Faits Divers - Société
30/08/2010 16:53

Les recruteurs allemands bientôt privés de Facebook

Un projet de loi déposé en Allemagne par le ministre de l'Intérieur, Thomas de Maizière, pourrait interdire aux patrons et autres recruteurs de consulter les profils des candidats à l'embauche sur les réseaux sociaux, dont Facebook.



Les recruteurs allemands bientôt privés de Facebook ?
Un projet de loi déposé en Allemagne  par le ministre de l'Intérieur, Thomas de Maizière, pourrait interdire aux patrons et autres recruteurs de consulter les profils des candidats à l'embauche sur les réseaux sociaux, dont Facebook. D'après les sondages, près de la moitié des recruteurs consulte ce type de sites avant de se décider. Opinions politiques (révélées, par exemple, via l'appartenance à des groupes ou les statuts publiés), mode de vie, sérieux, relations amicales : toute la vie privée est ainsi "scannée", au gré des informations laissées consciemment ou non par les intéressés. L'ensemble des réseaux sociaux sont visés par le texte, sauf bien sûr ceux qui sont dédiés à la recherche d'emploi et à la mise en relation de professionnels, tels LinkedIn ou Viadeo. De façon plus générale, toute information trouvée sur Internet ne pourra être utilisée comme argument pour refuser une embauche. Une loi qui serait difficile à appliquer. Ce projet de loi soulève des questions, notamment sur la capacité de l'État à faire appliquer l'interdiction. Comment savoir si un patron a consulté un profil Facebook ? Comment le punir en cas d'abus ? Cela reviendrait à espionner l'activité des dirigeants d'entreprise sur Internet. Aujourd'hui, une seule protection existe ; elle consiste à filtrer les informations que l'on rend disponibles sur les réseaux sociaux. Sur Facebook, il est par exemple possible d'interdire aux internautes hors du réseau d'amis de consulter certaines données, via les paramètres de confidentialité, dans l'onglet "compte".(lepoint)

Paul Allen attaque les ténors du web pour violation de brevets
Le co-fondateur de Microsoft, Paul Allen, possède entre autres l'entreprise Interval Licensing, propriétaire de plusieurs brevets très généraux. Or, dans un communiqué de presse, cette entreprise a annoncé vendredi dernier attaquer onze entreprises du Net pour violation de quatre de ses brevets. Les entreprises ciblées sont parmi les plus importantes du secteur, et regroupent Apple, eBay, Facebook, Google, Yahoo!, YouTube, AOL, Netflix, Office Depot, OfficeMax et Staples. Elles devront toutes répondre devant la Cour du District Ouest de Washington aux accusations de violation de quatre brevets, très généraux. Ces propriétés intellectuelles sont issues de Interval Research, une entreprise fondée en 1992 par Paul Allen et David Liddle, qui était alors un centre de recherche et un incubateur de projets liés à Internet. Seraient par exemple protégés : les systèmes d'alerte lors d'un nouvel évènement (utilisé par les messageries instantanées et les réseaux sociaux), les actualités recommandées près d'un article de presse ou les produits similaires sur les sites de e-commerce, ou simplement le placement d'une vidéo ou d'une publicité sur le côté d'un écran... Ces brevets sont, encore une fois, très généraux et peuvent inclure encore beaucoup d'autres logiciels que ceux des entreprises attaquées.(pcimpact)

Source: Yahoo Actualités

Victor Nouioua



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