France
30/03/2010 20:29

Les associations pas prêtes à suivre la fondation Hulot

Un départ compris mais pas suivi. Au lendemain du départ de la Fondation Nicolas Hulot du comité de suivi du Grenelle, les associations qui en font toujours partie assurent comprendre voire soutenir l'initiative sans forcément être tenté par la même voie.



Le point sur le Grenelle de l'environnement, c'est ici
«La taxe carbone -mesure phare reportée sine die par le gouvernement-, c'était identitaire pour eux. Ils étaient un fer de lance sur le sujet. On comprend qu'ils aient voulu taper du poing sur la table», a expliqué à 20minutes.fr Benoît Hartmann, en charge des questions liées au Grenelle à France Nature Environnement (FNE).
«On voit plusieurs combats du Grenelle aboutir»
Leur «départ contribue au rapport de force» avec le gouvernement. Mais pas question pour FNE, qui considère la taxe carbone comme un seul «outil dans la boîte à outils», de partir alors qu'on «voit plusieurs combats aboutir, comme les plans climat énergie territoriaux».
«Pour nous, il n'y a pas d'intérêt à se retirer d'un processus quasiment mort, juge Sylvain Trottier de Greenpeace. Le Grenelle n'étant plus qu'un comité de suivi. Mais la décision de la FNH est logique car ils sont à l'origine de tout le processus».
L'association souhaite pour sa part «revenir à des fondamentaux, avec des actions comme celles menées à l'Assemblée» visant «à dénoncer la dichotomie entre les actes, comme le recul sur la taxe carbone, et les discours», a-t-il expliqué à 20minutes.fr.
Un entretien de clarification avec le président
Au contraire, pour le directeur général de WWF, Serge Orru, «le Grenelle n'est pas au point mort». «Son heure de vérité va arriver» avec la discussion du deuxième volet du Grenelle à l'Assemblée, à partir de mai. Mais, «si on assiste à un détricotage du projet, le panda va rugir», prévient-il.


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V.N/source web



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