Faits Divers - Société
15/07/2010 11:11

Les ventes du patrimoine national

La vice-présidente du Front national (FN), Marine Le Pen, a demandé jeudi la publication des ventes du patrimoine national après les informations du Canard Enchaîné selon lesquelles Eric Woerth aurait "bradé" l'hippodrome de Compiègne lorsqu'il était ministre du Budget.



Budget de l'Elysée: la Cour des comptes note des «progrès sensibles»
La Cour des comptes a relevé, dans son rapport publié jeudi, des «progrès sensibles» dans l'exécution du budget 2009 de l'Elysée, qui dégage même un solde excédentaire. Mais des économies restent à faire, notamment sur les déplacements présidentiel. Prévu par la loi de finances à 112,335 millions d'euros, le budget 2009 de la présidence a dégagé un solde excédentaire d'un peu plus de 222.000 euros à 112,113 millions. Ce qui «témoigne d'une gestion soucieuse du bon emploi des deniers publics», a estimé devant la presse le premier président de la Cour des comptes, l'ex-député (PS) Didier Migaud. Etabli à 112,6 millions d'euros, «le total des charges n'a que très peu augmenté de 2009 sur 2008», a-t-il également noté.(liberations)

Affaire Bettencourt - Quatre personnes, dont Banier et de Maistre, en garde à vue
Quatre personnes, dont le photographe François-Marie Banier et le gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre, ont été placées jeudi matin en garde à vue dans les locaux parisiens de la Brigade financière, a-t-on appris de source judiciaire. François-Marie Banier, Patrice de Maistre, ainsi que l'ancien avocat de Liliane Bettencourt, Me Fabrice Goguel, et le gérant de l'île d'Arros (Seychelles), Carlos Vejarano, ont été placés jeudi matin en garde à vue dans les locaux de la Brigade financière, selon cette source, confirmant une information partielle du Monde.fr. Leur garde à vue est susceptible de durer 48 heures. Contactés par l'AFP, les avocats de François-Marie Banier et Patrice de Maistre, Mes Hervé Témime et Patrice Wilhelm, n'ont pas souhaité faire de commentaire.(lepoint)

Marine Le Pen veut tout savoir sur les ventes du patrimoine national
La vice-présidente du Front national (FN), Marine Le Pen, a demandé jeudi la publication des ventes du patrimoine national après les informations du Canard Enchaîné selon lesquelles Eric Woerth aurait "bradé" l'hippodrome de Compiègne lorsqu'il était ministre du Budget. "Face à la grande braderie du patrimoine national, je demande la publication de toutes les opérations de vente, je veux savoir quand, où, combien, à qui et quel responsable politique est à la manoeuvre", a-t-elle déclaré sur l'antenne de Sud Radio. Bercy avait immédiatement démenti l'information du Canard Enchaîné assurant que la cession s'était déroulée de manière "tout à fait légale et dans l'intérêt de l'Etat". "Il y a des conflits d'intérêts, des avantages donnés à tel ou tel", a estimé Mme Le Pen qui déclare plus généralement: "Je suis contre ces ventes, (...) on ne récupère pas de l'argent en bradant un patrimoine qui appartient aux Français".(lepoint)

Un autre témoin parle d'argent liquide distribué par le milliardaire
L'ancienne secrétaire particulière d'André Bettencourt a confirmé des allégations selon lesquelles le milliardaire avait pour habitude de distribuer des enveloppes d'argent à des hommes politiques. La déposition de Chantal Trovel devant la police la semaine dernière conforte celle de Claire Thibout, l'ancienne comptable de l'héritière de L'Oréal, Liliane Bettencourt, qui est au centre des soupçons de financement illégal de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Son contenu général était déjà connu, mais Le Monde en publie vendredi les extraits les plus significatifs. "Je savais que M. et Mme Bettencourt aidaient financièrement des personnes politiques, c'était une évidence que les personnes venaient pour cela", a-t-elle déclaré aux policiers. "Durant les périodes qui précédaient les élections de tous ordres, des personnes qui ne venaient pas d'habitude à la maison demandaient des rendez-vous auprès de M. Bettencourt", dit-elle. Elle ajoute qu'elle se chargeait de soumettre les demandes de rendez-vous à André Bettencourt, qui choisissait. "Lorsqu'il disait oui, il recevait cette personne. Ils s'entretenaient ensemble durant une demi-heure à 45 minutes. Puis la personne repartait.(lepoint)

Source: Yahoo Actualités

Victor Nouioua



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