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07/05/2012 22:34

François Hollande et l'Europe

Revue de presse monde du 7 mai 2012

François Hollande et l'Europe - Le casse-tête économique de François Hollande - Les Bourses européennes terminent en hausse - Grèce: Le spectre de l'hydre.



Le casse-tête économique de François Hollande
rançois Hollande, qui a pendant toute sa campagne plaidé pour une hypothétique relance de la croissance au niveau européen, devra trouver en France les moyens de stimuler l'économie, au risque de devoir partiellement renoncer à son programme. Le président élu a mis l'accent depuis des mois sur la nécessité d'en finir avec l'austérité en renégociant le traité budgétaire européen signé début mars à l'instigation de l'Allemagne par 25 des 27 pays de l'Union européenne. Dimanche soir, il s'est présenté en porte-drapeau d'un nouvel espoir pour toute l'Union européenne. "Je suis sûr que dans bien des pays européens, ça a été un soulagement, un espoir, l'idée qu'enfin l'austérité ne pouvait plus être une fatalité", a-t-il déclaré à peine élu. Ce n'est pourtant pas de l'Europe que viendra la croissance qui lui permettrait d'éviter des choix cornéliens. Certes, malgré les roulements de tambour qui annoncent une confrontation entre François Hollande et Angela Merkel sur ce dossier, un compromis devrait être rapidement trouvé entre le nouveau locataire de l'Elysée et la chancelière allemande.(fr.reuters.com) Je doute que couper la France et l'Europe en une multitude de morceaux soit une chance de relancer la croissance, donc François Hollande ne peut faire que mieux que L'ancien président Sarkozy.

Les Bourses européennes terminent en hausse
Les valeurs européennes ont fini en hausse avec le secteur de la construction et les banques, même si les investisseurs veulent rester prudents au lendemain des élections législatives grecques et de la victoire de François Hollande à la présidentielle française, la Bourse de Londres étant fermée. L'indice CAC 40, qui a perdu 1,9% vendredi, a fini en hausse de 1,65% à 3.214,22 points, après avoir reculé de 1,8% en matinée. La Bourse de Madrid s'est octroyée 2,72%, celle de Francfort 0,12% tandis que la place d'Athènes a chuté de 6,67%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50, qui a cédé jusqu'à 1,9% dans les premiers échanges, gagne 1,54% en clôture provisoire. "Il vaut mieux se garder de tirer des conclusions de la séance d'aujourd'hui, il ne faut pas oublier que Londres était fermée. Demain on pourrait avoir une toute autre histoire", prévient un trader en poste à Paris. L'indice Stoxx des banques européennes progresse de 1,69%, malgré la chute de 12,61% des bancaires grecques, soutenu par le plan d'assainissement de Bankia que prépareraient Madrid et la Banque d'Espagne. L'indice de la construction avance de 1,8%, plus forte hausse sectorielle en Europe alors qu'en France, Bouygues s'octroie 3,84%.(fr.reuters.com) Est-ce vraiment possible de subir une crise de cette ampleur en Grèce sans l'avoir préméditée?

Grèce: Le spectre de l'hydre
La démocratie, ce luxe indispensable.Oui, bien sûr, même si elle est synonyme d'irresponsabilité. Et, au final, d'anarchie.Le dirigeant de la droite grecque Antonis Samaras a déclaré forfait. Bien que son parti, la Nouvelle Démocratie, soit arrivé en tête, il juge impossible de former un gouvernement tant le nouveau parlement, au lendemain du scrutin du 6 mai, est éclaté.Une grande coalition réunissant les deux partis de gouvernement (centre droit et parti socialiste) - c'était le scénario évoqué comme le plus probable avant les élections - n'atteindrait pas la majorité des élus. C'est le résultat de l'effondrement historique de la formation socialiste, proprement éviscérée par une gauche maximaliste qui refuse les conditions imposées par l'Europe. Et tant pis si le pays risque d'être incapable de payer ses fonctionnaires dès le mois de juillet!Ajoutez les rivalités personnelles au sein de la droite grecque, l'ascension de néonazis et voici l'Europe empêtrée dans le bourbier grec.Alors faut-il partir? Laisser la trirème hellénique couler? Si les Grecs sont incapables de changer et de consentir aux nécessaires sacrifices, les contribuables européens doivent-ils continuer à être des cochons de payeurs? Jose Manuel Barroso, le président de la Commission européenne avait rappelé, voici quelques jours, le montant faramineux des sommes déjà déboursées: plus de 33 000 euros par Grec! Le peuple grec a, bien sûr, le droit de choisir ses représentants.(l'express.fr) Au delà de l'Europe, je ne vois pas pourquoi un humain n'aiderait pas son prochain, surtout s'ils sont alliés.

Source: Yahoo actualités


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