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22/06/2011 18:19

Monde: réformes au Maroc et autres actus

L'opinion mondiale hostile à 62% au nucléaire, selon un sondage - Egypte: les jeunes des Frères Musulmans créent leur parti - Sénégal: le président Wade de plus en plus contesté - Le plan de réformes au Maroc accueilli avec prudence.



L'opinion mondiale hostile à 62% au nucléaire, selon un sondage
L'opinion internationale, visiblement touchée par la catastrophe de Fukushima, est hostile à 62% à l'énergie nucléaire, selon un sondage Ipsos/Reuters effectué dans 24 pays auprès de 19.000 personnes. La filière, dont les opposants ont progressé de 26%, est désormais devancée par le solaire, l'éolien, l'hydraulique et même par les solutions thermiques au gaz naturel et au charbon. Pour les trois quarts des sondés, dont les plus hostiles se trouvent en Allemagne, en Italie et au Mexique, l'énergie nucléaire sera bientôt obsolète. "La catastrophe de Fukushima a clairement eu un impact énorme sur l'opinion mondiale", observe Henri Wallard, directeur général adjoint d'Ipsos. La quasi totalité (95%) de l'échantillon a entendu parler de l'accident de Fukushima, qui a suivi le séisme et le tsunami du 11 mars, et près de 70% jugent qu'aucune centrale n'est à l'abri d'événements imprévisibles.(fr.reuters.com) Peut-être nos dirigeants nous écouterons enfin.

Egypte: les jeunes des Frères Musulmans créent leur parti
Scission chez les Frères musulmans, dits vainqueurs des prochaines élections: ils perdent une part de leurs jeunes membres, qui forment leur nouveau parti, ce mardi. Selon le quotidien égyptien al-Masry al Youm, les jeunes Frères musulmans (Ikhwan al- muslimin en arabe) ont annoncé ce mardi la formation de leur parti, distinct du parti des Frères Musulmans, lui-même créé récemment sous l'étiquette "Parti de la liberté et de la justice". Ce geste approfondit le fossé générationnel au sein de l'organisation fondée en 1928 en Egypte. L'un des fondateurs du nouveau parti s'exprime et vante les mérites du nouveau groupe politique "ouvert à l'autre" qui se distingue par son caractère civil et démocratique. Contrairement à la plupart des autres partis islamiques, le manifeste du "parti du courant égyptien" (Hizb al Tayyar al Masry en arabe) ne mentionne pas la charia islamique et se réfère uniquement à la civilisation arabo-islamique.(l'express.fr) Esct-ce la une manoeuvre politique?

Sénégal: le président Wade de plus en plus contesté
De violents affrontements ont opposé, le 22 juin, des manifestants aux forces de l'ordre à Dakar et dans des villes de province. Des milliers de Sénégalais protestent contre le projet de réforme constitutionnelle du président Abdoulaye Wade. Les Sénégalais ont une périphrase pour résumer le fantasme du moment dans la classe politique: «la dévolution monarchique du pouvoir». Cela signifie que le président Abdoulaye Wade chercherait par tous les moyens à imposer son fils Karim à sa succession. Wade nagerait-il dans les mêmes eaux que Laurent Désiré Kabila, Gnassingbé Eyadema et Omar Bongo, qui ont vu leur fils reprendre le flambeau paternel -quitte à l'arracher des mains des opposants? Beaucoup le redoutent, et le président sénégalais n'a rien fait jusqu'à présent pour dissiper les ambiguïtés -bien au contraire. Si bien qu'à Dakar, chaque geste, chaque mot, chaque attitude du président et de son filsest passé au tamis médiatique, décortiqué, analysé pour être finalement classé «à charge» ou «à décharge».(Slate.fr) Tout ceci est tristement vrais.

Le plan de réformes au Maroc accueilli avec prudence
Le roi du Maroc, Mohammed VI, a promis des réformes démocratiques soumises à référendum le 1er juillet qui apparaissent néanmoins insuffisantes aux yeux de nombreux analystes. Certes, le souverain de la plus ancienne dynastie du monde arabe s'est décidé à renforcer les pouvoirs du parlement et du gouvernement. Mais il reste lui-même au coeur de toutes les décisions stratégiques et garde la haute main sur les affaires militaires, et religieuses et sur les questions de sécurité. "Il s'agit d'une Constitution pour une transition démocratique, ce n'est pas le début d'une ère démocratique", juge Mohammed Darif, analyste politique à l'Université du roi Hassan. "Ça va permettre aux partis politiques de reconstruire leur crédibilité et aux électeurs de comprendre leurs responsabilités", poursuit-il.(fr.reuters.com) C'est en ces mots que tiens la démocratie.

Source: Yahoo Actualités

Victor Nouioua



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