L'ancien pays communiste, qui reste l'un des Etats les plus pauvres du continent, devra notamment faire la preuve de son caractère authentiquement démocratique et en convaincre ses futurs partenaires.
La demande d'adhésion a été remise par le Premier ministre albanais, Sali Berisha, à son homologue tchèque, Mirek Topolanek, dont le pays assume la présidence tournante de l'UE.
"Le chemin sera long pour l'Albanie et j'espère qu'il sera couronné de succès", a déclaré Mirek Topolanek lors d'une conférence de presse à Prague.
L'Albanie, qui compte 3,2 millions d'habitants, suit les pas d'un autre Etat balkanique, le Montenegro, candidat depuis décembre. La Serbie pourrait déclarer sa candidature l'an prochain.
Dans un rapport publié en novembre, la Commission européenne avait estimé que l'Albanie devait encore progresser en matière de consolidation de l'administration publique et du système judiciaire ainsi que dans la lutte contre la pègre et la corruption.
La commission de Bruxelles avait invité Tirana à attendre le lendemain des élections législatives du 28 juin pour déposer sa candidature en notant qu'aucun scrutin organisé depuis l'abrogation du régime communiste albanais n'a été certifié libre et équitable par des observateurs internationaux.
A l'instar de la Grèce, la France s'est prononcée vendredi en faveur de l'entrée de l'Albanie dans le bloc communautaire.
L'Albanie a adhéré début avril à l'Otan.
Source: Reuters via Yahoo News (Jan Lopatka, version française Jean-Loup Fiévet)
La demande d'adhésion a été remise par le Premier ministre albanais, Sali Berisha, à son homologue tchèque, Mirek Topolanek, dont le pays assume la présidence tournante de l'UE.
"Le chemin sera long pour l'Albanie et j'espère qu'il sera couronné de succès", a déclaré Mirek Topolanek lors d'une conférence de presse à Prague.
L'Albanie, qui compte 3,2 millions d'habitants, suit les pas d'un autre Etat balkanique, le Montenegro, candidat depuis décembre. La Serbie pourrait déclarer sa candidature l'an prochain.
Dans un rapport publié en novembre, la Commission européenne avait estimé que l'Albanie devait encore progresser en matière de consolidation de l'administration publique et du système judiciaire ainsi que dans la lutte contre la pègre et la corruption.
La commission de Bruxelles avait invité Tirana à attendre le lendemain des élections législatives du 28 juin pour déposer sa candidature en notant qu'aucun scrutin organisé depuis l'abrogation du régime communiste albanais n'a été certifié libre et équitable par des observateurs internationaux.
A l'instar de la Grèce, la France s'est prononcée vendredi en faveur de l'entrée de l'Albanie dans le bloc communautaire.
L'Albanie a adhéré début avril à l'Otan.
Source: Reuters via Yahoo News (Jan Lopatka, version française Jean-Loup Fiévet)