis mercredi. (L'Obs via Yahoo Actualités)

Mort de Rémi Fraisse: Cazeneuve se défend d'avoir caché la vérité:
Trois semaines après la mort de Rémi Fraisse, le militant anti-barrage de Sivens (Tarn), et alors qu'un procès-verbal révèle que les gendarmes ont compris très vite avoir atteint le jeune homme avec l'une de leurs grenades, Bernard Cazeneuve s'est une nouvelle fois défendu d'avoir cherché à cacher la cause de sa mort. Le ministre de l'Intérieur a assuré jeudi qu'«en aucun cas» le lien entre le tir de la grenade et la mort de Rémi Fraisse n'avait pu être établi immédiatement. C'est aussi ce qu'affirme Denis Favier, le directeur général de la gendarmerie. (Le Parisien via Yahoo Actualités)

Le type de grenade utilisé à Sivens désormais interdit:
Autre mesure : une autorité civile spécialement déléguée par le préfet sera présente lors des opérations de maintien de l'ordre à risque, lequelles seront dorénavant filmées. Un autre rapport de l'inspection générale de la gendarmerie sur le maintien de l'ordre sera remis en décembre, a expliqué le ministre de l'Intérieur en rappelant qu'une enquête judiciaire était en cours sur la mort de Rémi Fraisse. (Reuters)

Sylvie Delhaye S. D.



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