France
27/01/2012 22:12

France: la pompe à logement

France: la pompe à logement - Meurtre des moines de Tibéhirine: Le juge Trévidic veut autopsier les crânes - Aix-en-Provence : suicide d'un collégien par dépit amoureux - Qu’y a-t-il donc derrière ce qu’on appelle depuis si longtemps «la crise du logement» ?



Meurtre des moines de Tibéhirine: Le juge Trévidic veut autopsier les crânes
L'enquête autour du meurtre des moines de Tibéhirine en 1996 est relancée. Le juge Marc Trévidic veut se rendre en Algérie pour exhumer et autopsier les crânes des sept hommes - leurs corps n'ont jamais été retrouvés- , selon une information de Marianne à paraître samedi et confirmée à l'AFP par une source proche du dossier. Le juge Trévidic a adressé une commission rogatoire internationale à l'Algérie, rédigée le 16 décembre et traduite en arabe, précisant sa demande d'autopsie et la vingtaine de témoins qu'il souhaite entendre sur place, précise l'hebdomadaire.(20minutes.fr) Un juge digne de ce nom se doit de mener la procédure jusqu'a son tèrme.

Aix-en-Provence : suicide d'un collégien par dépit amoureux
C'est un chagrin d'amour qui aurait poussé ce jeune collégien à commettre l'irréparable. Un adolescent àgé de 12 ans, scolarisé à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), s'est donné la mort mercredi soir en se jetant sous un train à proximité de la gare TGV. Ce " garçon gentil et souriant, parfois un peu triste " comme le décrit son entourage, aurait mis fin à ses jours par " dépit amoureux " d'après les premiers éléments de l'enquête. Il n'aurait pas supporté une rupture. " Compte tenu des documents informatiques retrouvés, l'hypothèse du suicide est retenue même si l'enquête se poursuit ", a déclaré le procureur de la République. La famille du collégien s'était installée dans la ville en 2010. " " Ses parents n'ont jamais perçu sa détresse ", selon le procureur.(elle.fr) Les jeunes de cet âge ont une force mentale à ne pas sous-estimer, il faut donc vraiment les pousser à bout pour qu'ils en arrivent au suicide.

Qu’y a-t-il donc derrière ce qu’on appelle depuis si longtemps «la crise du logement» ?
Si l’on compare l’évolution moyenne des prix de l’immobilier  depuis 10 ans (+84%) pour les logements neufs, + 141% pour les logements anciens) à celle des revenus des ménages (+43%) , le titre  de notre débat peut sembler justifié. Si l’on ajoute qu’entre 1988 et 2006 le taux d’effort net des locataires est passé de 18 à 22%, le logement constituant le premier poste de dépenses (bien supérieur à l’alimentation), on mesure la préoccupation des locataires les plus modestes qui sont aussi les plus touchés. Et pourtant, l’offre de logements a, depuis 25 ans, crû plus vite (30%) que la population (14%), notamment après 2005. On peut, certes, invoquer la  réduction de la taille des ménages, l’allongement de la durée de vie… pour expliquer la pression plus forte de la demande. Ces moyennes  statistiques masquent,  en réalité,  des disparités régionales et infra-régionales considérables qui font que là où l’on parle de « la crise », le pluriel  devrait être employé puisqu’elle désigne  aussi bien  le manque de logements des zones tendues  (région parisienne, Genevois français, Rhône-Alpes, région PACA, quelques métropoles…) que l’excès de logements vacants ailleurs  (pourtour du Massif Central, Champagne-Ardennes…). Trop peu ici, trop là.(liberation.fr) Derrière la crise du logement, il y a les propriétaires qui ne baissent pas leurs prix dans l'espoir qu'un jour, la bourse immobilière reprenne de la vigueur. En attendant, il y a l'allocation logement qui subventionne, non pas les locataires, mais les propriétaires.

Source: Yahoo actualités

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