Sénégal d'Aujourd'hui
30/07/2009 18:17

Me Wade rêve d’un Sénégal ’’où il n’y aura plus de grève’’

Le président de la République Abdoulaye Wade a fait part, mercredi à Dakar, de son rêve de voir le Sénégal devenir un pays ‘’où il n’y aura plus de grève’’, en allusion aux perturbations jugées récurrentes dans divers domaines du champ social.



Le chef de l’Etat a fait cette déclaration au cours de la cérémonie officielle d’installation des membres du Conseil économique et social, une institution comprenant 80 membres titulaires et 40 autres membres associés issus des différentes catégories socioprofessionnelles.

Le Conseil économique et social est dirigé par Ousmane Masseck Ndiaye.

‘’Je ne peux m’empêcher de penser à feu Iba Ndiaye Diadji’’, enseignant et de son vivant secrétaire général du Syndicat unique et démocratique des enseignants du Sénégal (SUDES), qui, ‘’un certain 1er mai, alors que je recevais les centrales syndicales, s’était écrié : + Monsieur le président : objectif turbulence zéro+’’

‘’Nous sommes loin de cet objectif fixé donc à l’époque par la classe ouvrière tout au moins par une de ses composantes les plus puissantes. Turbulence zéro, nous en sommes loin, mais je rêve d’un Sénégal où il n’y aura plus de grève’’, a dit Me Wade.

Pour Me Wade, ‘’aider à la réduction des tensions sociales en donnant des conseils avisés au gouvernement et aux décideurs publics, prévenir les effets sociaux des décisions du gouvernement et des pouvoirs publics en général, cela est aussi le rôle du Conseil économique et social’’.

Le Conseil économique et social constitue auprès des pouvoirs publics, une assemblée consultative. Il assure la représentation des principales activités économiques et sociales. Il lui revient aussi de favoriser la coopération des différentes catégories professionnelles entre elles et d’assurer leur participation à la politique économique et sociale du pays.

Il est aussi compétent pour examiner les projets et propositions de loi, ainsi que les projets de décret à caractère économique et social à l’exclusion des lois de finances.


Source: Rewmi

Awa Diakhate








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