Il le leur a dit tout net, lundi 26 octobre, lors de la discussion d'un amendement présenté par Charles de Courson (NC, Marne). Celui-ci proposait de supprimer l'ISF et le bouclier fiscal et de créer une tranche supplémentaire de l'impôt sur le revenu.
'Quel honneur y a-t-il à tirer de faire partir ses talents ?', s'est insurgé M. Fourgous avant de rappeler que la France était l'un des derniers pays européens à conserver un impôt sur la fortune. 'La croissance se gagne avec les capitaux et les talents. Angela Merkel l'a compris avec ses baisses d'impôt', a-t-il ajouté. M. Fourgous, chef d'entreprise et président du groupe d'études de l'Assemblée sur les PME, n'a pas seulement hâte de voir supprimer l'ISF, cet impôt ringard dont les socialistes ne pensent guère de bien en privé. Avec ses électeurs des Yvelines, il rêve aussi de voir l'imposition plafonnée à 30 % des revenus...
Le groupe UMP n'a retenu, lundi, aucune suggestion sur le bouclier Sarkozy qui plafonne les impôts directs, y compris la CSG et la CRDS, à 50 % des revenus. Il n'a approuvé ni les pistes de M. Fourgous, ni celles de M. de Courson, ni, bien sûr, celles des socialistes. Le bouclier fiscal, marqueur idéologique du sarkozysme, qualifié par Christine Lagarde, de 'contrat de confiance entre les Français et la majorité', est donc sorti indemne de l'examen de la première partie du projet de loi de finances.
Mais, avec la crise, le nombre des partisans de ce dispositif, qui met les plus riches à l'abri des augmentations à venir de la fiscalité, s'amenuise. L'amendement déposé par les députés UMP Jean-Luc Warsmann et Marie-Anne Montchamp, visant à sortir la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) du bouclier, l'atteste, même s'il a été rejeté.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
'Quel honneur y a-t-il à tirer de faire partir ses talents ?', s'est insurgé M. Fourgous avant de rappeler que la France était l'un des derniers pays européens à conserver un impôt sur la fortune. 'La croissance se gagne avec les capitaux et les talents. Angela Merkel l'a compris avec ses baisses d'impôt', a-t-il ajouté. M. Fourgous, chef d'entreprise et président du groupe d'études de l'Assemblée sur les PME, n'a pas seulement hâte de voir supprimer l'ISF, cet impôt ringard dont les socialistes ne pensent guère de bien en privé. Avec ses électeurs des Yvelines, il rêve aussi de voir l'imposition plafonnée à 30 % des revenus...
Le groupe UMP n'a retenu, lundi, aucune suggestion sur le bouclier Sarkozy qui plafonne les impôts directs, y compris la CSG et la CRDS, à 50 % des revenus. Il n'a approuvé ni les pistes de M. Fourgous, ni celles de M. de Courson, ni, bien sûr, celles des socialistes. Le bouclier fiscal, marqueur idéologique du sarkozysme, qualifié par Christine Lagarde, de 'contrat de confiance entre les Français et la majorité', est donc sorti indemne de l'examen de la première partie du projet de loi de finances.
Mais, avec la crise, le nombre des partisans de ce dispositif, qui met les plus riches à l'abri des augmentations à venir de la fiscalité, s'amenuise. L'amendement déposé par les députés UMP Jean-Luc Warsmann et Marie-Anne Montchamp, visant à sortir la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) du bouclier, l'atteste, même s'il a été rejeté.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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