Asie & Extrême Orient
23/11/2010 16:11

Indonésie: le difficile travail de prévention des volcanologues et infos Asie

Indonésie: le difficile travail de prévention des volcanologues - Le dalaï lama veut arrêter de diriger le gouvernement tibétain en exil - Un mouvement de panique fait 375 morts à Phnom Penh - Nucléaire: désaccord entre la Chine et les Etats-Unis - Blessés signalés après le bombardement d'une île sud-coréenne - Pyongyang a dû recevoir une aide pour ses centrifugeuses -



Indonésie: le difficile travail de prévention des volcanologues
Prédire exactement le comportement des nombreux volcans d'Indonésie est impossible. Mais ce n'est pas la partie la plus difficile du métier, selon Surono, directeur de l'agence volcanologique indonésienne. Le plus difficile, dit-il, est de faire passer le message aux populations. Surono, qui, comme de nombreux Indonésiens, n'utilise qu'un patronyme, avait décelé des signes inquiétants dans les jours précédant l'éruption du mont Merapi, le 26 octobre. Mais le volcan, dont le nom signifie "montagne de feu", ne présentait pas son dôme habituel de lave, visible à des kilomètres à la ronde, qui se forme lorsque le magma s'accumule au sommet. Pour les habitants des villages situés sur les pentes du volcan, sur l'île de Java (sud), rien n'annonçait donc la catastrophe à venir. Le 26 octobre, au lendemain de l'alerte émise par Surono, le volcan entrait en éruption. Et dix jours plus tard, le 5 novembre, le Merapi explosait, expulsant 50 millions de mètres cubes de gaz brûlants, de roches, de lave et de cendres. (AP)

Le dalaï lama veut arrêter de diriger le gouvernement tibétain en exil
Le dalaï lama, âgé de 75 ans, souhaite renoncer à ses fonctions de chef du gouvernement en exil du Tibet à partir de l'an prochain, tout en conservant son rôle de chef spirituel des bouddhistes tibétains en exil, a annoncé mardi son porte-parole. Le prix Nobel de la paix compte demander son aval au Parlement, a précisé Tenzin Taklha. Ses fonctions de chef du gouvernement en exil consistent notamment à signer des résolutions. Le dalaï lama vit dans le nord de l'Inde, à Dharamsala, depuis qu'il a fui le Tibet en 1959, lors de l'échec d'un soulèvement contre les troupes chinoises. (AP)

Un mouvement de panique fait 375 morts à Phnom Penh
Un mouvement de panique sur un pont de Phnom Penh a fait au moins 375 morts, en majorité des femmes, et 755 blessés lundi soir, au dernier jour de la fête de l'eau, qui marque la fin de la mousson. De nombreuses victimes ont péri écrasées dans la bousculade ou sont tombées du pont dans un affluent de la rivière Tonlé Sap, qui rejoint le Mékong dans la capitale cambodgienne. D'après des témoins, la panique s'est emparée de la foule quand des gens ont annoncé que plusieurs personnes avaient été électrocutées. D'autres ont crié que le pont, conduisant à l'île au diamant, était sur le point de s'écrouler, alors que plusieurs milliers de personnes l'empruntaient pour regagner le centre-ville, selon la police. Nombre de victimes venaient de manger dans des restaurants et rentraient chez elles quand la bousculade s'est produite. "Les gens portaient les corps de leurs proches, notamment des femmes et des enfants", a rapporté Vann Thon, 25 ans. "Tout le monde avait l'air affolé." (Reuters)

Nucléaire: désaccord entre la Chine et les Etats-Unis
La Chine demande une reprise des discussions à Six sur le programme nucléaire de la Corée du Nord, position qui témoigne d'un désaccord de Pékin avec Washington sur le sujet. Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré mardi à des journalistes qu'il était impératif de reprendre les entretiens, suite aux informations sur l'existence d'une nouvelle installation d'enrichissement d'uranium en Corée du Nord. Il a fait ces commentaires alors que l'envoyé des Etats-Unis pour les négociations sur le nucléaire, Stephen Bosworth, est arrivé à Pékin pour des discussions au sujet de la Corée du Nord. Une visite sur fond de vives tensions sur la péninsule coréenne, où les forces nord-coréennes ont tiré des obus mardi sur une île de Corée du Sud. (AP)

Blessés signalés après le bombardement d'une île sud-coréenne
Plusieurs civils et militaires ont été blessés mardi par des tirs d'artillerie nord-coréens sur une île de Corée du Sud, dont beaucoup d'habitants ont été évacués vers des abris, rapporte une chaîne de télévision de Séoul. Selon un témoin cité par la chaîne d'information YTN, l'électricité serait coupée au moins en partie sur cette île nommée Yeonpyeong, qui se trouve près de la frontière nord-coréenne. Des images de télévision montrent quatre colonnes de fumée s'élevant de l'île. (Reuters)

Pyongyang a dû recevoir une aide pour ses centrifugeuses
La Corée du Nord a probablement bénéficié d'une aide extérieure pour créer un site d'enrichissement d'uranium susceptible de lui fournir une deuxième source de matériaux nucléaires à usage militaire, mais il reste à savoir où et de qui, déclarent des experts. Les spécialistes du nucléaire jugent possible que Pyongyang se soit procuré secrètement des composants et matériaux de plusieurs sources pour mettre en place une section de centrifugeuses dans son principal complexe nucléaire, initiative que Washington a qualifiée de nouvelle provocation. Un groupe de réflexion américain, l'Institut des sciences et de la sécurité internationale (Isis), a publié en octobre un rapport accusant la Corée du Nord d'avoir, d'une manière ou d'une autre, utilisé la Chine comme zone de transbordement pour acquérir des matériaux à des fins d'enrichissement. "La plupart (des experts) pensent que la Chine considère le programme nucléaire de la Corée du Nord comme un facteur de déstabilisation régionale", dit le rapport. "Néanmoins, la Chine ne consacre pas assez de moyens à détecter et stopper le trafic nucléaire de la Corée du Nord." (Reuters)

Source : Yahoo Actualités






Ryma Mendy








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