Afrique et Moyen-Orient
15/06/2009 19:54

Gabon : Derniers préparatifs avant la cérémonie

Le Gabon prépare les obsèques de feu Omar Bongo, son président. De nombreuses personnalités sont attendues mardi à Libreville. Parmi elles, plusieurs présidents africains comme le Congolais Denis Sassou Nguesso qui était son beau-père, ou encore, le Centrafricain François Bozizé et le Sénégalais Abdoulaye Wade. La France sera également représentée au plus haut niveau avec le chef de l'Etat Nicolas Sarkozy mais aussi l'ancien président Jacques Chirac.



C’est la dernière journée pour les hommages et les dépôts de gerbes. Mardi, les cérémonies vont prendre le relais avec l’organisation des obsèques en plein cœur de la capitale. Au programme notamment une oraison funèbre ainsi qu’un défilé militaire avant le départ du corps pour Franceville. Jeudi, le président sera inhumé dans l’intimité familiale.

Des cérémonies qui réuniront une fois encore des milliers de Gabonais auxquels s’ajouteront de nombreuses délégations étrangères. On n’attend pas moins d’une quinzaine de chefs d’Etat, la plupart du continent africain, ainsi que le président français Nicolas Sarkozy et l’ancien président Jacques Chirac.

A l’issu de cette semaine que les Gabonais qualifient déjà d’historique, les mesures accompagnant les 45 jours de deuil national devraient être en partie allégées et certaines restrictions levées. Les habitants de la capitale pourront alors reprendre leur vie normale et envisager l’après-Bongo, ce que les autorités refusent d’évoquer pour le moment tant que les cérémonies mortuaires ne seront pas terminées.

Le Premier ministre Jean Eyeghe Ndong (photo) devrait démissionner après l'inhumation d'Omar Bongo.

Le Premier ministre Jean Eyeghe Ndong a été reçu dimanche par la présidente par intérim Rose Francine Rogombé. Les deux dirigeants se seraient entendus sur le calendrier de retrait du gouvernement. Jean Eyeghe Ndong devrait finalement démissionner en fin de semaine, c'est-à-dire après l'inhumation de l'ancien président.

En fin de semaine dernière, la Cour constitutionnelle avait en effet estimé que l'équipe sortante devait démissionner après la prestation de serment de la nouvelle présidente qui a eu lieu mercredi dernier.

Dimanche, les principaux leaders de la société civile ont lancé un appel à des élections libres et transparentes. Dans un « appel citoyen », les signataires demandent notamment la formation d'un gouvernement sans aucun des candidats à la présidentielle. Ils demandent aussi une révision complète du fichier électoral.


Source: Rewmi

Awa Diakhate








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