Afrique et Moyen-Orient
23/04/2014 23:00

Palestine: Mahroud Abbas et le Hamas signent un accord

Israël refuse de relâcher un groupe de détenus palestiniens et l’Autorité palestinienne de prolonger les négociations de paix au-delà de l’échéance prévue du 29 avril. Alors que les négociations de paix entre Israël et la Palestine sont au point mort, Mahmoud Abbas a signé mercredi un accord de partage du pouvoir avec le Hamas qui prévoit notamment que les deux territoires palestiniens organiseront des élections dans un délai de 6 mois. Côté israélien, M. Netanyahu, le premier ministre, déclare que celui qui choisit le Hamas ne choisit pas la paix. Il n’est pas exclu que ce rapprochement inter-palestinien soit une tactique. Revue de presse:



Mohammed al-Dairi
Abbas menace de dissoudre l'Autorité palestinienne - Le président palestinien prévient que si les négociations de paix avec Israël échouent, il démantèlera l'Autorité palestinienne et remettra au gouvernement israélien la responsabilité de 2,5 millions de Palestiniens. Lors d'une rencontre avec des journalistes israéliens en visite en Cisjordanie, mardi, Mahmoud Abbas a affirmé que les politiques israéliennes avaient laissé son gouvernement sans pouvoirs. Il a déclaré que puisque les Israéliens semblaient déterminés à continuer dans cette voie, «laissons-les venir et diriger l'Autorité» palestinienne. La période de négociations de neuf mois fixée par le secrétaire d'État américain John Kerry en vue d'établir les contours d'un accord de paix prend fin cette semaine. Les deux parties restent bloquées sur une dispute entourant la prolongation des négociations et n'ont fait aucun progrès apparent sur les dossiers majeurs. M. Abbas a assuré que les contacts se poursuivraient après la date limite du 29 avril. Il a toutefois affirmé que pour que les négociations reprennent, Israël devait d'abord suspendre ses constructions dans les colonies. (La Presse Canadienne & The Associated Press)

Israël suspend les discussions après l'accord Hamas-OLP - Le gouvernement israélien a annulé mercredi une séance de négociations avec l'autorité palestinienne prévue dans la soirée, après l'annonce d'un accord de partage du pouvoir entre le Hamas et l'Organisation de libération de la Palestine (OLP). Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait auparavant sommé Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, de choisir entre la réconciliation avec le mouvement islamiste et la poursuite du processus de paix. Abbas a "choisi le Hamas et pas la paix. Quiconque choisit le Hamas ne veut pas la paix", dit-il dans un communiqué. Un accord de partage du pouvoir avec le mouvement islamiste reviendrait à "signer la fin des négociations entre Israël et l'Autorité palestinienne", avait quant à lui affirmé le chef de la diplomatie, Avigdor Lieberman, avant l'annonce de sa conclusion. (Reuters)

Processus de paix : des réunions, sans plus - Outre les problèmes avec les Israéliens, l’Autorité palestinienne est menacée par une crise interne. Les négociateurs palestiniens ont fait savoir au médiateur américain Martin Indyk que les Palestiniens pourraient décider de démanteler l’Autorité dirigée par le président Mahmoud Abbas afin de faire porter à Israël la responsabilité de la gestion de leur territoire en tant que puissance occupante, a précisé ce responsable. Les Palestiniens ont déjà évoqué la possibilité de dissoudre l’Autorité, créée à la suite des Accords d’Oslo (1993) pour administrer les zones autonomes des Territoires, mais c’est la première fois que la menace est brandie depuis la reprise des pourparlers de paix israélo-palestiniens sous l’égide du secrétaire d’Etat américain John Kerry en juillet dernier. …
Depuis leur relance le 29 juillet 2013 sous l’égide du secrétaire d’Etat américain John Kerry, les pourparlers de paix piétinent sur l’ensemble des questions au coeur du conflit: les frontières, les colonies, la sécurité, le statut de Jérusalem et les réfugiés palestiniens. Pour nombre de commentateurs, M. Kerry a d’ores et déjà échoué dans ses efforts acharnés pour faire avancer, au milieu du scepticisme général, le processus de paix. (Hebdo.ahram.org.eg)

Sylvie Delhaye S. D.








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