Trois hommes ont été placés en garde à vue, a-t-on précisé de sources policières.
Une femme a également été blessée par balles à un pied lors de la fusillade au cours de laquelle une vingtaine de coups de feu ont été tirés.
Un problème d'écoulement d'eau devant une des caravanes du camp de la Ripelle - en fait un bidonville masqué par des canisses, où vivent 200 personnes sédentarisées - est à l'origine du drame qui oppose deux familles, selon la police.
Une des victimes a demandé à son voisin que l'eau cesse de couler et l'affaire s'est envenimée très rapidement, selon les premiers témoignages.
David, un cousin des victimes a confié que les deux familles se connaissaient depuis longtemps et que ce n'était pas la première fois que le problème d'écoulement de l'eau était soulevé.
"Très vite le ton et monté et ils (ndlr : les auteurs présumés des coups de feu) ont tiré un peu partout. Ils ont même blessé au pied une femme de leur famille". "Mes cousins qui sont morts avaient six enfants", a-t-il ajouté.
En milieu d'après-midi, trois hommes ont été placés en garde à vue. L'un d'eux, âgé de 30 ans s'est spontanément présenté aux policiers à leur arrivée sur place. Couvert de sang, il leur a remis un fusil de calibre 12 et un revolver de petit calibre. Un couteau ensanglanté a également été saisi, a précisé une source proche de l'enquête.
Le campement est installé au pied du petit village du Revest-les-Eaux, son entrée est obstruée par une quinzaine de container à ordures ménagères. Ici et là trônent des cuisinières, des machines à laver. Les chaussées sont traversées par des tuyaux d'arrosage qui alimentent en eau les installations.
Dans les allées, où les résidents déambulent au milieu des caravanes et mobil-homes, la colère dominait: "Si le maire avait agi et si la député, qui est au courant de nos conditions de vie, avait fait quelque chose, ça ne serait pas arrivé", crie haut et fort un homme qui invite fermement les journalistes à quitter le camp.
"Depuis un an nous travaillons pour réaménager ce campement", a indiqué le maire Ange Musso (UMP). Il a précisé que la Sonacotra avait effectué un état des lieux et qu'un projet de réaménagement du campement serait présenté à la rentrée et inscrit au schéma départemental des gens du voyage.
Le camp, situé en face d'une des casernes de pompiers de Toulon, existe depuis 1972.
Les victimes appartiennent toutes à la famille Meinhard. Pascal Meinhard, 49 ans, et Gaston Meinhard, 34 ans, ont été tués par balles. Emmanuel Meinhard, 40 ans, a été blessé à l'arme blanche et Jean Meinhard, 29 ans, a été blessé par balles au bras. Leur vie n'est pas en danger.
En fin d'après-midi, des résidents attelaient leur caravane et leur mobil-home à leurs véhicules et quittaient le campement.
L'antenne toulonnaise de la police judiciaire a été saisie.
Source: Yahoo News
Une femme a également été blessée par balles à un pied lors de la fusillade au cours de laquelle une vingtaine de coups de feu ont été tirés.
Un problème d'écoulement d'eau devant une des caravanes du camp de la Ripelle - en fait un bidonville masqué par des canisses, où vivent 200 personnes sédentarisées - est à l'origine du drame qui oppose deux familles, selon la police.
Une des victimes a demandé à son voisin que l'eau cesse de couler et l'affaire s'est envenimée très rapidement, selon les premiers témoignages.
David, un cousin des victimes a confié que les deux familles se connaissaient depuis longtemps et que ce n'était pas la première fois que le problème d'écoulement de l'eau était soulevé.
"Très vite le ton et monté et ils (ndlr : les auteurs présumés des coups de feu) ont tiré un peu partout. Ils ont même blessé au pied une femme de leur famille". "Mes cousins qui sont morts avaient six enfants", a-t-il ajouté.
En milieu d'après-midi, trois hommes ont été placés en garde à vue. L'un d'eux, âgé de 30 ans s'est spontanément présenté aux policiers à leur arrivée sur place. Couvert de sang, il leur a remis un fusil de calibre 12 et un revolver de petit calibre. Un couteau ensanglanté a également été saisi, a précisé une source proche de l'enquête.
Le campement est installé au pied du petit village du Revest-les-Eaux, son entrée est obstruée par une quinzaine de container à ordures ménagères. Ici et là trônent des cuisinières, des machines à laver. Les chaussées sont traversées par des tuyaux d'arrosage qui alimentent en eau les installations.
Dans les allées, où les résidents déambulent au milieu des caravanes et mobil-homes, la colère dominait: "Si le maire avait agi et si la député, qui est au courant de nos conditions de vie, avait fait quelque chose, ça ne serait pas arrivé", crie haut et fort un homme qui invite fermement les journalistes à quitter le camp.
"Depuis un an nous travaillons pour réaménager ce campement", a indiqué le maire Ange Musso (UMP). Il a précisé que la Sonacotra avait effectué un état des lieux et qu'un projet de réaménagement du campement serait présenté à la rentrée et inscrit au schéma départemental des gens du voyage.
Le camp, situé en face d'une des casernes de pompiers de Toulon, existe depuis 1972.
Les victimes appartiennent toutes à la famille Meinhard. Pascal Meinhard, 49 ans, et Gaston Meinhard, 34 ans, ont été tués par balles. Emmanuel Meinhard, 40 ans, a été blessé à l'arme blanche et Jean Meinhard, 29 ans, a été blessé par balles au bras. Leur vie n'est pas en danger.
En fin d'après-midi, des résidents attelaient leur caravane et leur mobil-home à leurs véhicules et quittaient le campement.
L'antenne toulonnaise de la police judiciaire a été saisie.
Source: Yahoo News