:: Message du Directeur général de la FAO à l'occasion de la Journée mondiale de l'alimentation/TeleFood sur le thème « Agriculture et dialogue des cultures »
« Agriculture et dialogue des cultures », thème de la Journée mondiale de l'alimentation de cette année, rappelle la contribution des différentes cultures à l'agriculture mondiale et fait d'un dialogue interculturel sincère une condition préalable de tout progrès dans la lutte contre la faim et la dégradation de l'environnement.
Tout au long de l'histoire de l'humanité, les échanges interculturels de plantes cultivées et de races animales ont révolutionné l'alimentation et réduit la pauvreté. L'Afrique a donné au monde le café – boisson désormais populaire dans le monde entier et l'un des piliers de l'agriculture d'Amérique latine. L'Asie a domestiqué le riz – aliment de base de plus de la moitié de la population mondiale – ainsi que la canne à sucre, l'une des principales cultures de rapport dans de nombreuses régions. L'introduction en Afrique du chameau d'Arabie a permis à ses habitants de vivre et de se déplacer dans des environnements hostiles tout en leur fournissant la viande et lait.
Tout ceci s'est produit il y a des siècles. Qu'en est-il de l'agriculture aujourd'hui? Les statistiques de la FAO montrent qu'au début du nouveau millénaire, 2 milliards 57 millions de personnes tiraient leurs moyens de subsistance de l'agriculture, de la chasse, de la pêche ou de la foresterie. Ce chiffre, qui prend également en compte les personnes actives et les personnes à leur charge, représente 42 pour cent de la population mondiale.
L'agriculture est au coeur de l'économie de la plupart des pays en développement. Dans les pays industrialisés, les exportations de produits agricoles ont atteint en 2001 quelques 290 milliards de dollars EU. Rares sont les pays où la croissance économique et la réduction de la pauvreté ne se sont pas accompagnées, ou n'ont pas été précédées, d'une croissance agricole.
Les statistiques, toutefois, ne reflètent que l'aspect économique de l'agriculture. De fait, l'agriculture en tant que mode de vie, patrimoine, identité culturelle, pacte ancien avec la nature n'a pas de prix. Les autres contributions non monétaires mais importantes de l'agriculture incluent l'habitat et le paysage, la conservation des sols, la gestion des bassins versants, le piégeage du carbone et la conservation de la biodiversité.
Dans la plupart des cultures, en particulier celles où l'agriculture est la principale activité, existent des croyances, des valeurs et des rituels religieux liées à l'alimentation et au respect de l'environnement dont pourraient s'inspirer les cultures qui s'efforcent aujourd'hui de nourrir des populations de plus en plus nombreuses tout en préservant les ressources dont dépendent la survie des générations à venir.
Le dialogue interculturel dans son sens le plus large se produit chaque fois que des êtres humains de culture différente se rencontrent et échangent leurs points de vue. En ce qui concerne l'agriculture, ces échanges sont possibles grâce aux voyages et aux migrations, aux institutions internationales, aux réunions et aux négociations commerciales. Ils ont lieu chaque fois qu'un expert d'une culture montre à un expert d'une autre culture une nouveauté élaborée en laboratoire ou sur le terrain et obtient des informations en retour sur son adaptation aux conditions locales.
Plus de 850 millions de personnes souffrent encore de la faim sur notre planète. Au Sommet mondial de l'alimentation tenu à Rome en 1996, puis lors du Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans après, organisé en 2002, les dirigeants du monde entier se sont engagés à réduire de moitié ce chiffre avant 2015. Qui plus est, en souscrivant aux Objectifs du Millénaire pour le développement, ils ont pris l'engagement de réduire de moitié la proportion des personnes sous-alimentées d'ici à 2015 tout en assurant un environnement durable.
De nombreuses initiatives internationales et de nombreux réseaux de la société civile, comme l'Alliance internationale contre la faim, encouragent un dialogue interculturel pour faciliter la réalisation de ces objectifs. La Journée mondiale de l'alimentation est l'occasion de poursuivre ce dialogue et de renforcer la solidarité aux niveaux local, national et international.
L'ingéniosité humaine et culturelle, une intuition juste de l'avenir, des partenariats et un soutien, notamment celui de la FAO et de la communauté internationale, peuvent certainement mener à l'avènement de la sécurité alimentaire pour tous.
« Agriculture et dialogue des cultures », thème de la Journée mondiale de l'alimentation de cette année, rappelle la contribution des différentes cultures à l'agriculture mondiale et fait d'un dialogue interculturel sincère une condition préalable de tout progrès dans la lutte contre la faim et la dégradation de l'environnement.
Tout au long de l'histoire de l'humanité, les échanges interculturels de plantes cultivées et de races animales ont révolutionné l'alimentation et réduit la pauvreté. L'Afrique a donné au monde le café – boisson désormais populaire dans le monde entier et l'un des piliers de l'agriculture d'Amérique latine. L'Asie a domestiqué le riz – aliment de base de plus de la moitié de la population mondiale – ainsi que la canne à sucre, l'une des principales cultures de rapport dans de nombreuses régions. L'introduction en Afrique du chameau d'Arabie a permis à ses habitants de vivre et de se déplacer dans des environnements hostiles tout en leur fournissant la viande et lait.
Tout ceci s'est produit il y a des siècles. Qu'en est-il de l'agriculture aujourd'hui? Les statistiques de la FAO montrent qu'au début du nouveau millénaire, 2 milliards 57 millions de personnes tiraient leurs moyens de subsistance de l'agriculture, de la chasse, de la pêche ou de la foresterie. Ce chiffre, qui prend également en compte les personnes actives et les personnes à leur charge, représente 42 pour cent de la population mondiale.
L'agriculture est au coeur de l'économie de la plupart des pays en développement. Dans les pays industrialisés, les exportations de produits agricoles ont atteint en 2001 quelques 290 milliards de dollars EU. Rares sont les pays où la croissance économique et la réduction de la pauvreté ne se sont pas accompagnées, ou n'ont pas été précédées, d'une croissance agricole.
Les statistiques, toutefois, ne reflètent que l'aspect économique de l'agriculture. De fait, l'agriculture en tant que mode de vie, patrimoine, identité culturelle, pacte ancien avec la nature n'a pas de prix. Les autres contributions non monétaires mais importantes de l'agriculture incluent l'habitat et le paysage, la conservation des sols, la gestion des bassins versants, le piégeage du carbone et la conservation de la biodiversité.
Dans la plupart des cultures, en particulier celles où l'agriculture est la principale activité, existent des croyances, des valeurs et des rituels religieux liées à l'alimentation et au respect de l'environnement dont pourraient s'inspirer les cultures qui s'efforcent aujourd'hui de nourrir des populations de plus en plus nombreuses tout en préservant les ressources dont dépendent la survie des générations à venir.
Le dialogue interculturel dans son sens le plus large se produit chaque fois que des êtres humains de culture différente se rencontrent et échangent leurs points de vue. En ce qui concerne l'agriculture, ces échanges sont possibles grâce aux voyages et aux migrations, aux institutions internationales, aux réunions et aux négociations commerciales. Ils ont lieu chaque fois qu'un expert d'une culture montre à un expert d'une autre culture une nouveauté élaborée en laboratoire ou sur le terrain et obtient des informations en retour sur son adaptation aux conditions locales.
Plus de 850 millions de personnes souffrent encore de la faim sur notre planète. Au Sommet mondial de l'alimentation tenu à Rome en 1996, puis lors du Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans après, organisé en 2002, les dirigeants du monde entier se sont engagés à réduire de moitié ce chiffre avant 2015. Qui plus est, en souscrivant aux Objectifs du Millénaire pour le développement, ils ont pris l'engagement de réduire de moitié la proportion des personnes sous-alimentées d'ici à 2015 tout en assurant un environnement durable.
De nombreuses initiatives internationales et de nombreux réseaux de la société civile, comme l'Alliance internationale contre la faim, encouragent un dialogue interculturel pour faciliter la réalisation de ces objectifs. La Journée mondiale de l'alimentation est l'occasion de poursuivre ce dialogue et de renforcer la solidarité aux niveaux local, national et international.
L'ingéniosité humaine et culturelle, une intuition juste de l'avenir, des partenariats et un soutien, notamment celui de la FAO et de la communauté internationale, peuvent certainement mener à l'avènement de la sécurité alimentaire pour tous.
Adesses utiles: FAO, PRINCIPAUX PRODUITS AGRICOLES ET ALIMENTAIRES:
Vous y constaterez que la Côte d'Ivoire ne figure plus parmi les 20 premiers pays producteurs de bananes, que l'Inde est le deuxième producteur de canne à sucre, etc. Une source intéressante pour faire des recoupements.
Produits de base par pays
Pays par produit de base
Classification des pays, par produit
Vous y constaterez que la Côte d'Ivoire ne figure plus parmi les 20 premiers pays producteurs de bananes, que l'Inde est le deuxième producteur de canne à sucre, etc. Une source intéressante pour faire des recoupements.
Produits de base par pays
Pays par produit de base
Classification des pays, par produit