France
01/05/2014 23:17

Le tango corse de Valls

Il est faux de prétendre que Manuel Valls, premier ministre, ne sait pas danser le tango. La preuve est tout les jours devant nos yeux et quoi qu'on puisse en dire, même si une quarantaine de valseuses lui font la misère à l’assemble nationale, le tango de Valls démontre le non unanimisme de la gauche par la permanence du débat.



Le Tango de Manuel Valls à ouvert la boite de Pandore. Loin d'affaiblir la gauche, il donne par exemple au Front et au Parti de gauche l'opportunité d'ouvrir le débat avec les députés PS (Parti Socialiste) que l'on peut toujours prétendre dissidents et dans la crainte de perdre leurs sièges et leurs indemnités. Il n'en demeure pas moins que notre Premier ministre les fait danser avec lui un tango explosif, lequel peut-être pourrait bien nous sortir de la république conflictuelle où les clivages politiques (C'est mon parti, c'est pas ton parti, je suis socialiste et tu n'es pas socialiste, je suis de gauche et tu es de droite et blablabla je m’oppose et tu n'as pas le droit de t'y opposer, tu t'opposes et je m'oppose). Bien sûr, Manuel Valls ne parviendra pas à nous piquer cinquante milliards d'euros. De toute évidence, on ne le laissera pas faire. Mais si, après tout, il faut en parler pour faire plaisir à Berlin, Bruxelles, Washington, le FMI, la Banque Mondiale et la BCE, pourquoi pas? Il reste que ce que Manuel Valls et François Hollande devraient  craindre, c'est que ce tango que nous fait danser Valls pourrait se terminer dans la rue par diverses réactions populaires spontanées qui feront que, si l’État ne comprend pas que  son premier devoir est de prendre soin des citoyens, il pourrait bien imploser. Nous nous retrouverions enfin à danser le notre, de tango. Ce qui ferait valser les potentats, cette oligarchie qui depuis quarante ans veut absolument nous faire penser que nous coutons trop cher.

Victor Delhaye-Nouioua



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