L'armée américaine a confirmé qu'"Ali le Chimique", de son vrai nom Ali Hassan al-Majid, a été hospitalisé dimanche dans un établissement américain en Irak, ajoutant qu'il se trouvait dans un état de santé stable. Al-Majid a été reconnu coupable en juin 2007 de génocide, de crime de guerre et de crime contre l'humanité, en compagnie de Sultan Hashim Ahmad al-Tai, ancien ministre de la Défense, et de Hussein Rashid Mohammed, pour leur rôle dans le massacre de 180.000 civils kurdes dans le cadre de l'opération baptisée "Anfal" dans les années 80.
Le 4 septembre dernier, une cour d'appel irakienne a confirmé la condamnation à mort "d'Ali le chimique" et le conseil présidentiel a signé fin février 2008 son ordre d'exécution. Le conseil présidentiel est en revanche revenu sur les condamnations pour les mêmes faits de deux autres anciens lieutenants de l'ex-raïs irakien, confirmées par la même cour d'appel.
Cette décision pourrait représenter un compromis destiné à ménager la communauté sunnite, opposée à l'exécution d'Al-Tai, perçu comme un soldat de carrière respecté qui avait été contraint de suivre les ordres de Saddam Hussein lors des purges contre les Kurdes.
Saddam Hussein lui-même figurait au banc des accusés du procès entamé en août 2006, avant d'être pendu quatre mois plus tard pour son rôle dans la meurtre de plus de 140 Chiites dans le village de Doujaïl en 1982.
Source: yahoo news
Le 4 septembre dernier, une cour d'appel irakienne a confirmé la condamnation à mort "d'Ali le chimique" et le conseil présidentiel a signé fin février 2008 son ordre d'exécution. Le conseil présidentiel est en revanche revenu sur les condamnations pour les mêmes faits de deux autres anciens lieutenants de l'ex-raïs irakien, confirmées par la même cour d'appel.
Cette décision pourrait représenter un compromis destiné à ménager la communauté sunnite, opposée à l'exécution d'Al-Tai, perçu comme un soldat de carrière respecté qui avait été contraint de suivre les ordres de Saddam Hussein lors des purges contre les Kurdes.
Saddam Hussein lui-même figurait au banc des accusés du procès entamé en août 2006, avant d'être pendu quatre mois plus tard pour son rôle dans la meurtre de plus de 140 Chiites dans le village de Doujaïl en 1982.
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